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Les adaptations ciné de bandes dessinées [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11
| SydN, 05.12.2011 à 12:00 | 341355 |
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Parce que je crois qu'il vaut mieux pas... |
| | | | Tavernier se lance dans l'adaptation de Quay d'Orsay !!! |
| | | | Tavernier se lance dans l'adaptation de Quay d'Orsay !!! |
| | | | BB atteindra donc la gloire mondiale sous le nom de Benedict Ironbreaker, son nom anglais . |
| NDZ, 03.12.2011 à 11:34 | 341315 |
| | | J'ai vu récemment Iznogood et Largo Winch II. Que dire si ce n'est que c'est affligeant dans les deux cas. Du coup, pour Largo Winch, c'est plutôt fidèle à la nullité originelle de la série. Pour Iznogood, ça tient du mauvais tour de magie qui transforme une série sympathique en un nanar ultime. |
| Mael, 03.12.2011 à 7:46 | 341314 |
| | | Dans le genre improbable, une adaptation de Benoît Brisefer par une équipe britannique va se lancer. Improbable parce que même si le succès des Schtroumpf est là, Benoit Brisefer n'a rien à voir au niveau de la renommée mondiale.
Sinon le film Schtroumpf 3D fait partie de la pré-sélection pour les Oscars, ça fait peur. |
| | | | Tu m'as fait peur, j'ai cru que ca allait etre un long metrage... |
| | | | Le meilleur manga qui existe et le pire acteur qui existe, quelle misère... |
| SydN, 31.10.2011 à 17:04 | 340773 |
| | | Tiens sinon j'ai vu Quartier Lointain.
C'est navrant.
C'est absolument sans subtilité, alors que la BD de Taniguchi puise justement sa force dans un équilibre subtil entre récit et non-dit, souvenir et évocation, ressentit et émotion contenue.
Exit les échanges existentiels entre le héros rajeunit et sa copine.
Exit la mise en scène contemplative (à part sur 2 ou 3 séquences de jolis mouvements de caméra dans les arbres en fleur, mon dieu que c'est meugnon).
Exit l'homme d'affaire en voyage constant qui sacrifie sa vie de famille à sa carrière, et à la place: bonjour l'auteur de BD ringard qui n'a rien à sacrifier puisque sa famille se fout complètement de son raté de père/mari. Ce n'est plus un père qui rate sa vie de famille, mais un raté tout court, ce qui change tout sur le sens final de l'oeuvre à mes yeux.
En plus, bonjour le pathos.
Bonjour la mise en scène insipide.
Bonjour les acteurs qui jouent mal, ou ceux qui jouent correctement sont sans charisme.
En plus c'est lent, c'est long, c'est pas beau.
Seule la relation entre le frère et la soeur, si elle ne brille pas par son originalité, transmet un petit quelque chose de "véritable".
Je le déconseille à toute personne ayant un minimum d'exigence cinématographique, et qui aurait lu la BD. |
| effer, 29.10.2011 à 17:14 | 340748 |
| | | Merci pour l'avis et les images, ça me donne envie de le voir. |
| | | | (bon, je le mets ici aussi)
Glotz : | J'ai vu Tatsumi en juin ou juillet, c'est une adaptation assez fidèle de quelques histoires, liées par des extraits d'Une vie dans les marges. Ça n'apporte pas grande chose aux bandes dessinées. | oui, c'est tres fidele dans le ton, l'esprit, le dessin, c'est un tres bon film (eric khoo est vraiment un maitre), mais comme toi je n'ai pas vu l'interet d'avoir changé de support; moi, ca m'a donné envie de relire les b.d., mais comme le film forme un ensemble assez complet, je ne sais pas si ca peut donner envie de les lire a quelqu'un qui ne les a jamais lues
Glotz : | Notons une surprenante scène d'éjaculation faciale en vue subjective qui a légèrement pris au dépourvu le public lors de la projection. |
moi, je ne l'ai pas vue faciale, mais apres tout, pourquoi pas (et oui, la crudité et la noirceur des bd ne sont pas trahies)
des images |
| effer, 27.08.2011 à 17:18 | 339551 |
| | | Bande annonce de Poulet au prunes:
ici . |
| | | | Aba Sourdi : | Sinon y'a "Poulet aux prunes" en salle le 26 octobre, pour info. |
un peu trop JP Jeunet à mon gout... |
| Mael, 27.08.2011 à 10:31 | 339547 |
| | | Ha non aucun je rebondissais sur ton interrogation ! |
| | | | oui, mais pina, je l'ai pas vu, et pour le coup je ne vois vraiment plus aucun lien avec la b.d. :) |
| Mael, 26.08.2011 à 22:47 | 339544 |
| | | Dans le genre utilisation utile de la 3D qui te fait réelleent entrer dans l'image au lieu de te jeter des trucs à la gueule il y avait "Pina" de Wim Wenders aussi. |
| | | | et le 31 aout, "la caverne des reves oublies", de herzog , passage au cinema des peintures de la grotte chauvet (l'art parietal, c'est de la b.d., non ?)
