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  herbv
| Après un quatrième tome très décevant, on attendait l’auteure, Kaname Hirama, au tournant. Celle-ci avait complètement brouillé son propos en insistant sur la nécessite pour le nouveau personnage introduit de faire un régime pour plaire au garçon que celle-ci aime - message d’autant plus incompréhensible qu’il est porté par Tsumugi. Il ne restait donc plus qu’à espérer un nouveau revirement dans le récit.
Cette histoire de régime continue à s’étaler dans le présent opus. Heureusement, la mangaka décide, un peu brutalement, de se concentrer sur un personnage jusqu’ici assez secondaire : Seiji, l’ami de Tagami. Malheureusement, ce n’est pas très passionnant ni original.
Ce cinquième tome confirme bien que la série est devenue, du moins pour l’instant, un shôjo manga des plus banals, où la romance est classique et qui propose des péripéties vues et revues dans d’innombrables titres parus en français. Alors, certes, les deux protagonistes, Tsumugi et Tagami, sont toujours aussi plaisants, chacun dans son registre, le récit reste assez dynamique et retrouve même un peu de l’humour perdu depuis quelques chapitres, mais il est impossible de ne pas être déçu devant une telle évolution.
Pour comprendre pourquoi la quasi-totalité des shôjo manga disponibles en français qui commencent bien, avec une histoire un peu originale au début, tournent tous au banal après quelques tomes, il serait nécessaire de les comparer aux titres des magazines de prépublications qui ne sortent pas ici. Cette uniformisation par le bas est-elle due aux choix des éditeurs français qui refusent de sortir des titres réellement originaux ? En effet, ces derniers connaissent tous l’échec commercial, à de rares exceptions près. A moins qu’il ne s’agisse d’une évolution systématique qui se produit au Japon, lié à un appauvrissement éditorial généralisé. |
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