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Tintin aussi c'est sur Bulledair. [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7
| | | | Thierry : | Charlie Brown : | Foi de tintinophile ! :o)) |
Tu devrais changer de pseudo, parce que se réclamer de ce tâcheron de Schultz pour un tintinophile, c'est l'aplpha et l'oméga de la faute de gout :o) |
Ha Ha Ha ! Que neni, cher Thierry. Formellement, le tintinophile est un adepte de la "ligne claire". Je dirais même plus, le tintinophile est fasciné par la "ligne claire" ! Or, quoi de plus "ligne claire" que les Peanuts du grand Charles Monroe Schulz ? Une autre fascinante perfection formelle du genre.
Tintin et les Peanuts représentent aussi deux univers parfaitement identifiables, maîtrisés, méticuleusement construits au fil du temps, deux univers qui se suffisent à eux-même, dans lesquels le génie éclate de toute part. Deux univers qui posent des bases, des jalons, et qui finissent par devenir naturellement incontournables, chacun à sa façon.
Ce sont des sources inépuisables de bonheur et de réflexion, sans avoir l'air d'y toucher. Un petit théâtre de la vie, un léger mode d'emploi, dont les relectures n'altèrent en rien le bonheur simple de la première lecture. (Et puisque ça causait "philosophie" en dessous là, je pense qu'il y aurait plus a dire sur la philosophie chez les Peanuts que sur la philosophie dans Tintin, mais bon...)
Bref, normalement, le tintinophile ne peut qu'apprécier, voire vénérer, Charles M. Schulz. Et s'il ne le peut pas, c'est que le tintinophile est un con (chose pas si rare que cela, hélas...)
Hergé et Schulz sont de parfaits alpha et omega de la bande dessinée. Et cela ne souffre aucune contradiction, aucune discussion. Fermez le ban.
(Cela dit, j'ai parfois honte d'avoir lamentablement usurpé l'identité de ce bon vieux Charlie Brown, même si je me suis toujours reconnu dans ce bon vieux Charlie Brown... J'ai pensé à me suicider virtuellement pour endosser une autre peau moins intouchable, mais j'ai la flemme de tout rebullenoter mes lectures... :o)) |
| | | | Thierry : | extrait de l'article de Xavier, qui est assez clair
"La question posée à Pierre Michon se plait d’ailleurs à prendre des faux-airs de sacrilège : « Comparé aux autres grands auteurs de BD (Hugo Pratt, Jacobs, Goscinny...), Hergé n’est-il pas le degré zéro de l’écriture ? » On retient son souffle, avant que la réponse ne tombe : « Tintin n’est que style au contraire, à tel point qu’on ne le voit pas puisqu’il est partout, il est la totalité de la forme visible. [...] C’est la forme d’un genre amené à sa perfection au moment même de son invention ». On est rassuré, Hergé est bien toujours un génie, mieux même, il y a du divin là-dedans : Fiat lux, et lux fit, en quelque sorte."
sous-entendu, Hergé à inventé la bande dessinée (au moment même de son invention). Toppfer, Caran d'Ache, McKay, Masereel ? Fi !
Sous-entendu bis, Hergé représente l'Absolu, l'Ultime... Y-a-t-il une seule forme d'expression artistique où une eouvre, une seule, puisse représenter sa quintescence ? Si c'est le cas, cette forme artitisue est d'une pauvreté pitoyable, et les autres, ceux qui tentent de s'exprimer maladroitement après Le Maître, de pauvres tanches.
Une phrase, une seule, mais elle synthétise la vision (le fantasme ?) de Moulinsart: un Hergé alpha et oméga de touet chose dessinée. |
Pour me faire l'avocat de Pierre Michon : dire qu'une oeuvre est parfaite dans son genre ne veut pas dire que les oeuvres d'après n'apportent rien. Et puis si c'est "parfaite au niveau de la ligne claire" on peut difficilement le contredire, et c'est pas pour ça que Swarte est une tanche. Il faut parfois se faire à l'idée qu'une oeuvre a un potentiel indépassable : par exemple je ne crois pas qu'il y aura un jour un meilleur album punk que l'archi-classique Never Mind the Bollocks, mais ce n'est pas pour ça que je dénigre tout ce qui a été fait après ni que je crois à l'impossibilité de l'expérimentation. En fait on sait très bien ce qui pousse certains à ne pas aller plus loin qu'Hergé : l'idée arrêtée qu'ils ont de la BD en tant que "genre", et pour régler cela radicalement je pense qu'il faut abandonner toute idée de "genre", position que n'aiment pas du tout les 'pro-spécificité de la BD' j'en suis conscient. |
| | | | Charlie Brown : | Foi de tintinophile ! :o)) |
Tu devrais changer de pseudo, parce que se réclamer de ce tâcheron de Schultz pour un tintinophile, c'est l'aplpha et l'oméga de la faute de gout :o) |
| | | | Thierry : | on en parle sur du9, et ça ne donne pas envie.
|
On n'en parle rien du tout, oui.
Je te rappelle que quand j'ai écrit ça :
Charlie Brown : | Toute la semaine, Les nouveaux chemins de la connaissance, sur France Culture, ont fait leur rentrée en compagnie de Tintin.
Une série de 5 émissions intitulée "Tintin au pays des philosophes".
C'est réécoutable et podcastable sur le site de l'émission. |
Je ne pointais que l'émission de France Culture.
Ce dont ni Xavier Guilbert dans son article, ni les intervenants du forum ne causent à aucun moment.
Le numéro de Philosophie magazine, je ne sais pas ce qu'il vaut (pas grand-chose, sans doute, comme le dit Xavier). Je l'ai juste feuilleté 5 minutes en kiosque et, vu la taille minuscule des articles, j'ai décidé que ça ne valait pas le coup de l'acheter.
Je n'ai pas encore pu écouter l'émission de Raphaël Enthoven, mais je voulais la signaler car, a priori, une émission de France Culture, déroulée sur 5 heures, me semblait plus intéressante qu'un magazine avec une poignée d'articles vite torchés. (Cela dit, quand je l'aurais écoutée, je trouverais peut-être ça complètement naze aussi.. :o))
Thierry : | Le piédestal sur lequel Tintin est placé n'a finalement que deux conséquences:
Rendre Moulinsart insupportable de suffisance dans sa folie monomaniaque de la pensée unique tintinophique et donner une impression en creux pour ceux qui ne connaissent pas la bande dessinée que Hergé représente le sommet, la perfection, l'inégalable graal derrière lequel les autres auteurs ne peuvent qu'échouer à rejoindre le Maître. C'est avoir une vision profondément méprisante de la bande dessinée en général et de tous ceux qui en font en particulier. |
Thierry : | Sous-entendu bis, Hergé représente l'Absolu, l'Ultime... [...] Une phrase, une seule, mais elle synthétise la vision (le fantasme ?) de Moulinsart: un Hergé alpha et oméga de touet chose dessinée. |
Ah mais Hergé représente le sommet, la perfection, l'inégalable Graal derrière lequel les autres auteurs ne peuvent qu'échouer à rejoindre le Maître ! Il EST l'Absolu, l'Ultime ! Il EST l'alpha et l'omega ! Il serait peut-être temps que vous vous en rendiez compte, bande de dégénérés ! :o)
(Tu métonnes que t'aimes plus la bande dessinée si tu n'es pas capable de reconnaître ce qui crève les yeux ! Foi de tintinophile ! :o)) |
| | | | Aba Sourdi : |
Docteur C : Argh, je ne suis pas du tout spinoziste, tu tombes mal ! |
C'est bien ce que je craignais : tu parles d'essence d'un point de vue phénoménologique, il n'y pas vraiment d'autre option. C'est un courant de pensée que je combats, ça tombe effectivement très mal.
