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© Dupuis

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20 mille lieues sous les terres
ScénarioSeron Pierre
DessinSeron Pierre
Année1997
EditeurDupuis
SérieLes Petits Hommes, tome 33
autres tomes... 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 ...
Bullenote [détail]

 

1 avis

rohagus
Si je devais résumer l'idée que je me fais de cet album, je parlerais d'un divertissement lourdement artificiel bourré de facilités et d'invraisemblances.

J'ai commencé ma lecture par une légère surprise, celle de découvrir que Renaud avait encore une mère, qu'elle était restée chez les grands et qu'il pouvait aller la voir comme un fils classique en n'oubliant pas de se faire grandir au passage. Donc sa mère ne sait pas qu'il est petit, et donc Renaud n'a jamais eu l'idée ou l'envie de lui proposer de venir vivre à Eslapion avec les Petits Hommes... Soit...
Passé ce constat et une introduction d'album basique mais pas mauvaise, les choses se gâtent quand Renaud arrive chez le professeur chez qui loge sa mère et que l'intrigue se met vraiment en place. Et là, patatras, l'accumulation de facilités scénaristiques m'est tombé dessus jusqu'à la toute dernière page. Ce qui va suivre dévoile un peu l'intrigue mais comme tout repose sur ces idées, je me fais un devoir dans cette critique d'afficher à quel point elles sont en toc. On trouve donc un ennemi invisible, et pourquoi ? Parce qu'il est en verre ? Ah bon, le verre est invisible ? Ben pas vraiment puisque quand Renaud apprend qu'il est en verre, finalement il le voit plus ou moins. Et pourquoi il est en verre ? Ah ben parce qu'il est issu d'un peuple à la physiologie différente qui s'est vitrifié à la chaleur. Ah mais comment ça se fait ? On s'en fout ? Ok. Et cet autre peuple qui vit aux côtés du premier, il sort d'où ? On s'en fout ? Et sa technologie étrange malgré son côté homme préhistorique, elle sort d'où ? On s'en fout ? Et quel est le but du méchant au fait ? Obtenir une sorte d'arme ultime ? Ah ben pourquoi faire au fait ? On s'en fout ? Et ça continue, encore et encore, dans les péripéties artificielles et les situations sans aucune vraisemblance. Un scénario truffé de facilités, qui plus est entaché d'une narration trop brusque qui empêche toute éventuelle émotion « aventuresque » de s'installer. Aucun frisson quand la formidable tour de verre surgit majestueusement du fond de l'océan, aucun sens de la découverte, du suspens ou quoi que ce soit. Et de l'humour très bas de plafond. « Hu hu, le bonhomme invisible il claque les fesses de la fille qui du coup gifle le voisin, du jamais vu (c'est le cas de le dire) ! »

Alors à noter au rayon des originalités quelques personnages des autres séries de Spirou en guest star, à savoir L'Agent 212 et Natacha qui apparaissent le temps d'une ou deux planches...
Mais à part ça, c'est ce que j'appelle du gros divertissement qui tâche.
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