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  herbv
| Dans le sixième volume de 7 Seeds, on retrouve l’équipe du printemps installée et profitant de l’arrivée d’Aramaki et de son expérience. En effet, seul survivant de l’équipe d’hiver, il s’est réveillé quinze ans avant ses nouveaux compagnons. Malheureusement, ses connaissances dans la flore et la faune ne vont pas permettre de sauver Hana d’une sorte de maladie propagée par une mousse violacée. Atteinte d’une affection de la peau qui progresse de plus en plus rapidement, elle préfère quitter le camps plutôt que de devenir un poids pour le reste de l’équipe. Son amour et l’espoir de retrouver Arashi alors qu’elle vient de trouver une trace de sa présence dans ce monde ravagé, suffiront-ils à la sauver ?
Yumi Tamura, l’auteure, a manifestement trouvé son rythme (élevé) de croisière et nous délivre une fois de plus un tome d’une très grande qualité. On se régale de bout en bout des presque 190 pages proposées. On vibre avec l’espoir d’Hana de retrouver son amour perdu, on se désespère avec elle lorsque la maladie progresse, on est touché par la gentillesse et l’abnégation d’Aramaki, on adore le personnage de Mansaku, on est intrigué par les nouveaux mystères mis en place. Une fois de plus, la mangaka démontre son formidable talent de conteuse. Le seul point noir aux yeux d’un lectorat un peu trop attiré par la facilité reste le dessin, très personnel et, disons-le, pas toujours très facile à apprécier.
Il est donc particulièrement regrettable que la série ne réussisse pas à trouver son public quand on voit tant de mangas shôjo mièvres réussir à se vendre aussi bien. Certes, il en faut pour tous les goûts mais il est particulièrement regrettable que la couverture ou un joli dessin compte plus qu’une histoire de qualité. Cela est d’autant plus dommage que ce volume 6 est très correctement réalisé grâce à un changement d’imprimeur et le retour du "bon" lettreur, celui qui sait ce qu’adaptation graphique veut dire. Étant donné le dessin chargé de Tamura, c’est un point qui a toute son importance. Certes, quelques moirages traînent ici et là, mais ils ne gâchent en rien l’immense plaisir procuré par la lecture de ce qui est un des meilleurs mangas publiés en français. |
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