Il y a quand même une focalisation mortifère sur Tintin, avec le dispositif Moulinsart S.A., je rejoins plutôt le point de vue de Xavier Guilbert, a priori, ha ha. |
| | | | extrait de l'article de Xavier, qui est assez clair
"La question posée à Pierre Michon se plait d’ailleurs à prendre des faux-airs de sacrilège : « Comparé aux autres grands auteurs de BD (Hugo Pratt, Jacobs, Goscinny...), Hergé n’est-il pas le degré zéro de l’écriture ? » On retient son souffle, avant que la réponse ne tombe : « Tintin n’est que style au contraire, à tel point qu’on ne le voit pas puisqu’il est partout, il est la totalité de la forme visible. [...] C’est la forme d’un genre amené à sa perfection au moment même de son invention ». On est rassuré, Hergé est bien toujours un génie, mieux même, il y a du divin là-dedans : Fiat lux, et lux fit, en quelque sorte."
sous-entendu, Hergé à inventé la bande dessinée (au moment même de son invention). Toppfer, Caran d'Ache, McKay, Masereel ? Fi !
Sous-entendu bis, Hergé représente l'Absolu, l'Ultime... Y-a-t-il une seule forme d'expression artistique où une eouvre, une seule, puisse représenter sa quintescence ? Si c'est le cas, cette forme artitisue est d'une pauvreté pitoyable, et les autres, ceux qui tentent de s'exprimer maladroitement après Le Maître, de pauvres tanches.
Une phrase, une seule, mais elle synthétise la vision (le fantasme ?) de Moulinsart: un Hergé alpha et oméga de touet chose dessinée. |
| | | | Bon, je crois que je n'ai plus qu'à le lire, histoire de ne pas trop verser dans le Pierre Bayard. :) |
| Xavier, 03.09.2010 à 14:17 | 333230 |
| | | @Aba Sourdi: Comme je l'indique dans mon texte, ce qui me choque le plus dans ce hors-série (que j'ai lu en intégralité), c'est la manière dont Hergé est présenté comme unique représentant de la bande dessinée. Sur 100 pages, on a juste une question qui évoque d'autres auteurs, pour les écarter aussitôt.
Alors oui, il y a marqué "Tintin" sur la couverture, oui, c'est le sujet du truc, donc c'est normal que l'on en parle. Mais l'impression que j'ai eu, c'est qu'on en parle en faisant bien attention d'écarter au maximum tout ce qui pourrait être bande dessinée, Hergé (et Tintin) devenant l'unique apex du médium -- comme s'il y avait eu une génération spontanée, et puis plus rien par la suite. Et bien sûr, une oeuvre totale, englobante, parfaite, présentée dans les textes du numéro d'une manière qui amène à se demander si la réalité n'essaierait pas parfois d'imiter Tintin, tellement il y a tout dans Tintin. Sur 100 pages, ça touche à l'overdose, et c'est dommage que ces brillants esprits ne s'essayent pas à lire d'autres bandes dessinées dans lesquelles ils pourraient trouver les mêmes richesses.
Ensuite, ce que je ne sais pas, c'est si cette approche a été demandée (exigée?) par Moulinsart, histoire de s'assurer une promotion sans partage. Ou si (et c'est pour cela que je m'arrête sur la citation de Pierre Michon), c'est un travers des tintinophiles qui n'arrivent pas à aller voir plus loin que le sujet de leur passion.
Et puis pour finir, c'est un peu le principe des "Vues Ephémères", que de prendre un sujet précis, de partir d'un détail peut-être, et d'essayer de creuser et de développer un soupçon de réflexion. |
| | | | Mael : | Mais le côté, on fait Tintin l'été vu que c'est l'été alors on fait un truc plus cool est indubitable. |
D'accord avec ça, mais alors il faut savoir ce que l'on reproche : de considérer Tintin comme un bête truc ludique ? Bah c'est quand même plus ludique que la Critique de la Raison Pure, on ne peut pas nier ça. De ne pas parler d'autres BD ? Bah ça irait pas trop dans l'esprit vu que la BD moderne n'est la plupart du temps plus si 'cool-enfantine' que ça heureusement. En fait, la seule chose vraiment risible dans ce que semble représenter ce numéro c'est l'éternel grand écart 'c'est très sérieux / mais c'est quand même marrant' concernant la BD, et à ce niveau-là je rejoins monsieur Guibert. À la limite je préférerais qu'ils disent carrément que Tintin n'était qu'un truc pour gamins, et ça se défend. Mais la solution ne me semble pas être de vouloir absolument parler de 'la BD pour la BD', cela ne règlerait rien et ne ferait qu'encore plus ghettoïser la chose, tant que la vision sur cet art sera biaisée. Bref, si Philosophie Magazine se fout de la BD moi ça me dérange pas, mais alors ils aurait dû aller au bout de leur logique et ne pas verser dans une maquette BD qui pue le fétichisme puéril.
Docteur C : Argh, je ne suis pas du tout spinoziste, tu tombes mal ! |
| | | | Je pense le plus grand mal de Philosophie magazine en général, pour en avoir lu quelques numéros. En outre, le Magazine littéraire, illustre exemple, a publié assez d'articles de qualité philosophique, de brillantes études sur des philosophes, des écrivains, pour envoyer bouler très loin la bouillie pour ménagère de moins de 50 ans qui croit penser que contient Philosophie magazine. Les champs du savoir ne sont pas clos, les domaines d'objet ne sont pas imperméables. Il faut se méfier des étiquettes.
Sur cette question de Tintin une fois de plus idolâtré, je ne sais pas, je n'ai pas lu le magazine, mais je suis prêt à croire Xavier Guilbert sur parole, tant Philosophie magazine m'a déjà habitué à un discours mou, léger, lénifiant, sans saveur ni profondeur. Que Pierre Michon ait quelque chose à dire de vraiment pertinent sur Tintin, je ne suis pas sûr non plus. D'ailleurs Pierre Michon est écrivain.
Il n'y a pas d'essence de Tintin. D'Hergé peut-être, par la puissance qui le traverse. Lis Spinoza, Abasourdi.
Il est un peu court l'entretien avec Texier, étonnamment, mais en effet ça fait plaisir, merci Maël. |
| Mael, 03.09.2010 à 13:42 | 333227 |
| | | Je ne l'ai pas lu non plus le bouquin mais a priori le plus regrettable c'est que les études en question n'apportent rien de nouveau sur le sujet. Mais le côté, on fait Tintin l'été vu que c'est l'été alors on fait un truc plus cool est indubitable.
Pour Texier de rien, ça me semblait indispensable aussi, et il est bavard le bougre ! |
| | | | Mouais, pour moi cet article cherche trop la petite bête et se laisse aveugler par un angle de vue "militantisme pro-BD" qui n'a pas lieu d'être quand il est question d'une étude qui ne concerne que Tintin et dont le but n'est donc pas d'analyser un art en tant que tel mais d'interpréter une oeuvre selon un certain angle, ici philosophique. C'est l'éternelle question de savoir si c'est pertinent ou pas de vouloir répéter "Tintin c'est de la BD, et la BD c'est pas n'importe quoi regardez" ou s'il faut au contraire se foutre du champ de création auquel appartient Tintin pour simplement se concentrer sur son essence. Je n'ai pas lu la revue en question, mais il me semble que dans une approche philosophique on peut se passer de notions comme la narration qui ne sont pas l'objet du problème. Bref, si ça avait été Littérature Magazine j'aurais compris la grogne, mais là c'est Philosophie Magazine donc je trouve ça excessif.
Sinon rien à voir mais un grand merci à Maël pour son interview d'Olivier Texier sur le même site, depuis le temps qu'il méritait ça ! |
| | | | on en parle sur du9, et ça ne donne pas envie.
