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| | Dominique, nique, nique... |
Autre publication: |
Coacho
| Rhaa que c’est bon !
J’avais un peu peur que la redite soit pénible, lourde, et donc moins drôle.
Que nenni !
La délicieuse irrévérence qui parsème tout le bouquin est un vrai bonheur !
Pourtant, la première mouture de l’album aurait pu effrayer, déjà par son dessin aux angles aigus qui tranchent avec la rondeur des lignes appréciées habituellement par un lectorat majoritaire.
Mais aussi au niveau de la couleur, car la palette est restreinte, et pourtant, ça créé bien des ambiances !
Enfin, le sujet, cette espèce de commando mandaté par le Pape pour les missions les plus scabreuses est un vrai poil à gratter et pourrait refroidir les ardeurs du lecteur potentiel.
Et pourtant… Quel délire !
Et si le premier tome n’était pas exempt de tous reproches, on pouvait espérer une correction de tir pour le second volume. Et les fidèles croyants auront été récompensés !
Le même cocktail est servi et reste valable, à savoir les dessins, les couleurs, et le thème !
Dans cet album, il leur faudra voler au secours de Sœur Dominique (nique, nique, oui…) afin d’assurer l’assouvissement des projets sombres et répondant au pêché d’avarice de Sa Sainteté JiPé !
Et c’est tordant. Il n’y a pas une seule page sans une référence, une vanne, un jeu de mots, un trait d’esprit, tant et tant que ça pourrait conduire le lecteur à la nausée.
Mais l’intelligence du scénariste est de malgré tout doser cette escalade verbale pour la rendre unique, et admirable. C’est idiot, j’ai l’impression de prêcher pour une paroisse !
Mais c’est jouissif de détourner tous ces dogmes religieux, de défoncer tout ça avec hargne, rage, véhémence, et d’en faire un truc hilarant et finalement un peu culpabilisant… Notre morale judéo-chrétienne en prend un coup ahaha !!
A noter une petite erreur de dessin, perturbante, et dans sa stylisation, et dans le moment où elle arrive. En page 17, case 2, la demoiselle se trouve un genou à terre devant le Pape mais sa jupe reste droite alors qu’elle aurait dû avoir une diagonale plus réelle, et de fait plus suggestive !
Mais ce n’est que pinaillage, ce que j’aime, mais je ne fais pas exprès !
Quoi qu’il en soit, cet album est vraiment jubilatoire même si la charge anticléricale pourra être un frein pour une partie des lecteurs, le graphisme triant le reste. Mais nul doute que ceux qui feront les efforts d’ouvrir ce bouquin seront récompensés. Les derniers seront les premiers ! |
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