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© Delcourt

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Tome 1
ScénarioIwahara Yuji
DessinIwahara Yuji
CouleursNoir et Blanc
Année2009
EditeurDelcourt
CollectionMangas
SérieLe Monde de Misaki, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3
Bullenote [détail]

 

1 avis

herbv
Misaki Makishima, une jeune collégienne, vient d’hériter de la maison familiale du côté de feu sa mère. Elle s’y installe avec son père, Kyôshi, qui en profite pour fuir Tôkyô qu’il ne supporte plus. Lors de son arrivée dans leur nouvelle demeure, elle a la surprise de constater qu’Aoi Nishioka, la notaire chargée de la transmission de l’héritage, et son père se connaissent et sont un peu trop proches à son goût. Mais cela n’est rien comparé à l’étonnement qu’elle ressent le lendemain lorsqu’elle rencontre une étrange créature vivant dans le lac voisin. Serait-ce Hohopo, le monstre marin supposé y habiter ? Il est bien trop petit et mignon pour cela. En plus, il a la faculté de se transformer en petit garçon quand on l’embrasse. Misaki décide de le garder et de l’élever avec Sanae Ôkouchi, sa nouvelle camarade de classe. Son père, sur les conseils d’Aoi, ne semble pas vouloir s’y opposer malgré l’étrangeté de la situation.

Le Monde de Misaki est un manga de Yûji Iwahara connu en France pour, notamment, Le Roi des ronces publié chez Soleil et Nekoten édité par Asuka. On retrouve donc avec un grand plaisir le graphisme à la fois rond et anguleux, charmant et vivace de l’auteur qui est mis ici au service d’une histoire dont on a le plus grand mal à deviner les tenants et les aboutissants. Loin d’être une gêne, ce manque de repères est stimulant pour l’imagination, plusieurs directions pouvant être prises par le mangaka tant il multiplie les pistes dans ce premier volume d’une série qui en totalise trois. Est-ce une histoire fantastico-policière comme le laisse penser l’intrigue de l’enlèvement ? Ou bien, est-ce une allégorie écolo-fantastique sur l’invasion d’une bourgade campagnarde bien tranquille par la ville et de ses problèmes ? Ne serait-ce pas tout simplement une fable sur l’amour des enfants ? Impossible de le dire pour l’instant pour notre plus grand plaisir.
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