le seul vrai bon film en 3D que j'aie vu jusqu'a present, dans lequel l'utilisation de la 3D est vraiment justifiee |
| | | | Sinon y'a "Poulet aux prunes" en salle le 26 octobre, pour info. |
| | | | Mael : | Charlier Brown : et alors, c'était top l'éclate ? |
(c'est un hybride entre Jean-Michel Charlier et Chester Brown ? :o))
Eh bien... En fait, je sais pas trop quoi en dire.
J'y suis allé avec ma fille dans la foulée de l'exposition Peyo. Elle a bien aimé (mais un rien l'amuse en même temps... Moi aussi, souvent, mais là n'est pas la question...) mais j'ai trouvé ça sans intérêt. Des Schtroumpfs propulsés en plein Central Park par une faille spatio-temporelle pour échapper à Gargamel et Azraël, mouaif...
Bon, après, tu peux suivre le film sans déplaisir excessif et sans surprise aucune, en t'ennuyant légèrement.
Le couple qui recueille nos petits Schtroumpfs est insipide à souhait (il est loin, le Barney de How I met your mother !) et le seul à tirer un tant soit peu son épingle du jeu (et à t'arracher un sourire de temps en temps) est Hank Azaria en Gargamel.
Bref, vaut mieux attendre peinard son petit Tintin par Spielberg et se contenter de la petite expo Peyo. |
| compte supprimé . 21.08.2011 à 16:28 | 339486 |
| | | Et après toi le déluge |
| Mael, 20.08.2011 à 23:43 | 339475 |
| | | C'est ce que je me dis aussi, c'est une série inconnu alors ils ne le font pas pour l'argent, on aura au moins des amateurs sincères de l'oeuvre (bon après moi les krostons...) |
| | | | Mael : | Allister : En même temps, cette idée bizarre d'adapter les Krostons en films quoi ! | idée tellement surprenante et incongrue (en general, vu les budgets du cinema, on adapte plutot des b.d. ayant un certain succes), que ce petit film m'en est sympathique |
| Mael, 20.08.2011 à 19:24 | 339469 |
| | | Charlier Brown : et alors, c'était top l'éclate ?
Allister : En même temps, cette idée bizarre d'adapter les Krostons en films quoi ! En tous cas comme ça ils me font vachement penser à rayman... |
| | | | C'est à peine si j'ose le dire mais... je suis allé voir Les Schrtoumpfs au cinéma... Voilà voilà voilà... Ça, c'est fait... |
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Ca a encore le temps d'être amélioré... |
| SydN, 26.05.2011 à 0:37 | 338434 |
| | | Alexandre Astier adapte Astérix en 3D:
source |
| | | | projection de tatsumi, d'eric khoo, d'apres vie et oeuvres de tatsumi yoshihiro, AU REFLET MEDICIS A PARIS
Jeudi 26 – 17h30 et Samedi 28 - 15h35
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| | | | SydN : | lanjingling : | SydN : | Mael : | Et surtout, à mes yeux car je n'en avais pas entendu parler, une doube page sur "Tatsumi", nouveau film d'Eric Khoo d'après l'œuvre du fameux mangaka. |
sur son oeuvre ou sur sa vie?
fiction ou biopic? |
tout ca a la fois d'apres cette source, et celle-ci |
heureusement que tu as précisé "tout à la fois" parce que j'aurais pas compris grand chsoes aux articles.
Néanmoins, merci :) | pour les non-anglophones, le film melange prises de vues reelles, pour les parties mettant en scene la vie de tatsumi (je l'appelle par son petit nom, je me permets cette familiarite puisque c'est le titre du film), et sequences de dessin anime, adaptations d'extraits de ses b.d.
on apprend aussi qu'eric khoo, avant de devenir realisateur, etait dessinateur de b.d. (meme pas referencees sur bubulle, quelle honte), et que c'est les b.d. de kumashiro qui ont ete pour lui un veritable declencheur artistique, d'ou ce film hommage, qui doit sortir tres bientot a singapour, et peut-etre sera a cannes |
| SydN, 03.03.2011 à 14:10 | 336897 |
| | | lanjingling : | SydN : | Mael : | Et surtout, à mes yeux car je n'en avais pas entendu parler, une doube page sur "Tatsumi", nouveau film d'Eric Khoo d'après l'œuvre du fameux mangaka. |
sur son oeuvre ou sur sa vie?
fiction ou biopic? |
tout ca a la fois d'apres cette source, et celle-ci |
heureusement que tu as précisé "tout à la fois" parce que j'aurais pas compris grand chsoes aux articles.
