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| La société où il travaille s'étant scindée en deux, Mayama se voit confronté à un choix pour son futur. Pendant ce temps, Takemoto travaille à une sculpture intitulée "la tour de la jeunesse" qu'il compte présenter à la fête de l'université. Mais les remous de son cœur sont visibles dans son œuvre… Quant à Morita, depuis qu’il s’est envolé pour l’Amérique, personne n’a de nouvelles de lui ! |
  herbv
| Vous craignez de vous ennuyer avec Honey and Clover et ses triangles amoureux figés depuis le début de la série ? Grosse erreur car le rythme de l’histoire est élevé dans ce cinquième volume. Pourtant, les trois premiers chapitres peuvent faire craindre le pire : ce sont toujours les mêmes histoires qui reviennent avec la relation Yamada – Mayama – Rika, toujours au point mort, et le travail de fin d’études à rendre pour Takemoto, toujours amoureux transi de Hagu-chan, et pour Morita, disparu depuis près d’un an aux Etats-Unis. Heureusement pour les lecteurs, un double événement va bouleverser tout ce petit monde avec l’hospitalisation de Takemoto et le retour de Morita, ce qui va permettre à Umino Chica, l'auteure, de nous délivrer une série de superbes chapitres, alternant avec bonheur moments dramatiques, introspections et humour débridé. Ainsi, on se retrouve immédiatement reconquis par son immense talent de conteuse.
Aucun changement pour le reste : la narration reste toujours aussi fouillis, le dessin alterne les esquisses faites à l’arrachée, surtout lors des scènes comiques avec l’utilisation de personnages en super déformé, et les planches superbes, faisant passer une émotion, une esthétique envoûtant littéralement les lecteurs. La traduction est toujours égale à elle-même et régulièrement, des notes expliquant telle ou telle situation ou mimique manquent cruellement pour pouvoir apprécier certaines scènes à leur juste valeur. L’adaptation graphique est toujours autant bâclée, notamment avec un gag sur un hors bulle de Morita écrit en gros alors que les autres personnages se demandent ce qu’il dit car c’est écrit en tout petits caractères. Et impossible de passer sous silence l’impression déplorable avec des moirages atroces comme on n’en voit que trop souvent. Bref, Kana a fait encore très fort en matière de non-qualité et semble vouloir être un des favoris dans la compétition pour le titre de plus mauvais fabriquant de manga. |
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