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| | Astérix et la Transitalique |
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Cellophane
| Un album plaisant à suivre, même s’il n’égale pas totalement Goscinny.
Le dessin, lui, est carrément là : on dirait vraiment que c’est de l'Uderzo. C’est bien soigné et bourré de détails, dans le décor ou les expressions des visages. On retrouve vraiment les personnages d’origine, et les nouveaux sont tout à fait dans le style.
Le scénario est, lui aussi, plutôt bon. On a une vraie aventure, comme en vivaient nos deux gaulois. Mais des petits détails « manquent ». J’ai pas mal repensé aux Jeux Olympiques avec cet album : une compétition, nombre de concurrents…
Mais ici, les petites saynètes sont un peu répétitives : un char a un problème, on mange, un char a un problème, on mange, un char a un problème… Il n’y a pas autant d’inventivité au fil de l’aventure… D’ailleurs, Astérix change une seule fois d’expression, sur une seule case, pour devenir tout rouge ; les deux héros restent quasi les mêmes tout du long…
Ne boudons cependant pas notre plaisir : les pages se tournent facilement, pas mal de gags fonctionnent, il y a de très bons jeux de mots… C’est très bien mais moins ouvert, vaste, que ça aurait pu l’être.
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