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| Otcho et Kakuta partent à la recherche du docteur Yamane. Otcho se souvient de son camarade d'école primaire qui voulait devenir médecin. De son côté, le manager de Haru, le chanteur de l'hymne officiel de la prochaine exposition universelle, commence à avoir de sérieux soupçons sur l'identité d'Ami…
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  Clipitar
| Eh bien depuis le début on est constamment agacé par Urasawa, mis sur de fausses pistes, ou entraînés dans des dédales qui finissent toujours par être plus compliqués qu'on pourrait d'abord le croire.
Ce 12e volume, d'une certaine façon, donne plus de pièces du puzzle que tous les autres. Il renvoit à des événements qui remontent aux tous premiers tomes. Et pour la première fois, Urasawa nous force littéralement à re-feuilleter le début avec un nouvel éclairage.
Sans en dire plus, précisons que l'auteur est d'une très grande honnêteté. Dans ce genre de feuilleton, il n'est pas rare que nous, pauvres lecteurs, soyons manipulés par des détours qui quelque fois s'avèrent outrageusement trompeurs. Ici, tout fonctionne à merveille, tout est étonnamant limpide. Urasawa mérite tout notre respect.
Il y a un phylactère, dans un des cinq premiers tomes -- je reste volontairement flou -- qui donne une clé tellement gratuitement, c'est à se demander comment on a pu laisser passer ça.
À moins que la vérité ne se complique encore davantage au numéro 13? |
pikipu
| Ehéhé...
En voilà du beau monde dans ce volume. Et il s'en passe des choses.
Ehéhé...
On part toujours du principe qu'un Urasawa ça sera toujours une lecture assez plaisante, l'attente de quelques mois renforçant de toute façon cette découverte.
Et puis on se rend compte qu'on a sous-estimé ce plaisir.
Ici, il est énorme.
Comment Urasawa réussit-il à faire vieillir ses personnages? Est-ce qu'il bosse avec les logiciels de vieillissement - en version améliorée en plus - de la police américaine? Et l'efficacité de son découpage? Et son scénario? Il a trouvé une lampe magique et on lui a accordé tous ses voeux?
Ce tome 12 nous donne l'impression que la fin se rapproche. On relit les volumes du début. Eh oui, tout marche, c'est crédible, c'est bien vu. C'est du grand Urasawa.
Je suis désormais devant ma librairie. J'y campe.
En attendant la sortie du tome 13... |
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