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| Anatolie, premier siècle de notre ère. Accusé de troubler l'ordre public, l'apôtre Pierre est condamné à être crucifié par l'autorité romaine. Près de 18 siècles après, au Vatican, son successeur expire…
Au chevet du Saint-Père mourant, Le Scorpion apprend de la bouche du redoutable et ambitieux cardinal Trebaldi qu'il est né de l'ensorceleuse séduction que sa mère a exercée sur ce pape, qu'il est le fruit du plus abominable des péchés, qu'il est l'incarnation de Satan et qu'il doit donc être exterminé. Ces révélations ne résultent cependant que d'un affreux cauchemar…
Tandis que Rome pleure le décès du souverain pontife et s'interroge sur l'identité de son assassin, Le Scorpion décide de tout entreprendre pour empêcher le cardinal Trebaldi de devenir le tout puissant maître de l'Église. Sous le pseudonyme d'Armando Catalano, il va dès lors éprouver la valeur de son réseau de relations galantes et d'affaires plus ou moins licites dans les riches familles romaines.
Pendant ce temps, au Vatican, certains cardinaux commencent à douter des bonnes intentions de Trebaldi et envisagent de voter contre lui… |
  crepp
| Voici donc le retour du scorpion.
Ce troisième opus est à mes yeux dans la continuité de la série, c’est un joli hommage aux films de cape et d’épée. Quand je regarde le scorpion j’ai toujours l’impression de voir Gérard Philipe dans "Fanfan la tulipe".
Pourtant rien ne me surprend véritablement, les passages permettant de connaître un peu plus la vie du héros sont amenés d’une manière très classique. Malgré cela, le travail est d’une qualité indéniable, le dessin de Marini est très plaisant. Ce troisième tome est plus riche dans les détails, surtout dans les décors. Mais Marini me marque plus par l’utilisation de ses couleurs chaudes que part son trait.
En fait c’est surtout dans l’action que cette série prend de l’ampleur, comme si le dessin de Marini était fait pour cela : le mouvement, les combats.
Une lecture qui s’avère donc agréable, même si des mêmes auteurs je préfère leur western :"l’étoile du désert".
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frads
| Dans la catégorie des BD's de grande aventures tout publics, le Scorpion en est peut-être - certainement même - l'une des meilleures. Pour rappel, cet homme "de père inconnu" (enfin, plus maintenant) et dont l'omoplate droite est décorée d'une tache de naissance en forme de scorpion, est à la base un pilleur de tombe qui revend des reliques de saints aux gens en mal d'idoles. Cependant, ce beau garçon, toujours accompagné de son patapouf de "serviteur", a dû délaisser quelque peu ces occupations fort rentables pour régler des histoires de famille un tantinet complexes et inhabituelles. Bon, voilà pour la mise en bouche, pour en savoir plus ben z'avez qu'à lire!
Dans ce troisième tome, le "père inconnu" du Scorpion est apparemment bel et bien connu, mais voilà t-y pas qu'il est décédé, pas de bol. Le Scorpion va donc tout faire pour empêcher le commanditaire de l'assassinat de son père, qui est en fait également celui de l'assassinat de sa mère, de prendre le contrôle de l'Eglise, et de le mettre hors d'état de nuire.
En fait, depuis le début de l'histoire du Scorpion, on a affaire à un bras de faire poignant entre un "rebelle de la société du 18ème siècle" et une crapule comme l'Eglise de l'époque en connaissait par floppées.
Sur une structure de récit somme toute assez classique, avec sa dose de stéréotypes et d'effets de style, Desberg met, à mon goût, assez bien les formes pour donner une certaine originalité et un certain punch particulier à cette BD pour qu'elle ne soit pas d'office classée comme une série sans âme à oublier aussi tôt dit. Chaque album fait avancer le récit ni trop vite, ni trop lentement, et ce troisième tome ne fait pas exception à la règle des précédents, et est vraiment très plaisant à lire. Le superbe dessin de Marini est toujours là, sans faille, pour servir cette BD juste comme il faut. |
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