Le piédestal sur lequel Tintin est placé n'a finalement que deux conséquences:
Rendre Moulinsart insupportable de suffisance dans sa folie monomaniaque de la pensée unique tintinophique et donner une impression en creux pour ceux qui ne connaissent pas la bande dessinée que Hergé représente le sommet, la perfection, l'inégalable graal derrière lequel les autres auteurs ne peuvent qu'échouer à rejoindre le Maître. C'est avoir une vision profondément méprisante de la bande dessinée en général et de tous ceux qui en font en particulier.
Un peu comme si De Vinci était considéré comme le peintre ultime et que tout ceux qui ont suivi ne sont que des nains.
La conclusion de Xavier Guilbert, comme quoi il serait temps de "tuer le père", n'en paraît que plus indispensable. |
| | | | Toute la semaine, Les nouveaux chemins de la connaissance, sur France Culture, ont fait leur rentrée en compagnie de Tintin.
Une série de 5 émissions intitulée "Tintin au pays des philosophes".
C'est réécoutable et podcastable sur le site de l'émission. |
| effer, 07.11.2009 à 16:56 | 326216 |
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Encore du travail pour Rodwell and Co, hé, hé.... |
| | | | Mmmmm, théoriquement, si des éléments significatifs changent (type couverture) tu es censé demander un nouvel ISBN en France... Dans la pratique, c'est peu fait. |
| zewed, 19.08.2009 à 9:58 | 324030 |
| | | Le copyright ainsi que l'isbn et le dépôt légal ne change jamais lors d'une réimpression. Que tu aies une édition de 1977 ou de 2009, il portera le même copyright.
après on peut se poser la question de quelle est la frontière entre une réimpression et une nouvelle éditions. (je crois que c'est quand la couverture change).
Les réimpressions actuelles portent encore leurs copyright d'époque.
Les changements majeurs sont surtout à chercher dans les onomatopées, dans les "?" et les "!". La plupart sont simplement repassés en noir pour faciliter les continuations de tirages. En fait, des corrections (souvent minimes et insignifiantes) ont été apportées a chaque réimpression. |
| grimmy, 19.08.2009 à 8:11 | 324028 |
| | | Je viens de découvrir ton post. Ce soir je regarderai chez moi et je comparerai aussi et te dirai ce que j'ai. J'ai également les deux petits ouvrages indspensables et les fac similés des éditions originales couleurs des deux titres. A mon avis, la comparaison s'est faite avec la première édition couleur. Je vais essayer de savoir également si Hergé a refait les textes au fur et à mesure des réeditions couleurs... (c'est que c'est compliqué, Tintin !!) |
| | | | Bon, vu que personne ne semble en mesure de répondre à ma question dans l'immédiat (2 jours après, je considère qu'on est encore de l'immédiat), je m'en vais donc dialoguer avec moi-même... :o)
Je viens d'écumer vite fait quelques sites internet causant du Secret de la Licorne, mais pas un pour m'éclairer, la plupart se contentant de répéter benoîtement que la version couleur de 1943 sera la version définitive jusqu'à aujourd'hui !
Le seul truc qui me rassure, c'est l'intervention d'un internaute sur ActuaBD, Mr_Blue, qui fait à peu près la même remarque que moi dans les réactions suivant l'article d'un dénommé Richard Langlois en juin 2007. Mr_Blue pose la même question que moi et, plus de 2 ans après, personne ne lui a répondu !
(Ce que je ne comprends pas, en revanche, c'est que lui possède une édition 1966 ressemblant à mon édition 1979 copyrightée 1947, et que c'est lorsqu'il se procure une édition 1979 que celle-ci colle aux commentaires de messieurs Couvreur et Soumois !?!?!)
Cela dit, j'encourage vivement les amateurs de Tintin à lire la version originale en noir & blanc telle que publiée dans Le Soir, et reproduite dans Les vrais secrets de la Licorne, car elle est vraiment superbe ! Réalisée à partir des copies photographiques des originaux, la maquette et l'impression sont de toute beauté. Ce qui n'est pas le cas de l'ouvrage suivant, A la recherche du trésor de Rackham le Rouge, dont les copies photographiques des originaux ont disparus, comme nous l'explique Daniel Couvreur dans sa préface (et auraient peut-être été égarés chez un éditeur scandinave, selon Couvreur et Soumois en conclusion du tome précédent), le travail de restauration et d'édition ayant dû être fait à partir des 183 strips publiés dans Le Soir de l'époque, ce qui rend vraiment moins bien.
La force de ces éditions réside surtout, bien évidemment, dans le découpage des cases, Hergé faisant en sorte (et avec quelle classe et quelle maîtrise !) que chaque strip quotidien se termine par un suspense tenant le lecteur en haleine ou, de temps en temps, par la chute d'un gag très dynamique en 3 ou 4 cases. Choses qui auront moins de force et moins de fulgurance lors du redécoupage pour l'édition couleur en album.
J'en profite pour apporter quelques corrections à mon post précédent :
Charlie Brown : |
Pour ceux qui ne connaissent pas ces ouvrages, ils présentent les strips du Secret de la Licorne et du Trésor de Rackham le Rouge tels qui furent publiés dans Le Soir entre 11 juin 1942 et le 14 janvier 1943. |
Il fallait lire :
Pour ceux qui ne connaissent pas ces ouvrages, ils présentent les strips du Secret de la Licorne et du Trésor de Rackham le Rouge tels qu'ils furent publiés dans Le Soir entre le 11 juin 1942 et le 14 janvier 1943 pour le premier, et entre le 19 février et le 23 septembre 1943 pour le second.
Charlie Brown : |
Je ne sais pas quelle édition couleur a été utilisée (ce n'est pas précisé !) par les illustres éditeurs de ces Vrais secrets de la Licorne, si c'est celle de l'édition disponible en 2006, date de parution de l'ouvrage (pour les 75 ans de la naissance de Tintin), ou celle de 1943, mais j'aimerais savoir combien il existe d'éditions couleurs différentes parce que les commentaires de nos spécialistes tintinophiles (par ailleurs assez intéressants) concernant les modifications (plus de 130 nous dit-on) faites par Hergé ne correspondent pas toujours à celles de mon édition 1979 copyrightée 1947 ! |
La publication à l'occasion des 75 ans de Tintin s'est faite dans Le Soir en 2004 avant d'être reprise en volume en 2006.
Charlie Brown : |
Et donc, si un tintinophile averti et incollable pouvait m'éclairer un tant soit peu sur le pourquoi du comment de ce décalage entre les propos des spécialistes et mon édition couleur, et/ou sur le nombre d'éditions et de versions couleurs différentes, je lui en serais gré (et s'il pouvait aussi faire part de tout ça aux auteurs du bouquin, ce serait cool :o)), même si tout cet enculage de mouches n'a vraiment aucune importance en fait ! :o)
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Il fallait bien évidemment lire "Je lui en saurais gré !"
Je mérite un coup de règle sur les doigts !
- Charlie, met tes doigts comme ça...
- Comme ça ?
- Oui, voilà.
...
PAF !
- Aïeeeuuuhhh !!! |
| | | | J'ai récemment fait l'acquisition de cet ouvrage :
ainsi que de sa suite :
Et je fais donc appel aux personnes qui ont lu ces ouvrages et aux tintinophiles avertis et incollables, histoire qu'ils m'éclairent un tantinet sur une question qui me turlupine (oh rien qui m'empêchera de dormir hein, c'est juste que bon, voilà quoi...)
Pour ceux qui ne connaissent pas ces ouvrages, ils présentent les strips du Secret de la Licorne et du Trésor de Rackham le Rouge tels qui furent publiés dans Le Soir entre 11 juin 1942 et le 14 janvier 1943. Dans ces bouquins format à l'italienne, les strips sont (magnifiquement) édités sur la page de droite, à raison de 3 strips par page, avec, en regard (page de gauche donc), un commentaire de Daniel Couvreur et Frédéric Soumois, Philippe Goddin s'étant chargé des recherches documentaires.
Jusqu'ici tout va bien...
