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| Kajitsu est une lycéenne de 15 ans.
A la mort de sa grand-mère, elle retrouve Lumiko, sa mère adoptive, ainsi que ses deux frères par alliance, Tarô et Natsu, après plus de sept ans de séparation…
L’entente profonde qui liait Natsu et Kajitsu enfants, semble se transformer en amitié amoureuse, au grand dam de Tarô !
C’est la rentrée scolaire et l’occasion de nouvelles rencontres pour Kajitsu, qui tente de contenir ses sentiments pour son frère en se rapprochant d’un jeune et frivole professeur du lycée...
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  herbv
| Kajitsu, Natsu, Tarô et Satsuki forment la famille Toda, uniquement constituée de demi-frères et sœurs, la plupart du temps par alliance, abandonnés par leur (belle-)mère Lumiko. Alors que leur vie à quatre se déroule bien depuis plusieurs semaines, voilà que celle-ci revient sans prévenir juste avant la nouvelle rentrée au lycée. Prenant la place de maîtresse de maison qu'elle semblait fuir depuis tout ce temps, celle-ci semble devoir s'assagir et vouloir devenir une mère modèle, ce que personne n'arrive à croire. De son côté, après s'être fait rapidement des amis dans sa nouvelle classe, en la personne de Mano, une fille un peu maladroite, et de Tokihito, qui est amoureux de notre héroïne, Kajitsu rencontre deux nouveaux professeurs, très jeunes et semblant vouloir s'amuser avec les jeunes filles de l'établissement, notamment avec elle. Heureusement, Natsu semble veiller sur sa demi-sœur. Mais quand l'amour juvénile s'en mêle, tout devient plus compliqué pour tout le monde...
Le second tome de Crossroad est surtout consacré au passé de Natsu même si on continue à suivre l'évolution de Kajitsu, notamment dans sa vie de lycéenne. De façon un peu moins crédible que dans le premier volume, Shioko Mizuki, l’auteure, continue à explorer les raisons des tourments de ses personnages afin d’expliquer les raisons de leur comportement actuel. Ainsi, son récit continue à gagner en profondeur. Cela change agréablement des nombreuses bandes dessinées qui ne proposent que des histoires superficielles et des protagonistes sans épaisseur. De plus, la mangaka utilise un humour qui se fait souvent au détriment de ses personnages, mais au lieu de les ridiculiser, cela a pour effet de plus les apprécier. Comble du plaisir, on ne peut pas s’empêcher de se demander où elle va nous emmener dans le prochain opus de la série et si elle va réussir à ne pas tomber dans le piège du classicisme. Voilà bien la preuve que ce titre ne nous laisse pas indifférent. |
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