Néanmoins, merci :) |
| | | | SydN : | Mael : | Et surtout, à mes yeux car je n'en avais pas entendu parler, une doube page sur "Tatsumi", nouveau film d'Eric Khoo d'après l'œuvre du fameux mangaka. |
sur son oeuvre ou sur sa vie?
fiction ou biopic? |
tout ca a la fois d'apres cette source, et celle-ci |
| SydN, 02.03.2011 à 15:02 | 336883 |
| | | Mael : | Et surtout, à mes yeux car je n'en avais pas entendu parler, une doube page sur "Tatsumi", nouveau film d'Eric Khoo d'après l'œuvre du fameux mangaka. |
sur son oeuvre ou sur sa vie?
fiction ou biopic? |
| NDZ, 01.03.2011 à 21:52 | 336875 |
| | | La même semaine je vois:
Les petits ruisseaux (de Rabaté d'après Rabaté) et c'est vraiment pas mal (bien que moins bien que le bouquin).
Adèle Blanc-Sec (de Besson d'après Tardi) et c'est vraiment tout naze (et incomparablement moins bien que les bouquins). |
| Mael, 14.01.2011 à 16:14 | 335729 |
| | | Dans le dernier numéro des Cahiers du cinéma, pas mal de Bande Dessinée.
Couverture de Jean-Louis Floch et entretien avec le dessinateur à propos de ses affiches de cinéma, de manière plus intelligente et intéressante que dans le Pilote spécial cinéma.
Un bref article sur le Tintin de Spielberg et Jackson.
Et surtout, à mes yeux car je n'en avais pas entendu parler, une doube page sur "Tatsumi", nouveau film d'Eric Khoo d'après l'œuvre du fameux mangaka. |
| | | | une adaptation filmee de
va etre realisee en chine |
| Marie, 03.01.2011 à 13:29 | 335502 |
| | | SydN : | Je ne l'ai pas vu, mais j'avoue que ça ne m'a pas du tout attiré.
Un peu comme Gringo, je trouve que la culture japonaise est une thématique essentielle du bouquin. Ce n'est pas que pour l'ambiance, l'histoire de cet homme qui travaille trop, délaissant sa famille, c'est quelque chose qui a une vraie résonance au japon. Ca existe chez nous aussi, mais c'est moins "culturel".
Mais comme je suis un optimiste de nature, ça ne m'inquiète pas plus que ça, un peu naïvement, je fais confiance aux artiste, et je me dis que tout peut etre interessant si c'est bien traité. Cette transposition pourrait pourquoi pas apporter son lot de surprise comme le dit Taniguchi. Mais la vue des images m'a achevée. J'ai eu l'impression de voir la pub d'un mélo télévisé mal joué et mal filmé, ou une adaptation d'un livre de Marc Levy faites par un apprenti cinéaste, ce qui est guère mieux...
Donc du coup, ca me donne pas confiance en l'adaptation. Et donc je n'ai pas vu le film... |
Merci pour ta réponse, mais comme je préfère juger sur pièce j’ai profité du congé de la trêve des confiseurs pour aller le voir.
Alors, est-ce que l’adaptation dans un milieu culturel différent est une trahison ? Pas du tout. J’y ai retrouvé les propos de Taniguchi naturellement et sans aucun effort. Pour m’en assurer, après la séance je me suis replongée dans la lecture des 2 volumes du manga que je n’avais plus lus depuis au moins 7 ans. Evidemment il y a des différences puisqu’il s’agit d’un autre medium, mais tout ce qui est essentiel s’y trouve, même la délicatesse dans l’émotion du mangaka. Rien à voir avec un quelconque mélo de Marc Levy (pitié !)
Visiblement le film n’a pas disposé d’un budget colossal c’est vrai, mais l’image est belle et les acteurs sont bons. Tout au plus pourrais-je reprocher une ambiance un peu trop onirique qui passe trop rapidement sur les sensations concrètes, physiques ou émotionnelles de retrouver un corps d’enfant (avec les connaissances d’un adulte) que Taniguchi a su si bien exprimer dans la première partie. Ici on passe directement à l’obsession du jeune garçon d’empêcher son père de partir et c’est un peu trop insistant. La fin est également peu claire et laisse place a plusieurs interprétations contrairement au manga. Je ne sais pas si c’est délibéré mais je le regrette aussi.
Mis à part quelques réserves donc, ce film m’a fait passer un très agréable moment.