Je viens de commencer la lecture du 1er volume avec, en main, mon édition couleur classique du Secret de la Licorne, histoire de comparer les éditions, puisqu'on me dit dans la préface du bouquin que c'est à cette même période, fin 1942-début 1943, que Casterman demanda à Hergé de remanier tous ses albums précédents, ainsi que le diptyque en cours de publication dans Le Soir, en vue du passage à la couleur dans un format de 62 pages, par souci d'économie de papier en ces temps difficiles... La première édition couleur en album de cette aventure date donc de 1943.
Je précise, pour les besoins de la chose, que mon édition couleur classique porte comme date d'impression 1979 (en page 62), et un copyright Casterman 1947 au dos de la page de titre.
Je ne sais pas quelle édition couleur a été utilisée (ce n'est pas précisé !) par les illustres éditeurs de ces Vrais secrets de la Licorne, si c'est celle de l'édition disponible en 2006, date de parution de l'ouvrage (pour les 75 ans de la naissance de Tintin), ou celle de 1943, mais j'aimerais savoir combien il existe d'éditions couleurs différentes parce que les commentaires de nos spécialistes tintinophiles (par ailleurs assez intéressants) concernant les modifications (plus de 130 nous dit-on) faites par Hergé ne correspondent pas toujours à celles de mon édition 1979 copyrightée 1947 !
Juste 2 ou 3 exemples parce que je n'en suis qu'à la page 49 des Vrais Secrets... (fin du strip n° 57) correspondant au milieu de la page 22 de l'édition couleur.
- Page 32 : les auteurs me disent que dans la case 1 du strip n° 31 (= case 1 de la planche 11 de la version couleur), les « Dupont » deviendront, par coquetterie (sic !), les « Dupondt ». Or, dans mon édition couleur, pas de « d » avant le « t » ! Les Dupont restent les Dupont !
- Page 34 : Reproduction de l'édition couleur à l'appui, on me montre que le phylactère de la case 5 du strip n° 35 « Eh bien ?... Où reste-t-il ?... », devient, dans le version couleur, « Eh bien ?... Que fait-il donc ? ». Or, dans ma version couleur (case 10 de la planche 12), point de changement ! Tintin dit toujours « Où reste-t-il ? ».
- Page 48 : On me dit que la case 1 du strip n° 55 sera purement et simplement supprimée dans l'édition couleur. Or, bien que très légèrement remaniée dans le dialogue, cette case apparaît clairement dans mon édition couleur (case 5 de la planche 21).
Bref, en un mot comme en cent, ça merdouille un chouïa dans les commentaires péremptoires de nos spécialistes qui soit auraient dû mentionner l'édition couleur dont ils se sont servis pour fonder leur commentaire, soit auraient dû préciser qu'il existe plusieurs versions couleur (le savent-ils seulement ? Je me le demande...), certaines n'ayant pas encore intégré toutes les modifications ou étant revenues à des états antérieurs.
Et donc, si un tintinophile averti et incollable pouvait m'éclairer un tant soit peu sur le pourquoi du comment de ce décalage entre les propos des spécialistes et mon édition couleur, et/ou sur le nombre d'éditions et de versions couleurs différentes, je lui en serais gré (et s'il pouvait aussi faire part de tout ça aux auteurs du bouquin, ce serait cool :o)), même si tout cet enculage de mouches n'a vraiment aucune importance en fait ! :o)
(oui, j'ai que ça à foutre là tout de suite... Je suis en vacances et je fais ce que je veux de mes vacances, saperlipopette !) |
| | | | lanjingling : | [...]Le patron de Moulinsart explique avec une certaine naïveté avoir "pris le temps de farfouiller dans les vies privées" de deux journalistes auteurs d'ouvrages sur Tintin, l'un belge et l'autre français, "dans l'espoir de trouver la racine de leur haine à (son) égard". [...] |
pour donner une idée de l'élégance du monsieur, les journalistes en question son Hugues Dayez et Albert Algoud, dont les compétences ne sont pas discutables. Dans la version frnaçaise du blog, il déclare:
Albert Algoud, qui travaille pour qui le paie, est une de ces personnes qui prend un plaisir malsain et manifeste à me démolir en public. Un autre, c'est Hugues Dayez. Il travaille pour une télévision, qui se prend pour l'équivalent belge de la BBC, mais qui reste très loin du compte. J'ai donc pris le temps de farfouiller dans les vies privées de ces messieurs, dans l'espoir de trouver la racine de leur haine à mon égard. Bingo ! Tous les deux se voient confrontés à un drame familial, qu'il ne m'appartient pas de révéler ici, car je me refuse à utiliser les méthodes de ces deux scribouillards, auxquels je laisse le soin de choisir l'exhibitionnisme, s'ils croient devoir étaler leur détresse aux yeux du monde entier.
mais dans la version anglaise de son blog, il écrit
One of the people who really enjoys trying to destroy me in public is Albert Algoud, who works for anybody. Another is Hugues Dayez who works for RTBF in Belgium, which is the equivalent of the BBC for the Brits. (But isn't really!)
So I took the time to study their private lives which would perhaps reveal their hatred towards to me. BINGO! Both go home every evening to be confronted by a child who is autistic
c'est étrange comme ses convictions changent d'une langue à l'autre. |
| | | | Du grabuge au pays des tintinophiles
LE MONDE | 13.08.09 | 14h54 • Mis à jour le 13.08.09 | 15h06
Le milliardaire Rastapopoulos, les sinistres docteur Müller et colonel Sponsz... et à présent Nick Rodwell. Pour les 10 millions de Belges, tous peu ou prou "tintinophiles" de naissance, l'univers du célèbre petit reporter à la houppe est peuplé d'ennemis dont la méchanceté n'a d'égal, parfois, que le ridicule dans lequel ils finissent par sombrer.
Nick Rodwell a toutefois la particularité d'être le seul être de chair et de sang à vouloir - et dans une large mesure à pouvoir - contrôler la destinée du héros créé en 1929 par Hergé. Depuis qu'il a épousé, en 1993, Fanny, la veuve d'Hergé, dix ans après la mort du "père" de Tintin, ce Britannique qui ne fait pas ses 58 ans est le gestionnaire de l'héritage de l'un des maîtres de la bande dessinée du XXe siècle.
Une tâche qu'il mène d'une main de fer, en limitant strictement l'usage de l'image de Tintin et en défendant le statut d'artiste contemporain d'Hergé, souligné par une exposition au Centre Pompidou et l'ouverture, au printemps dernier, d'un Musée Hergé à Louvain-la-Neuve, près de Bruxelles. Son but ultime - faire de Tintin un personnage réellement universel - pourrait même se réaliser grâce à la sortie fin 2011 de l'adaptation cinématographique du Secret de la Licorne, confiée à Peter Jackson et Steven Spielberg.
Mais, en faisant disparaître petit à petit les images de Tintin des pots de moutarde et autres bouteilles d'huile de tournesol, le Britannique s'est aliéné une bonne part des admirateurs du journaliste en culottes de golf. Des collectionneurs ont dénoncé cette mainmise sur l'empire Hergé, tandis que des journalistes passionnés ont critiqué le piètre sens de la communication d'un homme qui a notamment interdit toute photo de l'intérieur du musée de Louvain-la-Neuve et refusé la reproduction de vignettes des aventures de Tintin dans des travaux d'étudiant.
Se sentant "attaqué" depuis une quinzaine d'années, Nick Rodwell a décidé de se défendre sur son blog, ouvert début juillet sur le site Tintin.com, propriété de Moulinsart, la société anonyme gestionnaire de l'oeuvre d'Hergé qu'il dirige avec son épouse.
