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  oslonovitch
| Suite de la saga Sambre avec « Je sais que tu viendras ».
On découvre un peu plus le caractère acariâtre de la sœur de Bernard, et surtout les origines encore obscures de la sublime Julie. Yslaire donne à celle-ci peut-être le plus beau rôle féminin de l’histoire de la BD. Et c’est à tel point qu’elle étouffe un peu Bernard qui semble complètement dépassé par les évènements. Leur passion qui reste le soubassement de cette histoire n’en est que plus intrigante, et plus alléchante pour le lecteur.
Le personnage principal de Julie prend encore plus de profondeur dans ce deuxième tome et on se rend compte de la malédiction qui s’abat sur elle, contrepartie de sa beauté dont la couleur des yeux n’est que l’achèvement physique, la continuité de son âme et la marque de son destin.
Yslaire parvient à sublimer ses personnages et d’une Julie issue du ruisseau, voleuse et pataugeant dans la fange des exclus, il fait une icône de féminité et même de pureté. La qualité du scénario ne fait pas que gommer ce paradoxe, il le pose en évidence et magnifie les troubles de l’âme qui conduisent aux égarements du cœur.
Et comme si ça ne suffisait pas, le dessin reste spectaculaire, toujours subtil et nuancé, à la fois discret et raffiné, il fait plus que soutenir la poésie et la justesse du propos, il le véhicule avec un rare talent qui ne peux que laisser pantois. |
bourle
| Julie est monté à Paris, elle veut rencontrer le vicaire qui ne serait autre que son père. Bernard a son tour doit monté à Pais contre son gré, la vente d’une demeure doit se faire. La mort de Madame et la perte de la vue de Sarah le contraint de s’y rendre seul où il aura la « joie » de participer aux soirées mondaines. Julie est devenue modèle et lui vit à quelques pas d’elle sans le savoir.
Yslaire n’a pas perdu de son talent. L’intrigue est toujours aussi bonne, bien que l’histoire n’avance pas à la vitesse que je souhaiterais. Il nous fait faire la rencontre de nouveaux personnages haut en couleurs tel que Olympe de Castelbalac ou encore Egon Valdieu. Le romantisme prédomine toujours dans cette série et les couleurs utilisé n’y ai pas pour rien. Yslaire dessine toujours aussi bien les paysages comme les visages. Les couleur sont simplement fantastique, on ne s’en lasse pas.
Une très bonne continuation et une très belle série. |
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