Au sujet du père qui travaille trop, je crois que tes souvenirs te trompent car il ne s’agit pas d’une cause de son départ mais plutôt d’une conséquence. En fait comme il ne veut pas laisser sa famille dans l’embarras il met les bouchées doubles afin que tout soit en ordre avant son départ. Comportement qui n’est pas typiquement japonais il me semble ;)
Je peux encore dire que pour le voir il faut le vouloir vu le peu de salles ou il est sorti, que les forums bd/manga n’en parlent quasi pas alors que les avis abondent un peu partout, et que les critiques ciné professionnels qui font la comparaison avec "Retour vers le futur" sont des crétins ayant un panel de références de la taille d’un timbre poste.
Mr_Switch : | Les dessins du héros (devenu Thomas) sont de Frank Pé. Je ne sais pas si ce n'est pas trop génant...? | Je dirais même que le choix est très judicieux car dans ce film il existe un lien très fort entre les bd de Thomas et un certain personnage féminin tout à fait dans le style que Frank Pé affectionne. Personnage au caractère totalement différent de l'original ce que certains japanophiles regretteront évidemment, alors que ce n'est qu'un détail :o)
La dernière chose à faire bien sûr aurait été d’y faire apparaître des dessins de manga.
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| gringo, 21.12.2010 à 8:53 | 335333 |
| | | Mr_Switch : | Les dessins du héros (devenu Thomas) sont de Frank Pé. Je ne sais pas si ce n'est pas trop génant...? |
Héhé. C'est vrai que dans la bande annonce, le dessin qu'il fait en classe ressemble furieusement à du Frank (00:44). A vrai dire, on dirait plus Manon que l'héroine du film. |
| effer, 20.12.2010 à 17:25 | 335328 |
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Quand même, belle pompe à fric! |
| effer, 20.12.2010 à 17:24 | 335327 |
| | | SydN : | Marie : | Dans les interviews que l'on peut lire sur le site officiel du film,, Taniguchi lui-même semble considérer ce changement de cadre tout à fait positivement. Bien sûr il est poli et ne veut pas desservir les intérêts du film, mais il paraît réellement excité par ce traitement non conventionnel. "Si le film avait été fait au Japon j'aurais tout de suite su à quoi il allait ressembler: ici au moins, pas de décalque, ce sera une bonne surprise j'en suis certain."
J'ai été également surprise en apprenant cette adaptation, mais au fond, le contexte est respectueux (quelques années après la guerre) et les thèmes importants sont universels. c'est peut-être la solution la plus honnête pour un réalisateur non-japonais qui risque fort de se planter en voulant jouer avec une sensibilité culturelle n'étant pas la sienne.
Quelqu'un a eu l'occasion de le voir ? Je serai très intéressée par des avis :) |
Je ne l'ai pas vu, mais j'avoue que ça ne m'a pas du tout attiré.
Un peu comme Gringo, je trouve que la culture japonaise est une thématique essentielle du bouquin. Ce n'est pas que pour l'ambiance, l'histoire de cet homme qui travaille trop, délaissant sa famille, c'est quelque chose qui a une vraie résonance au japon. Ca existe chez nous aussi, mais c'est moins "culturel".
Mais comme je suis un optimiste de nature, ça ne m'inquiète pas plus que ça, un peu naïvement, je fais confiance aux artiste, et je me dis que tout peut etre interessant si c'est bien traité. Cette transposition pourrait pourquoi pas apporter son lot de surprise comme le dit Taniguchi. Mais la vue des images m'a achevée. J'ai eu l'impression de voir la pub d'un mélo télévisé mal joué et mal filmé, ou une adaptation d'un livre de Marc Levy faites par un apprenti cinéaste, ce qui est guère mieux...
Donc du coup, ca me donne pas confiance en l'adaptation. Et donc je n'ai pas vu le film... |
J'en pense la même chose... |
| SydN, 20.12.2010 à 10:21 | 335314 |
| | | Marie : | Dans les interviews que l'on peut lire sur le site officiel du film,, Taniguchi lui-même semble considérer ce changement de cadre tout à fait positivement. Bien sûr il est poli et ne veut pas desservir les intérêts du film, mais il paraît réellement excité par ce traitement non conventionnel. "Si le film avait été fait au Japon j'aurais tout de suite su à quoi il allait ressembler: ici au moins, pas de décalque, ce sera une bonne surprise j'en suis certain."
J'ai été également surprise en apprenant cette adaptation, mais au fond, le contexte est respectueux (quelques années après la guerre) et les thèmes importants sont universels. c'est peut-être la solution la plus honnête pour un réalisateur non-japonais qui risque fort de se planter en voulant jouer avec une sensibilité culturelle n'étant pas la sienne.
Quelqu'un a eu l'occasion de le voir ? Je serai très intéressée par des avis :) |
Je ne l'ai pas vu, mais j'avoue que ça ne m'a pas du tout attiré.
