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| Mayama a des journées bien remplies. Mais ses sentiments pour Rika ne font que se renforcer… Quant à Yamada, qui sait pourtant ce qu'il éprouve, elle n'arrive toujours pas à renoncer à lui. Quelles relations lient ces trois êtres ? |
  herbv
| Morita parti aux Etats-Unis pour un mystérieux voyage, Mayama de plus en plus pris par son travail, notre groupe d’étudiant se réduit petit à petit, ne laissant plus que Takemoto, Ayumi et Hagumi sous le chaperonnage de Monsieur Hanamoto, l’oncle cette dernière. Mais heureusement, les occasions de se retrouver ne manquent pas : la commande d’un client nécessitant telle ou telle compétence, un feu d’artifice (les fameux hanabi taikai car après tout, c’est l’été) ou la kermesse d’un matsuri (un type de fête folklorique).
Dans ce quatrième volume de Honey and Clover, Umino Chica, l’auteure, continue de développer les relations de ses personnages. Les sept nouveaux chapitres proposés se focalisent cette fois sur Mayama et Ayumi. L’apparition d’un nouveau personnage semble devoir faire évoluer dans un sens ou dans l’autre leur rapport amoureux figé : Ayumi aime Mayama qui fait semblant de ne pas s’en apercevoir car lui ne pense qu’à Rika qui ne peut oublier son mari décédé dans un accident de voiture dont elle se sent responsable.
C’est ainsi que sans sembler faire réellement progresser l’histoire, la mangaka nous délivre de superbes moments d’émotion. La description des sentiments de différents protagonistes sonne toujours aussi juste même si leur réactions semblent un peu trop excessives. En effet, il ne faut pas être allergique au comique de geste et au comique de mots. Le propos est soutenu par un dessin qui sait être somptueux, la forme étant en adéquation avec le fond. Malheureusement, les personnes allergiques aux dessins jetés, proche du crayonné, risquent d’avoir beaucoup de mal à l’apprécier.
Il en résulte une œuvre excellente qui pourra toucher les lecteurs grâce à des rapports entre personnages superbement racontés même si la narration et le dessin sont parfois un peu trop brouillons. Malheureusement, l’adaptation française souffre toujours de défauts qui accentuent cette confusion : une adaptation graphique inadaptée et peu soignée ainsi qu’une traduction gardant trop de termes japonais et n’apportant pas assez de clés de lectures. On ne peut pas dire cela aide à trouver son public. Dommage mais ne boudons pas le plaisir de pouvoir lire ce qui est un des titres les plus enthousiasmants parmi la flopée de séries sans intérêt sortant actuellement. |
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