BULLDOZER À RÉACTION
Depuis début juillet, celui qu'une télévision belge a ironiquement surnommé "le beau-père de Tintin" s'y est livré à des attaques très personnelles envers les journalistes les plus critiques. Le patron de Moulinsart explique avec une certaine naïveté avoir "pris le temps de farfouiller dans les vies privées" de deux journalistes auteurs d'ouvrages sur Tintin, l'un belge et l'autre français, "dans l'espoir de trouver la racine de leur haine à (son) égard". Sous sa plume, le chroniqueur BD du Figaro devient "Oli le menteur", tandis qu'une de ses consoeurs françaises n'aurait rien compris au Musée Hergé en raison d'un possible "problème d'identité sexuelle"... Les coups sous la ceinture tombent plus drus que les noix de coco sur la tête du capitaine Haddock.
Devant le tollé, Nick Rodwell a fait retirer lundi soir les messages litigieux de son site, tout en se disant victime d'une nouvelle campagne de "haine". Des lecteurs du Soir de Bruxelles, outrés, ont suggéré d'envoyer des cartes postales agrémentées de l'un des jurons préférés du compagnon barbu de Tintin. De "bougre d'amiral de bateau-lavoir" à "bulldozer à réaction", l'oeuvre d'Hergé est - Nick Rodwell ne dira pas le contraire - pratiquement inépuisable.
Philippe Siuberski (Bruxelles, correspondance)
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| effer, 04.06.2009 à 15:46 | 321714 |
| | | Merci. |
| effer, 03.06.2009 à 16:32 | 321681 |
| | | Qui est le dessinateur de cet excellent dessin? |
| | | | pessoa : | Ca me rappelle que j'avais l'intention de bullechroniquer tous les Tintin et que je me suis comme qui dirait arrêté en route... |
Salut Pessoa.
J'avais la même intention lorsque j'ai débarqué sur ce site...
Je me suis d'abord attaqué à Tintin à l'Aplph-Art parce que j'en avais très envie et puis... j'ai eu le flemme de continuer. (d'ailleurs, j'ai toujours la flemme...)
Mais, si je peux me permettre, je t'encourage vivement à poursuivre ton intention première... ;o)
lanjingling : | comme pessoa, la fausse tapisserie medievale du "sceptre d'ottokar" me fascinait , gamin
& tintin , je trouve ca super quand j'en lis , mais ca ne me touche pas , & ne me donne pas le desir de me plonger dans le monde d'herge- dont je reconnais la grandeur artistique , mais c'est une reconnaissance froide , & qui n'a rien a voir avec la politique :
quand , enfant , je tombais sur un tintin ,je le lisais avec plaisir (j'ai beaucoup reve sur "le crabe aux pinces d'or", le seul que j'avais) mais ca s'arretait la...
alors qu'apres avoir lu mon premier spirou , j'ai demande a mes parents qu'ils me les achetent tous |
Puisqu'on en est à se confesser sur la "naissance d'une passion", je dois bien avouer que celle que je voue à Tintin est sûrement en partie due au fait que c'est la première série BD que j'ai eu gamin, celle que j'ai commencé à lire en même temps que j'apprenais à lire, celle dont l'univers m'a passioné au point de la relire à l'envie durant toute ma jeunesse et qui m'a même carrément donné envie de lire toute forme de bande dessinée !
Bon, depuis, j'ai beaucoup lu sur Hergé et son oeuvre... Il y a forcément des choses que j'apprécie plus que d'autres dedans et je m'efforce - même si ça n'en a pas l'air - de faire la part des choses et de ne pas tomber dans l'hagiographie... (apparemment, je n'y arrive pas, vu que c'est justement le terme que tu as employé, "hagiographie", pour qualifier mes réflexions et argumentations... J'en prends donc acte... même si c'est à chaque fois la même chose, partout où j'ai ce genre de discussion sur Hergé et son oeuvre, je finis fatalement par passer pour un hagiographe... J'ai fini par en prendre l'habitude, mais ça me lasse un peu quand même... alors parfois, je n'ai plus envie d'en discuter...)
Spirou, en revanche, j'ai découvert sur le tard (et je n'ai pas encore tout lu... mais je me rattrape et comble mes lacunes en achetant les très chouettes Intégrales Dupuis actuellement en cours de parution). J'aime beaucoup, mais ça ne me fait pas le même effet, peut-être justement parce que je l'ai découvert sur le tard... ;o) |
| pessoa, 20.03.2008 à 0:07 | 305909 |
| | | Bonsoir.
Intéressante discussion. Surtout quand vous me passez la pommade, mais le reste de l'argumentation aussi :-)
Ca me rappelle que j'avais l'intention de bullechroniquer tous les Tintin et que je me suis comme qui dirait arrêté en route... |
| | | | comme pessoa, la fausse tapisserie medievale du "sceptre d'ottokar" me fascinait , gamin
& tintin , je trouve ca super quand j'en lis , mais ca ne me touche pas , & ne me donne pas le desir de me plonger dans le monde d'herge- dont je reconnais la grandeur artistique , mais c'est une reconnaissance froide , & qui n'a rien a voir avec la politique :
quand , enfant , je tombais sur un tintin ,je le lisais avec plaisir (j'ai beaucoup reve sur "le crabe aux pinces d'or", le seul que j'avais) mais ca s'arretait la...
alors qu'apres avoir lu mon premier spirou , j'ai demande a mes parents qu'ils me les achetent tous |
| | | | Bon... soit...
et comme disait le toujours impeccable fow, je cite : "prout !" (sic)
(il dit aussi "Vive le Schtroupfissime" mais c'est moins facile à caser...
ça se voit que j'ai plus rien à dire là ?... Oui hein... Bon ben je dis plus rien alors... Merci pour ces quelques échanges l'ange... :o) |
| | | | je ne vais pas revenir sur le "proces a charge",cf"la toujours très chouette chronique du toujours impeccable Pessoa" , mais vais pointer , en gras , la ou ma vision differe de la tienneCharlie Brown : |
L’avantage a posteriorid’avoir créé la Syldavie et la Bordurie, outre le fait que ça permet de toucher à l’universel& d'affaiblir l'attaque, cf giap"si l'ennemi se concentre il perd du terrain , si il se disperse il perd sa force", c’est de pouvoir (bien plus tard ; je doute que ca ait ete sa volonte initiale)en faire la matrice de plusieurs choses. La Bordurie étant devenuel’archétype allégorique de tout régime totalitaire, quelle qu’en soit la nature, qu’il soit d’inspiration fasciste (avant guerre avec le Sceptre donc) ou communiste (après guerre dans Objectif Lune et L’affaire Tournesol, autre chef-d’oeuvre s’il en est). Hergé met facilement toutes les dictatures dans le même sac.sauf , encore une fois,qu'il en pointe certaines du doigt tandis qu'il en designe abstraitement d'autres
De même que le San Theodoros de L'Oreille cassée, qui reviendra lui aussi plus tard, deviendraest l’archétype des régimes militaires sud-américains en proie aux continuelles guérillas et putschs successifs... |
|
| | | | lanjingling : | d'accord, j'ai ecris un peu trop vite sur ce coup la...
reste que , pour "l'oreille cassee", inventer des noms de lieux en faisant reference a des lieux & evenements tres precis & connus de tous (oubliee maintenant en france , la guerre bolivie-paraguay y faisait a l'epoque les gros titres des journaux), ce n'est pas situer son histoire dans un lieu aussi imaginaire que l'le de "vol 714" , ou meme les tres folkloriques bordurie/syldavie , qu'on imagine en gros en europe centrale (c'est comme ca que je l'ai percu a ma lecture , adolescent; je manquais peut-etre de references, mais je n'y ai pas vu une description de la situation italo/allemande, austro/allemande, polono/allemande ou autre ; on est plus dans le registre "qrn sur bretzelburg") |
Mouaif... je ne suis pas tout-à-fait d’accord.
Le Sceptre raconte quand même l’histoire d’une tentative d’Anschluss par un pays totalitaire sur son voisin, et ce quelques mois après le véritable Anschluss de l’Allemagne nazie sur l’Autriche... Et faut-il rappeler que le dictateur bordure s’appelle Müsstler... (je renvoie à la toujours très chouette chronique du toujours impeccable Pessoa sur cet album).
