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© Dupuis

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Fesses d'argile & fils
ScénarioSeron Pierre
DessinSeron Pierre
Année1999
EditeurDupuis
SérieLes Petits Hommes, tome 36
autres tomes... 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 ...
Bullenote [détail]

 

1 avis

rohagus
Une grande partie de cet album est relativement divertissante.
Certes, son intrigue part d'un postulat très « facile » : un gamin indien est doté de pouvoirs surpuissants, globalement il peut (ou du moins le scénariste lui permet de) faire tout ce qu'il veut quand il le décide. C'est censé être un pouvoir d'illusionniste mais il est aussi capable de léviter, de faire voler et diriger contre la volonté de son pilote un coléoptère des Petits Hommes, etc. Mais suivre son arrivée en Europe, ses petites démêlées contre un traître, sa rencontre avec les Petits Hommes et leur voyage en Amérique n'est pas déplaisant.
Cela donne quand même assez l'impression que Séron avait envie de dessiner des décors américains et de mettre en scène des Peaux-Rouges à l'ancienne. Ces derniers ne sont d'ailleurs pas très crédibles avec leurs signaux de fumée, leurs cache-sexe, leurs plumes et leurs tipis en 1999, même si l'auteur essaie de contrebalancer ça en expliquant que c'est un choix de vie de leur part et qu'ils disposent sinon de toute la technologie moderne. En tout cas, Renaud se fait lui-même la réflexion que l'intrigue se borne grandement pour les Petits Hommes à n'y être que des figurants, comme participants d’un voyage organisé où ils n'auraient rien d'autre à faire qu'être spectateurs et s'ennuyer un peu.

C'est sur la fin que ça se gâte vraiment. Une fois les protagonistes arrivés dans la réserve indienne, on dirait que Seron n'avait plus trop d'idées et a essayé de combler le vide jusqu'à la fin de l'album. Des méchants, n'ayant rien à voir avec ceux du début de l'album, sortent du chapeau, pas plus crédibles avec leurs Cadillac qu'avec leur haine des Indiens que l'on dirait issue du XIXe siècle. Il y a aussi cette météorite dont les pouvoirs magiques « répondent », comme par hasard, à celle des Petits Hommes qui, comme par hasard, en avait amené un bout avec eux.
Il y a trop de facilités et de péripéties bidons dans le dernier tiers de l'album. Cela gâche un album qui n'avait pas si mal commencé.
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