Un peu comme Gringo, je trouve que la culture japonaise est une thématique essentielle du bouquin. Ce n'est pas que pour l'ambiance, l'histoire de cet homme qui travaille trop, délaissant sa famille, c'est quelque chose qui a une vraie résonance au japon. Ca existe chez nous aussi, mais c'est moins "culturel".
Mais comme je suis un optimiste de nature, ça ne m'inquiète pas plus que ça, un peu naïvement, je fais confiance aux artiste, et je me dis que tout peut etre interessant si c'est bien traité. Cette transposition pourrait pourquoi pas apporter son lot de surprise comme le dit Taniguchi. Mais la vue des images m'a achevée. J'ai eu l'impression de voir la pub d'un mélo télévisé mal joué et mal filmé, ou une adaptation d'un livre de Marc Levy faites par un apprenti cinéaste, ce qui est guère mieux...
Donc du coup, ca me donne pas confiance en l'adaptation. Et donc je n'ai pas vu le film... |
| | | | Les dessins du héros (devenu Thomas) sont de Frank Pé. Je ne sais pas si ce n'est pas trop génant...? |
| Marie, 19.12.2010 à 13:17 | 335299 |
| | | Dans les interviews que l'on peut lire sur le site officiel du film,, Taniguchi lui-même semble considérer ce changement de cadre tout à fait positivement. Bien sûr il est poli et ne veut pas desservir les intérêts du film, mais il paraît réellement excité par ce traitement non conventionnel. "Si le film avait été fait au Japon j'aurais tout de suite su à quoi il allait ressembler: ici au moins, pas de décalque, ce sera une bonne surprise j'en suis certain."
J'ai été également surprise en apprenant cette adaptation, mais au fond, le contexte est respectueux (quelques années après la guerre) et les thèmes importants sont universels. c'est peut-être la solution la plus honnête pour un réalisateur non-japonais qui risque fort de se planter en voulant jouer avec une sensibilité culturelle n'étant pas la sienne.
Quelqu'un a eu l'occasion de le voir ? Je serai très intéressée par des avis :) |
| gringo, 19.12.2010 à 12:07 | 335295 |
| | | Thierry : | Bien sur, l'ancrage japonais est indeniable dans le livre de Taniguchi, mais le recit et les questionnements du heros sont beaucoup plus universels, et ne sont pas specifiques a la culture extreme asiatiques.
Ce recit est transposables a peu pres partout, et il y aura des nuances sur l'ambiance et quelques details. Mais, en gros, le canevas sera le meme. Un peu comme "Bienvenu chez les ch'tis". Quand les americains l'adapteront, ils ne vont pas faire parler les ploucs du sud de biloutes parce que c'est comme ca dans le film de Dany Boon. |
D'accord, mais est-ce que ça sera intéressant?
J'ai peut-être une vue biaisée, un parce que je n'ai pas ri comme un petit fou à "Bienvenue chez les ch'tis" et, deux, que j'adore Taniguchi, et plus particulièrement ce qu'il y a de typiquement japonais chez lui.
Je ne crois pas qu'on puisse transposer tout et n'importe quoi. Il y a quelque chose dans la façon dont la vie japonaise est dédiée au travail et ce depuis l'école qui rend l'idée de passer à côté de sa vie plus poignante (et c'est d'ailleurs un thème que Taniguchi revisite dans d'autres livres). |
| | | | Attention spoilers sur la série The Walking Dead et le comic.
Je suis allé voir Harry Potter, et je me disais que la pire adaptation qu'on pouvait faire d'un titre c'était de faire du plan par plan jusqu'à rendre nauséeux le spectateur d'un tel copié/collé. Ben non, le pire c'est de ne pas lire un titre avant d'en faire l'adaptation.
Quand j'ai vu le premier épisode de The Walking Dead, je me suis dit que ça partait plutôt pas mal : si la trame était globalement la même, la mise en image était assez réussie, les petites libertés au sein de l'histoire suffisamment bien distillées pour éveiller l'intérêt du lecteur de la série. Le deuxième épisode mettait bien en place les problèmatiques inhérentes au groupe et à sa volonté de survie, même si elles apparaissaient relativement tôt par rapport au livre, créant ainsi une rupture de ton un peu trop raide entre la vie "normale" et la confrontation avec la nouvelle situation. Les tensions au sein du groupe étaient plutôt bien exploitées et réussissaient à faire une adaptation correcte, en ceci qu'elle était à la fois familière sans être trop proche, tout en exploitant des thématiques du livre (l'aveuglement isolationniste remplacé ici par le racisme, le côté boy-scout de Rick...). Bref, tout ceci fleurait bon le pari réussi.
