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| Malgré les liens puissants qui les unissaient, So finit par se délivrer de l'emprise de sa sur au cours du rêve. Mais pour Mashiro, qui croit à tort qu'il n'a pas été choisi, le choc est brutal. Au réveil, le monde qu'il retrouve semble ne plus être le même
Tout ceci a-t-il jamais existé ? Kuréha et So sont-ils amants ? Qui est véritablement Mashiro ? Quelle est donc la révélation qui attend ceux qui franchissent le portail ? Un dénouement inattendu et bouleversant ! |
  herbv
| Mashiro, depuis qu’elle a accepté sa féminité et son amour pour So, semble avoir de plus en plus de mal à raisonner en garçon. Elle se sent de plus en plus prête à quitter le lycée... L’Infirmerie après les cours s’achève donc avec la sortie du dixième volume. Tous les secrets de ce lieu étrange où l’on pouvait trouver la clé de son véritable moi grâce à un monde des rêves se révélant souvent être un cauchemar sont donc révélés dans une fin tout à fait satisfaisante et proposant un dénouement à la hauteur des espérances des lectrices et lecteurs de la série. Cependant, la lecture de ces trois derniers chapitres peut s’avérer être un peu difficile car la frontière du rêve est de plus en plus floue, ce qui peut dérouter. En effet, la narration devient de plus en plus éclatée pour nous amener vers la conclusion de l’histoire et la réponse à la question principale : qu’est-ce qu’il advient aux personnes qui franchissent la porte du monde du rêve ?
Une fois tourné la dernière page, certains d’entre nous ne pourront pas s’empêcher d’être un peu déçu par la fin, malgré ses réelles qualités. Difficile d’expliquer pourquoi dans une chronique sans dévoiler la conclusion. Ce sera donc à chacun de se faire sa propre opinion. Il reste que cette série est une des meilleures qu’il est possible de lire actuellement en français même si son graphisme est un peu limité. Elle démontre que le shôjo n’est pas obligatoirement constitué d’histoires niaises comme certains éditeurs nous le démontrent à longueur de temps et que s’adresser à des adolescentes peut se faire de façon très adulte. Cela nous ramène à une époque, celle des années 1970 et 1980 où tout un groupe d’auteures a réussi à donner ses lettres de noblesse au genre en sachant aborder des thèmes difficiles. Félicitons dont les éditions Asuka de nous avoir permis de lire un manga de cette qualité même si la réalisation de la version française aura parfois été un peu limitée, techniquement parlant. |
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