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| Alors qu'Ami, devenu président du monde, revient sur son passé, Otcho survit dans le Tokyo de l'an 3 Après Ami. Ayant parcouru le Japon pendant deux ans, il cherche à rejoindre ses anciens alliés et découvre la vie qui s'est organisée de l'autre côté du mur qui partage Tokyo. |
  pikipu
| Un volume en deux parties.
Deux élans, deux époques, deux impressions.
La première nous montre enfin le passé d'ami. On revoit des évènements connus. Mais cette fois-ci c'est ami qui mène la danse: l'épisode de la maison hantée, le mystère de la salle de biologie, la folie d'ami, tout cela n'a désormais plus aucun secret pour nous. Urusawa réussit en quelques pages à rendre le socle de son histoire encore plus solide. C'est du béton armé. Il ne lui reste plus qu'à poursuivre la finition de son bâtiment.
Et c'est là que ça se gâte.
Urusawa nous refait le coup d'une nouvelle époque. On avait un avant. On a eu un après. Voici à présent l'après de l'après: le re-après.
Certains fans prétendront que cela était prévu depuis le début, qu'Urusawa ne patauge pas dans la semoule en essayant un nouveau tour de passe-passe, que c'est hyper bien vu etc etc... mais à vrai dire cela importe peu car il est indéniable que ce tome marque une nouvelle rupture dans la narration de la série. Et que trop de ruptures casse un couple.
Peut-être un rythme de parution japonais, épisodique mais régulier m'aurait permis de rester dans le coup, d'être tenu en haleine. Mais au rythme de parution français, c'est à dire tous les deux mois, je ne retiens plus que les ficelles grosses comme la ceinture de mon voisin.
Ce qui était exceptionnel devient de plus en plus banal, commun , prévisible. Il ne suffit pas de créer des rebondissements pour que l'histoire rebondisse, il faut un supplément d'âme et de malice que je ne retrouve plus dans la série.
Dommage. |
herbv
| Alors que le précédent tome nous avait laissé sur une image des plus intrigantes, nous démarrons directement dans le passé de Kenji par le truchement des yeux de Fukubei. Et c’est ainsi que nous allons ainsi revivre tout le moment capital dans la formation d’AMI avec la mise en scène de la maison hantée. Puis, avec un saut temporel dont il a le secret, Naoki Urasawa nous transporte en l’an 2015, après la fin du monde par la dispersion du virus. On s’aperçoit ainsi que le monde n’a pas disparu même si le Japon semble avoir profondément changé et fait un retour en arrière de plusieurs dizaines d’années.
Si ce 16ème volume est très plaisant à lire, comme toujours avec cette série, malheureusement, on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’on est reparti pour un tour et que l’histoire ne va pas avancer d’un pouce, bien au contraire. Et, un peu comme Monster en son temps, on peut tout à fait commencer à être contrarié par ce délayage si typique des mangas. En effet, alors qu’on pouvait espérer voir l’intrigue enfin s’emballer avec la fin du monde à la fin du volume 15, on ne peut qu’être déçu par la longue digression qui nous attend avec le rêve d’AMI et par le fait que la société post-fin du monde décrite est bien décevante. Sans oublier que de nouveaux personnages sont introduits dans la seconde partie alors que ça ne semble strictement rien apporter, en tout cas pour l’instant. Il ne reste plus qu’à attendre le prochain volume en espérant que l’histoire avance un peu plus vers sa conclusion et à savourer ces deux parties qui sont certes sans grand intérêt mais tout à fait divertissantes grâce aux grandes qualités de narration de l’auteur. |
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