Et puis patatra. Le quatrième épisode catastrophique vient doucher toutes les belles intentions. Une des clés de la réussite de la BD tient à sa volonté de rester le plus réaliste possible, en mettant de côté l'outrance de l'apparition des zombies évidemment. Comment réagit-on pour recréer une société quand tous les codes ont explosé ? La réponse des auteurs est clairement du côté de l'ultra-violence et que ce ne sont pas tant les zombies que les survivants qui représentent un danger. Et là, on nous balance une espèce d'hospice havre de paix où les criminels endurcis se réintègrent en secourant des petits vieux asthmatiques (vieux mythe du je me sens utile du coup, pouf, je suis gentil). Le reste de la saison sombre complètement en niant complètement à la fois le vernis de crédibilité qu'avaient voulu introduire les auteurs de la BD (pitié ! la reconstitution en 3D et en son et lumière de la transformation en zombie !) et, surtout, leur seule quête identifiée : survivre, quel qu'en soit le prix. La grandiloquence est un exercice trop compliqué pour être traité à la légère, les grands discours, s'ils sont présents dans la BD (tic d'écriture américain ?), servent plutôt à déterminer les chaînes de responsabilité qu'à déterminer des choix philosophiques. Dans la série, ils servent plutôt à cacher un manque criant d'imagination et un appauvrissement affligeant de l'histoire.
Un point de détail qui révèle l'incapacité des scénaristes à lire une histoire : la BD fait le choix d'une immersion violente dans une nouvelle réalité, Rick plongé dans le coma se réveille dans un univers qu'il ne connaît plus et dont il doit apprendre les règles le plus rapidement possible s'il veut survivre (vieux procédé narratif qui est une sorte de transposition de l'état du lecteur). Le premier épisode choisit de retranscrire presque scène à scène cet incipit, sans comprendre les implications que cela comporte. Du coup, quand on tombe sur le descriptif de ces jours où Rick est absent (volontairement le plus tus possible dans la BD), on détruit tout l'effet stylistique. En soi, ce n'est pas gênant de vouloir lever un peu le voile sur des éléments non précisés dans la BD, ça pourrait même être intéressant. Mais à ce moment-là, il faut prendre en compte ces éléments dans la narration et retravailler les incipits, sinon c'est tout pourri.
Je reconnais un mérite à cette adaptation ratée : celui de se poser la question de ce qui fait que la BD était réussie, et de dégager des axes de lecture de la BD. |
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Bon, je n'ai pas lu le bouquin de Posy Simmonds, alors je peux pas comparer, ni juger de la qualité de l'adaptation (si, parmi les 28 bulledairiens qui ont lu la BD, y'en a qui ont aussi vu le film, qu'ils n'hésitent pas à s'exprimer...). En revanche, je peux dire que c'est un bon Stephen Frears, qui m'a donné envie de lire la BD.
Frears est très à l'aise dans cet univers qui lui va comme un gant. C'est caustique, les dialogues claquent et l'interprétation est nickel. Mention spéciale à... non, à tous les acteurs en fait, de la charmante Gemma Arterton, qui incarne Tamara (décidément, entre Emily Blunt et Gemma Arterton, j'accuse un sérieux penchant pour les actrices anglaises en ce moment :o)), à la jeune Jessica Barden, qui semble promise à une belle carrière à venir, en passant par la belle brochette d'acteurs entre deux âges constituant le coeur du film. Bon, c'est pas un chef-d'oeuvre non plus, mais on passe un très bon moment.
Je subodore que la BD doit être plus sombre que le film, mais ça, je ne le saurais que quand je l'aurai lu... |
| | | | yuyu : | On n'en a pas entendu parler mais il y a l'adaptation de ce magnifique bouquin qui va bientot sortir. Par Rabaté himself
la belle ba |
A y est il est sorti !
Peut-être pour la fête du cinéma, mais a priori, ça ne me tente pas des masses. |
| effer, 18.06.2010 à 16:40 | 331913 |
| | | lanjingling : |
j'aime le ''film not yet rated''
c'est vrai, on sait jamais... |
Attention car "Le schtroumpf Noir" est devenu violet aux USA!
