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| Maudit soit le fruit de ses entrailles |
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  oslonovitch
| Du temps a passé dans la vie d'Yslaire mais aussi dans le déroulement de la saga de Sambre.
Ce 5° tome le montre bien et il m'a nettement moins emballé que les précédents albums. Le dessin est toujours bien fichu, aucun problème de ce côté là même si les plans rapprochés de profil de Julie et de ses cheveux courts rappellent immanquablement certains traitements graphiques d'un certain Bilal sur la trilogie Nikopol... Mais bref, ce n’est qu’une impression personnelle, persistante certes mais qui relève plus de l’anecdote que de tout autre chose. Certaine planches sont toutefois exagérément sombres, c’est peut-être romantique mais en attendant c’est pénible à déchiffrer.
Car ce qui est important avec ce tome 5 c’est qu’il s’agit du début d’un deuxième cycle dans lequel Yslaire se lance après une pause de 7 ans. Et justement le ton adopté, même s’il n’est guère différent de celui des 4 premiers opus, est plus faible à mon avis. Car pour moi Sambre est un tout, des dialogues qui vont avec l’époque, avec le graphisme et avec les personnages de Julie et de Bernard. Après l’évolution apportée dans le scénario au tome 4, le destin de Julie, si tragique qu’il est ne m’a pas vraiment retourné. Je trouvais Sambre beau et poignant, je trouve ce nouvel opus beau, et puis c’est tout.
Il ne se passe finalement pas grand chose, il n’y a pas beaucoup de personnages auxquels on s’intéresse de près dans ce 5° tome, ce qui va à l’encontre de la démarche d’Yslaire dans les 4 premiers volumes. Il n’y a plus de présent historique aussi fort que dans les premiers épisodes de la saga, ce qui donne certainement cette impression. En plus certaines questions soulevées ou quelques interrogations ébauchées dans le tome 4 tombent complètement dans l'oubli (comprenez par là : « attendez la suite… »). Dommage, dommage, il va falloir que le T6 fasse machine arrière pour que je l’achète.
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Le Pinguin punk
| Aaaah, ça faisait 7 ans qu’on l’attendait celui-là. Sambre, l’extraordinaire saga romantique d’Yslaire. Au cœur du XIXe siècle, à la veille et pendant la Révolution de 1848, une histoire poignante de passions, une intensité dramatique qui vous saisit au fil des volumes, des destins croisés de personnages fascinants. Et, le dessin, raaah le dessin de Sambre, un trait magnifique, tout en dégradé de noir et gris, envahit par le rouge, rouge des yeux de Julie, du sang, du drapeau révolutionnaire. Bref, un chef-d’œuvre.
Et cette fascination pour cette série ne fait qu’amplifier ma déception avec ce 5e volume de la série. Certes le dessin est toujours aussi beau mais l’histoire m’a beaucoup moins accroché. 8 ans après le tome 4, la passion révolutionnaire s’est ternie ainsi que le récit. On assiste à la déchéance de Julie mais c’est plutôt long. Pas de nouveaux personnages pour relancer, pas d’évènements.
En conclusion, et bien je conseille à ceux qui ne connaissent pas de se jeter sur les 4 premiers tomes, chef d’œuvre de la bd. Quand à celui-là, lisez le tranquille au Virgin avant d’acheter, pas sur que vous franchissiez le pas après… Fait chier, c’était une bonne idée de cadeau… Heureusement que le tome 3 du Cri du Peuple de Tardi est sorti pour ça !
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