L’avantage d’avoir créé la Syldavie et la Bordurie, outre le fait que ça permet de toucher à l’universel, c’est de pouvoir en faire la matrice de plusieurs choses. La Bordurie étant l’archétype allégorique de tout régime totalitaire, quelle qu’en soit la nature, qu’il soit d’inspiration fasciste (avant guerre avec le Sceptre donc) ou communiste (après guerre dans Objectif Lune et L’affaire Tournesol, autre chef-d’oeuvre s’il en est). Hergé met facilement toutes les dictatures dans le même sac.
De même que le San Theodoros de L'Oreille cassée, qui reviendra lui aussi plus tard, est l’archétype des régimes militaires sud-américains en proie aux continuelles guérillas et putschs successifs...
(P.S. : pour la comparaison avec QRN sur Bretzelburg, je déclare forfait, n’ayant pas encore lu cette œuvre !)
lanjingling : | on peut aussi tenir compte de ce qui se faisait en b.d. au meme moment ; & si mes souvenirs sont bons ,herge est le seul avant-guerre a faire reference a des lieux & evenements precis (exemple : quand les autres heros vont "en afrique" ou "dans les colonies" , tintin va au congo) |
Je me déclare totalement incompétent pour discuter de ce point là, n'ayant pas lu assez d'oeuvres de cette époque pour en juger, ni assez d'écrits traitant du sujet... mais je veux bien te faire confiance mon cher lanjingling... ;o) |
| | | | Charlie Brown : | lanjingling : |
ca, c'est la version hagiographique
parce que , apres "ottokar", dans "le crabe aux pinces d'or", tintin va dans une region tres precise du moyen orient , ou les juifs, les arabes, les anglais sont precisement cites; dans "l'etoile mysterieuse", les mechants sont des capitalistes judeo-americains; & longtemps apres , "tintin au tibet", ben , c'est au tibet , avec une escale en inde precisement situee aussi
|
mon dieu mon dieu mon dieu... (Smiley qui soupire en levant les yeux au ciel)
Je te rappelle que je ne faisais que répondre à ton post, oui celui-ci là, en-dessous :
lanjingling : | "juste" avant guerre , d'accord ;
mais "le sceptre d'ottokar" est la seule histoire de tintin ecrite avant guerre qui se passe dans & fasse reference a un lieu imaginaire ; tous les autres albums sont tres precisement dates & situes ; je ne suis pas tintinologue & ne pourrais en expliquer la raison |
dans lequel tu affirmais péremptoirement que le Sceptre était, je recite pour le plaisir, "la seule histoire de tintin avant guerre qui se passe dans & fasse référence a un lieu imaginaire"... :o)
M'enfin bon, passons... | d'accord, j'ai ecris un peu trop vite sur ce coup la...
reste que , pour "l'oreille cassee", inventer des noms de lieux en faisant reference a des lieux & evenements tres precis & connus de tous (oubliee maintenant en france , la guerre bolivie-paraguay y faisait a l'epoque les gros titres des journaux), ce n'est pas situer son histoire dans un lieu aussi imaginaire que l'le de "vol 714" , ou meme les tres folkloriques bordurie/syldavie , qu'on imagine en gros en europe centrale (c'est comme ca que je l'ai percu a ma lecture , adolescent; je manquais peut-etre de references, mais je n'y ai pas vu une description de la situation italo/allemande, austro/allemande, polono/allemande ou autre ; on est plus dans le registre "qrn sur bretzelburg")
Charlie Brown : |
Je me permettrais d'ajouter que je n'ai jamais dit qu'après Le Sceptre d'Ottokar il n'envoyait plus son personnage dans des lieux existants mais simplement qu'après Le Lotus Bleu, à partir de L'oreille cassé donc, il commence à user de ce procédé parfois bien commode... | & moi je faisait remarquer que l'on peut observer que ses referents vont du tres explicite au tres allegorique & que , meme en tenant compte de la chronologie, & de son evolution creatrice, il y a pas mal de details choquants
Charlie Brown : | Sinon, pour le reste, j'aime à tenir compte, lorsque je parle d'Hergé - ou de n'importe quel artiste dont je connais un peu le parcours - de son évolution personnelle et de l'évolution de son oeuvre...
Je prends bien garde de ne pas mélanger les époques et de tenir compte de quelques événements et jalons fondamentaux : Lotus bleu et Tchang, guerre, occupation, épuration, dépression, divorce et remariage, abandon progressif du catholicisme et ouverture aux philosophies orientales, création du Studio Hergé et "réécriture" des anciens albums, ouverture à l'art moderne et abstrait, à la pop culture, psychanalyse... etc... | on peut aussi tenir compte de ce qui se faisait en b.d. au meme moment ; & si mes souvenirs sont bons ,herge est le seul avant-guerre a faire reference a des lieux & evenements precis (exemple : quand les autres heros vont "en afrique" ou "dans les colonies" , tintin va au congo) |
| | | | lanjingling : |
ca, c'est la version hagiographique
parce que , apres "ottokar", dans "le crabe aux pinces d'or", tintin va dans une region tres precise du moyen orient , ou les juifs, les arabes, les anglais sont precisement cites; dans "l'etoile mysterieuse", les mechants sont des capitalistes judeo-americains; & longtemps apres , "tintin au tibet", ben , c'est au tibet , avec une escale en inde precisement situee aussi
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mon dieu mon dieu mon dieu... (Smiley qui soupire en levant les yeux au ciel)
Je te rappelle que je ne faisais que répondre à ton post, oui celui-ci là, en-dessous :
lanjingling : | "juste" avant guerre , d'accord ;
mais "le sceptre d'ottokar" est la seule histoire de tintin ecrite avant guerre qui se passe dans & fasse reference a un lieu imaginaire ; tous les autres albums sont tres precisement dates & situes ; je ne suis pas tintinologue & ne pourrais en expliquer la raison |
dans lequel tu affirmais péremptoirement que le Sceptre était, je recite pour le plaisir, "la seule histoire de tintin avant guerre qui se passe dans & fasse référence a un lieu imaginaire"... :o)
M'enfin bon, passons...
Je me permettrais d'ajouter que je n'ai jamais dit qu'après Le Sceptre d'Ottokar il n'envoyait plus son personnage dans des lieux existants mais simplement qu'après Le Lotus Bleu, à partir de L'oreille cassé donc, il commence à user de ce procédé parfois bien commode...
Sinon, pour le reste, j'aime à tenir compte, lorsque je parle d'Hergé - ou de n'importe quel artiste dont je connais un peu le parcours - de son évolution personnelle et de l'évolution de son oeuvre...
Je prends bien garde de ne pas mélanger les époques et de tenir compte de quelques événements et jalons fondamentaux : Lotus bleu et Tchang, guerre, occupation, épuration, dépression, divorce et remariage, abandon progressif du catholicisme et ouverture aux philosophies orientales, création du Studio Hergé et "réécriture" des anciens albums, ouverture à l'art moderne et abstrait, à la pop culture, psychanalyse... etc... |
| | | | asacem : | Wallez, l'abbé Wallez, maudite mémoire défaillante! |
comme dans fais les Wallez, Simone, on rentre à Moscou ? |
| | | | Charlie Brown : | Hergé a commencé à créer des lieux imaginaires bien avant Le Sceptre d'Ottokar.
les raisons de cette nouvelle façon de procéder me semblent évidentes.
Jusque là, il envoyait son reporter aux quatre coins du monde "réel", ce qui peut vite devenir sclérosant et, surtout, étant donné la popularité grandissante de sa bande dessinée, peut fortement restreindre sa liberté artistique. Par exemple, lorsqu'il fait Le Lotus Bleu, afin qu'il ne commette pas d'impair avec la Chine, on lui conseille de se documenter plus que ce qu'il ne l'a fait jusqu'alors et on lui fait rencontrer un jeune étudiant chinois... C'est sympathique, mais éviter de froisser les susceptibilités de chacun peut vite devenir fastidieux...