:-)) |
| | | |
j'aime le ''film not yet rated''
c'est vrai, on sait jamais... |
| pirik2, 18.06.2010 à 15:28 | 331911 |
| | |
Sourire du jour, merci! |
| yuyu, 30.05.2010 à 0:26 | 331547 |
| | | On n'en a pas entendu parler mais il y a l'adaptation de ce magnifique bouquin qui va bientot sortir. Par Rabaté himself
la belle ba |
| | | | chrisB : | Compléments sur les araignées :
1919 Les araignées, Le lac d'or
(Die Spinnen, der goldene see). Avec : Carl de Vogt (Kay Hoog), Lil Dagover (La prêtresse Naela). 1951 m
Le richissime Kay Hoog, yatchman de San Francisco, apprend, grâce à une bouteille à la mer, l'existence d'une cité Inca où se trouve un fabuleux trésor. Au très huppé Standard Club de San Francisco, il annonce qu'il part à sa recherche et refuse l'aide de la belle et intrigante Lio Sha. | encore une dragon lady http://en.wikipedia.org/wiki/Dragon_Lady_(stereotype) |
| chrisB, 26.04.2010 à 14:04 | 330915 |
| | | Compléments sur les araignées :
1919 Les araignées, Le lac d'or
(Die Spinnen, der goldene see). Avec : Carl de Vogt (Kay Hoog), Lil Dagover (La prêtresse Naela). 1951 m
Le richissime Kay Hoog, yatchman de San Francisco, apprend, grâce à une bouteille à la mer, l'existence d'une cité Inca où se trouve un fabuleux trésor. Au très huppé Standard Club de San Francisco, il annonce qu'il part à sa recherche et refuse l'aide de la belle et intrigante Lio Sha. La nuit, des inconnus dérobent le plan de la cité. Kay Hoog comprend très vite qu'une lutte impitoyable s'est engagée avec une mystérieuse organisation, les " Araignées", qui a délégué Lio Sha pour s'emparer du trésor. Dans les ruines du temple, Kay Hoog sauve la vie de la princesse Inca Naela; celle-ci en échange le cache. Lio Sha qui est arrivée, tombe entre les mains des Incas qui doivent la sacrifier au Soleil. Kay Hoog la sauve à son tour. Les hommes de l'organisation interviennent, tuent les sauvages et se ruent sur les richesses de la cité avant de s'entretuer. Kay Hoog et Naela s'échappent. Par vengeance, Lio Sha tue Naela. Kay Hoog la trouve quelques heures plus tard, une araignée sur la poitrine.
Les araignées, Le vaisseau au diamant
(Die spinnen, das brillantenschiff). Avec : Carl de Vogt (Kay Hoog), Ressel Orla (Lio-Sha). 2219 m
A la recherche d'un diamant qui doit leur permettre de dominer l'Asie, les Araignées dévalisent une banque. Kay Hoog, qui cherche maintenant désespérement à se vanger des Araignées, se lance à leur poursuite dans un "chinatown" souterrain, s'embarque à bord de leur navire et apprend que John Terry, un riche londonien, est en possession d'un plan révélant la cachette du diamant. Il ne peut malheureusement empêcher l'enlèvement d'Ellen, la fille de Terry. C'est après une escale aux îles Malouines qu'il retrouve le brillant, tandis que Lio Sha et les siens périssent dans un cratère maléfique. Kay Hoog libère la jeune Ellen et restitue le diamant à John Terry.
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| martin, 25.04.2010 à 16:38 | 330904 |
| | | Thierry : | il y a eu également des comparaisons entre les aventuriers de l'arche perdue et picsou de Carl Barks. Plus précisément la scène ou Indiana Jones est poursuivi par un rocher dans des souterrains. |
Carl Barks est en effet une influence revendiquée de Lucas. Voir sur le blog pmspg.
Les pièges du 1er épisode d'Indiana Jones rappellent ceux-ci :
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| effer, 25.04.2010 à 16:14 | 330903 |
| | | Merci de ces précisions sur "Les araignées" . |
| NDZ, 24.04.2010 à 22:32 | 330895 |
| | | effer : | je ne connais pas "Les araignées" de Fritz Lang. |
Deux de ses premiers films. Difficiles à voir, a priori.
effer : | Dans le genre "films exotiques" Fritz Lang a tourné le dyptique "Le tombeau indou" et "Le tigre d'Eschnapur" |
Deux de ses derniers films, qui reprennent apparemment des choses des araignées.
effer : | et le magnifique film d'aventures "Les contrebandiers de Moonfleet". |
Oui, je connais très bien. Il y aurait aussi des esquisses des contrebandiers dans les araignées.
Apparemment, au vu des spécialistes, les araignées est une sorte de récit fondateur de l'imaginaire Langien, un truc qu'il aurait écrit/mûrit adolescent et qui aurait été une compilation disparate de ses fascinations et lectures de l'époque. Verne, les récits d'aventure exotique, etc. |
| | | | il y a eu également des comparaisons entre les aventuriers de l'arche perdue et picsou de Carl Barks. Plus précisément la scène ou Indiana Jones est poursuivi par un rocher dans des souterrains. |
| effer, 24.04.2010 à 16:25 | 330885 |
| | | Depuis "King Kong", des "Tarzan aux "Mines du roi Salomon", pour les premiers qui me vienne à l'esprit, l'histoire du cinéma américain a donné plein de références pour les mirettes du jeune Steven Spielberg.