Il comprend très vite alors que créer des pays imaginaires lui permet de gagner une plus grande marge de manoeuvre artistique, que s'affranchir de la réalité lui permet d'affiner son propos et d'interpréter une actualité brûlante (conflit Bolivie-Paraguay pour le Gran Chaco, qui vient de se terminer, traffic d'armes, marchands de mort... etc...) tout en touchant à l'universel.
Le Sceptre d'Ottakar (ce chef-d'oeuvre à mes yeux) va encore plus loin puisqu'il colle carrément à l'actualité tout en la sublimant avec une incroyable audace ! |
ca, c'est la version hagiographique
parce que , apres "ottokar", dans "le crabe aux pinces d'or", tintin va dans une region tres precise du moyen orient , ou les juifs, les arabes, les anglais sont precisement cites; dans "l'etoile mysterieuse", les mechants sont des capitalistes judeo-americains; & longtemps apres , "tintin au tibet", ben , c'est au tibet , avec une escale en inde precisement situee aussi
donc , dans une version "appuyons la ou ca fait mal", on peut dire qu'herge "sublime l'actualite avec une incroyable audace" quand il veut denoncer les fascistes & les nazis; par contre , quand il tape sur les communistes, les capitalistes, les u.s.a. , les juifs ou qu'il indique aux congolais comment rester a leur place , la, il reste dans la realite brute
autrement dit , quand herge veut parler d'un lieu precis , il ne se gene pas, il sait tres bien ce qu'il fait quand il decide soit de citer precisement des representants de l'axe du mal, soit de "toucher a l'universel" en denoncant des dictatures allegoriques
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| asacem, 03.12.2007 à 22:40 | 299502 |
| | | Wallez, l'abbé Wallez, maudite mémoire défaillante! |
| asacem, 03.12.2007 à 22:31 | 299501 |
| | | On prétend aussi que l'abbé Wattez écumait les asiles d'aliénés pour remplacer Hergé. En vain, il n'a jamais trouvé mieux hu hu.
Oui, un tout petit peu de loin et en faisant abstraction de pas mal de choses on va dire.
Mais Masse reprend à peine parodiée une page de l'île noire en la rebaptisant "chez les soviets" dans l'Art Attentat (seuil). Vomitocolorisé par Paquito Bolino himself. La boucle est bouclée. |
| strip, 03.12.2007 à 22:18 | 299500 |
| | | On murmure ça et là que le "Dernier Cri" aurait racheté les droits de "Tintin au pays des soviets", affaire à suivre... |
| Pierre, 03.12.2007 à 21:54 | 299499 |
| | | asacem : | Pierre : | C'est vrai, les premiers Tintin en noir et blanc c'est un peu de l'art brut. |
A part son potentiel comique, je vois vraiment pas quel sens donner à cette intervention? Art brut Tintin? But what the fuck do you mean by that??? |
Nous entendons par Art Brut des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistiques, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en œuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écritures, etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. De l’art donc où se manifeste la seule fonction de l’invention, et non celles, constantes dans l’art culturel, du caméléon et du singe.
Jean Dubuffet, tiré de "L’art brut préféré aux arts culturels", Galerie René Drouin, Paris, 1949
J'ai dit "un peu". |
| | | | asacem : | A part son potentiel comique, je vois vraiment pas quel sens donner à cette intervention? Art brut Tintin? But what the fuck do you mean by that??? |
en fait, ça dépend de quoi on parle, mais si on s'en tient aux tout premiers tintin (et dans leur version noir et blanc, évidemment) je peux très bien voir le côté brut, qui s'estompe quand même quand on arrive à l'île noire. et je ne parle pas que du dessin. mais je ne sais pas si cela en fait de l'"art brut", je connais la définition de "brut" mais "art brut" pas vraiment (et pour wikipédia ça ira plus tard, je suis censé travailler moi). |
| asacem, 03.12.2007 à 12:31 | 299447 |
| | | Pierre : | C'est vrai, les premiers Tintin en noir et blanc c'est un peu de l'art brut. |
A part son potentiel comique, je vois vraiment pas quel sens donner à cette intervention? Art brut Tintin? But what the fuck do you mean by that??? |
| | | | Pierre : | C'est vrai, les premiers Tintin en noir et blanc c'est un peu de l'art brut. Et je n'avais jamais prêté attention au fait que le golfeur parlait tout seul. |
pour poursuivre la réflexion, je dirais que c'est une démonstration par l'exemple de l'indissociabilité des composantes qui forment le récit d'une bande dessinée. le récit fonctionne, en gros, parce qu'il est dessiné comme ça. parfois on pourrait croire qu'un dessin n'a qu'à être "là" et qu'il n'exprime pas l'histoire en soi (prévalence du scénario). et pourtant!
enfin, pour moi les versions redessinées des premiers tintin démontrent que ce n'est pas le cas: on ne lit pas la même histoire selon qu'on lit l'île noire de 1938 ou celle de 1965, malgré que les dialogues et les péripéties soient à toutes fins pratiques les mêmes. enfin, je pousse un peu la rhétorique en ignorant sciemment certains détails, mais c'est quand même ce que je trouve de plus simple pour expliquer ma différence d'intérêt pour les versions originale et redessinée des premiers tintin (je ne me connais pas la maniaquerie dont on accuse parfois certains collectionneurs ne jurant que par l'édition originale, il faut donc bien que je trouve une autre explication).
et sur ce, je m'en vais m'écouter un petit western et au lit. |
| Pierre, 02.12.2007 à 12:37 | 299391 |
| | | C'est vrai, les premiers Tintin en noir et blanc c'est un peu de l'art brut. Et je n'avais jamais prêté attention au fait que le golfeur parlait tout seul. |
| | | | (dans l'édition 1938) tintin tombe fortuitement sur des faux-monnayeurs, et même quand ceux-ci lui échappent, on peut être certain qu'il les retrouvera plus tard et de manière tout aussi fortuite, il n'a qu'à courir n'importe où et ha! les revoilà. ce satané tintin, il retrouve toujours leur trace. heureusement, les dupondt sont là pour lui compliquer un peu la tâche. tintin monologue du début à la fin, n'ayant que de très sporadiques interlocuteurs. les décors sont le plus souvent inexistants, et tant pis pour l'exotisme (le kilt de tintin fera l'affaire). ah, et on a droit à quelques plans véritablement géniaux. quant aux personnages, leurs attitudes sont toujours justes et leur dessin, parfaitement élégant. du grand art de bout en bout. moi qui n'ai jamais aimé tintin, je découvre que j'ai été trompé par les reformatages du studio hergé, qui ne font rien d'autre que d'amadouer voire stériliser un récit qui aurait dû rester indomptable. le dessin peu sophistiqué, en noir et blanc, d'hergé solo est cent fois plus moderne et efficace. |
| | | | Thierry : |
Il me semble egalement que Stephane Steeman, grand tintinophile devant l'eternel, qui font "don" de sa collection a la fondation Moulinsart en vue de la creation du musee Tintin, fut declare persona non grata lors d'une emission d'hommage a Herge. |
Suite à l'exposition de Welkenraedt il y a une bonne dizaine d'année je crois. |
| effer, 11.10.2007 à 16:49 | 295102 |
| | | Nicolas : | Et une "affaire Moulinsart" de plus! La RTBF (chaîne publique belge de télévision) ne peut diffuser un reportage intitulé "Tintin a-t-il vendu son âme au diable?" suite à une action en justice intentée par Nick Rodwell.
Plus d'informations sur: XeroXed.be
A+ |
Nick Rodwell = dictateur, ou créature de Roswell? |
| | | | ce qui est amusant, c'est que l'existence de cette liste noire est un secret de polichinelle, et que plusieurs noms qui s'y trouvent sont parfaitement connus, comme par exemple celui d'Hugues Dayez.
Il me semble egalement que Stephane Steeman, grand tintinophile devant l'eternel, qui font "don" de sa collection a la fondation Moulinsart en vue de la creation du musee Tintin, fut declare persona non grata lors d'une emission d'hommage a Herge. |
| | | | Et une "affaire Moulinsart" de plus! La RTBF (chaîne publique belge de télévision) ne peut diffuser un reportage intitulé "Tintin a-t-il vendu son âme au diable?" suite à une action en justice intentée par Nick Rodwell.
Plus d'informations sur: XeroXed.be
A+ |
| | | | >@Arno83: tu te repetes, je trouve |
| arno83, 20.09.2007 à 0:40 | 293539 |
| | | "En fait tu es un idéaliste, je ne dis pas que tu as tord, hein, je pense juste être plus réaliste...tu essaies de changer le monde autour de toi en espérant que tout le monde suive ta logique (mais tu as tendance à vouloir lyncher ceux qui ne pensent pas comme toi)..."
Encore faux. L'idéalisme n'est pas contradictoire avec le réalisme, tout comme l'écologie ne l'est pas avec l'économie. Tu est toujours dans ce même biais idéologique digne de la génération de Chirac. Tu penses comme un petit vieux quoi. Tu n'es pas réaliste, tu es surtout fataliste : tu as accepté la situation parce que tu n'as pas l'intellect adaquat pour envisager ne serait-ce qu'un début de solution. En fait tu es comme les trois quarts des gens : tu as démissionné de ton humanité et tu attends un miracle du ciel. Tout ce qui va te bomber sur la figure, ce sont les casseroles de ton prez chéri qui se fout comme de l'an quarante de tes "constats".
Oui je veux changer le monde , quitte à faire soixante-huitard. Et je t'emmerde à la limite. Je ne suis pas Gandhi, j'ai aussi mon réalisme merci, mais je vois très bien ce qui foire dans ce système. N'est-ce paa les actionnaire anonymes? Enfin je ne lynche que ceux qui ne pensent PAS.
Allez, je te laisse réfléchir comme on dit sur Koh-Lantha c'est ça?
|
| | | | he-he
quel sera le suivant ?
Si il y en a que ca occupe, tant mieux pour eux.
Robert Hue va-t-il sortir du bois pour exiger le retrait de "Tintin au pays des Soviets" ? |
| | | | lanjingling : | mais comme le suggere matthieu, pourquoi ne pas mettre une preface a tintin au congo?
je trouverai ca un peu pretentieux, mais ca eviterait des polemiques, & ca serait une petite victoire pour tous ceux qui souhaite voir la bd reconnue comme au meme niveau que la litterature |
c'est pas une idee de Didier Pasamonik (moi aussi je suis abonne a la newsletter d'ActuaBD... non, Jeff, tu n'es pas tout seul) ? A moins que Mathieu ne soit le pseudo de Didier Pasamonik ?
auquel cas, savoir que le conseiller scientifique d'une expo sur le judaisme dans la bande dessinee a depose une gerbe sur une eglise bruxelloise... il y a eu des anathemes jetes pour moins que ca.
lanjingling : | a quand jessica blandy avec une preface par une bullelegende? |
Pour remettre dans le contexte de l'epoque ? Ca fera une difference ? A moins que ce ne soit l'occasion d'un mea culpa public, dans le genre des autocritiques auto-flagellatoires des sombres heures de la Chine communiste |
| | | | longg : | L'album a été écrit en 1930 en plein colonialimse belge, je ne sais pas ce qu'il faut de plus aux gens comme explication ?
Déjà qu'on peut plus bouffer des "Têtes de nègre" |
dans "le jeune albert", il appelle ca des couilles de negres, je trouve cette description plus adequate
mais heureusement que je n'aime pas trop la meringue, je n'oserai pas demander ca dans une boulangerie (hypocrisie & lachete conjuguees, ca fait mal)
mais comme le suggere matthieu, pourquoi ne pas mettre une preface a tintin au congo?
je trouverai ca un peu pretentieux, mais ca eviterait des polemiques, & ca serait une petite victoire pour tous ceux qui souhaite voir la bd reconnue comme au meme niveau que la litterature
a quand jessica blandy avec une preface par une bullelegende? |
| zewed, 07.08.2007 à 14:31 | 290773 |
| | | Tant qu'on retire pas de la vente "le schtroumpf noir"… |
| longg, 07.08.2007 à 12:48 | 290770 |
| | | L'album a été écrit en 1930 en plein colonialimse belge, je ne sais pas ce qu'il faut de plus aux gens comme explication ?
Déjà qu'on peut plus bouffer des "Têtes de nègre" ou des "Bamboulas", si en plus on retire de la vente des bd (mauvaises certes, mais bon) et bien ou va-t-on?
|
| | | | Mais l'atteinte aux bonne moeurs ou l'alcoolisme, ca n'a rien de condamnable ! :)
C'est curieux qu'avec tout le foin qu'il y a eu autour de cette album, moulinsart n'ai pas ajouter une note de mise en garde au debut de l'album... Histoire de garder leur energie pour d'autres procès :o)) |
| | | | Plainte à Bruxelles contre « Tintin au Congo »
mardi 07.08.2007, 11:54
Un étudiant congolais a déposé plainte auprès du juge d’instruction Michel Claise à Bruxelles au sujet de l’album « Tintin au Congo » d’Hergé. Il s’est aussi constitué partie civile contre Moulinsart, qui gère les droits sur l’œuvre de Hergé. Cette information, annoncée mardi par De Morgen, a été confirmée par le porte-parole du parquet de Bruxelles. Il faut à présent déterminer si la plainte est recevable, a précisé Jos Colpin. Mbutu Monondo Bienvenu, un ressortissant de la République démocratique du Congo qui étudie à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) a déposé plainte parce qu’il trouve l’album raciste et parce qu’il estime qu’il constitue une insulte pour tous les Congolais. Il demande que l’album soit retiré du commerce ainsi qu’un dédommagement d’un euro symbolique. L’album d’Hergé avait déjà fait parler de lui il y a quelque temps en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
Le racisme de "Tintin au Congo" n'est plus a demontrer, mais ce genre de requete a quelque chose de ridicule. A quand le retrait de Lolita pour atteinte aux bonne moeurs, d'un singe en hiver pour eloge de l'alcoolisme |
| pessoa, 23.05.2007 à 18:38 | 286099 |
| | | Pas nouveau, j'ai déjà lu cette hypothèse dans la bio d'Assouline (je crois), de même que la révélation de sa stérilité. |
| | | | je viens de me rendre compte que tintin avait ete traduit en chinois depuis l'anglais , pas depuis le francais (tournesol est traduit par quelque chose qui sonne comme calculus , & milou est "neige blanche")
je parle de la traduc officielle , avec plein de copyrights casterman partout
bizarre |
| chrisB, 14.03.2007 à 9:34 | 280783 |
| | | stanislas : | Tintin au Congo en film ca aurait de la gueule !
Avec Forest Whitaker dans le rôle de boule-de-neige. |
:o)))) |
| | | | Tintin au Congo en film ca aurait de la gueule !
Avec Forest Whitaker dans le rôle de boule-de-neige. |
| | | | C'est le coup des 23 scenarii qui m'intrigue.
Les aventures qui se déroulent sur 2 albums compteraient pour 2 scenarii ?
Dans ce cas, c'est le quel album parmi "Tintin et les Soviets", "Tintin au Congo" ou l'"Alph'art" qui sauterait ?
A moins qu'ils fassent des remake des D.A. ou films déjà existants (ou qu'ils utilisent les scenarii non utilisés de Greg, s'ils existent) |
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