Adulte il n'aura plus qu'à suivre ses idées avec une bonne culture cinéphilique.
(Ces films, il pouvait les voir à la TV).
P.S. je ne connais pas "Les araignées" de Fritz Lang.
Dans le genre "films exotiques" Fritz Lang a tourné le dyptique "Le tombeau indou" et "Le tigre d'Eschnapur";
et le magnifique film d'aventures "Les contrebandiers de Moonfleet". |
| NDZ, 24.04.2010 à 15:51 | 330884 |
| | | Et pas de jeu de détournement sur ma pipe! |
| NDZ, 24.04.2010 à 15:48 | 330883 |
| | | En lisant un court article sur la prochaine sortie de "Le secret de la Licorne", l'adaptation de Tintin par Spielberg (et initialement Peter Jackson, mais en fait peut-être pas, il paraît), je me suis fait une petite remarque amusante sur le parcours de certains fils scénaristiques originels des fictions d'aventure:
- Spielberg a tourné "Les aventuriers de l'Arche perdu" (A) parce qu'il n'aurait pas pu avoir les droits de Tintin à l'époque. Or, je n'avais jamais vu le lien direct entre les deux choses, pour moi, de faible culture cinématographique, je voyais plutôt un lien de parenté évident avec "L'homme de Rio" (B): une grotte au trésor et ses puits de lumière, des postures ou mimiques Bébeliennes, etc. Mais je ne savais pas ce qui venait directement des incontournables du genre aventure exotique.
- Or, en finisant il y a quelques semaines "Les araignées" (Serpent à plumes, coll. motifs) roman/synopsis de Fritz Lang qui correspond à deux de ses premiers films, et surtout la postface de Georges Sturm qui fait référence à Tintin, le lien c'est recréé. Certains motifs ou détails scénaristiques de ce feuilleton (également paru dans les années 20 sous forme de roman à fascicule), semblent avoir été repris consciemment ou non par Hergé dans "Le secret de la Licorne" ou "Le temple du soleil". Si on met également de côté aussi l'ensemble des préjugés racistes insupportables de l'époque (1917-1919) qui on été conservés 20/30 ans plus tard... m'enfin, je ne vais pas insister et me prendre les foudres de Moulinsart au derch'
- Ainsi, à l'époque où l'on a une déferlent d'adaptations BD au ciné, n'aurait-on pas tout simplement un exemple inédit de ping-pong ancestral de motifs visuels/séquences narratives/stéréotypes de genre (aventure exotique) entre BD et ciné? Le cinéma de Fritz Lang ayant inspiré Hergé qui aurait inspiré Spielberg? En même temps, les ressemblances entre "Les araignées", feuilleton dans lequel le héros Kay Hoog est un Indiana déjà finalisé et certaines séquences qui ne passent pas par la case Tintin (la fuite par les airs du héro poursuivit, entre autres) pourraient nous indiquer que Spielberg est allé s'abreuver directement à la même source... on aurait alors un cas classique de reprise filmique (note, "Les araignées" semblent avoir pas bien marché) avec un léger détour par le 9° art. Un accident? Un détail.
- Même si les clichés, stéréotypes ou motifs ont sûrement un parcours plus large (centaines/milliers de romans, d'illustrés, de films de série B décalques les uns des autres d'une "aventure exotique", avec jungle, machette, chemise qui colle au corps et trésors perdus), l'hypothétique dialogue entre trois auteurs majeurs (Lang, Hergé, Spielberg) donne vie à une flux/reflux qui pourrait être exemplaire de la circulation des images, à travers des cultures de l'image. En même temps, il y a peut-être des dizaines d'études universitaires sur le sujet, et comme mon intérêt pour la chose est plutôt récente, je suis sec en référence... et en coïncidences de ce type certainement déjà relevées.
Bon, c'est moins marrant que les séquences de Bouzard dans le dernier Fluide Or Série spécial adaptation de les BD au cinéma, mais bon, ça m'amusait alors je voulais le partager.
Oncle NDZ, avec sa pipe, au coin du feu. |
| | | | mais on parel la d'habillage, pas de la thematique profonde. Bien sur, l'ancrage japonais est indeniable dans le livre de Taniguchi, mais le recit et les questionnements du heros sont beaucoup plus universels, et ne sont pas specifiques a la culture extreme asiatiques.
Ce recit est transposables a peu pres partout, et il y aura des nuances sur l'ambiance et quelques details. Mais, en gros, le canevas sera le meme. Un peu comme "Bienvenu chez les ch'tis". Quand les americains l'adapteront, ils ne vont pas faire parler les ploucs du sud de biloutes parce que c'est comme ca dans le film de Dany Boon. |
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