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LE sujet de LES comics "indépendants"

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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syl, 08.12.2007 à 14:45299952
chrisB :

Juste pour toi, tu le merites, je le redis, je l'ai lu peinard avec un exemplaire à moi, dans les memes conditions que toutes mes autres lectures.


Bah je m'en fous un peu de savoir comment tu l'as lu,
simplement moi aussi je ne l'ai pas fini, je l'ai lu dans ma librairie.

PAr contre, non je ne l'ai pas lu en entier, car j'ai calé et que j'ai peiné à atteindre la moitié (environ j'ai pas mesuré non plus).


Donc un, moi je donne mon avis perso de moi, je ne rapporte pas celui des autres, de deux je ne specule pas sur les conditions de lecture de mes petits camarades...
Sans rancune


Quelle suceptibilité.


Sans rancune, je te laisse à tes lectures et ton fauteuil.

lyaze, 08.12.2007 à 14:17299949
chrisB :
Oula que d'hypotheses malheureuses...

Déja j'en ai parlé ici lors de ma lecture, donc mon avis doit se trouver dans les méandres du forum.

Ha oui, 6 messages en arrière, 3 avant le premier message de Syl...c'est vachement loin, on l'a pas lu ton avis...

chrisB :

Juste pour toi, tu le merites, je le redis, je l'ai lu peinard avec un exemplaire à moi, dans les memes conditions que toutes mes autres lectures.


Alors pour moi, c'est une révélation !
Tu ne lis plus dans les fnac ou autre librairie ?
Bin alors tu achètes toute les nouveautés que tu lis ?
Waaa, tu es devenu très riche !

chrisB :

PAr contre, non je ne l'ai pas lu en entier, car j'ai calé et que j'ai peiné à atteindre la moitié (environ j'ai pas mesuré non plus).


Moi j'ai lu le livre en entier, et je ne trouve pas évident de donner un avis comme le tien sans avoir tout lu...mais bon, tu es très fort à ce jeu.

chrisB :

Donc un, moi je donne mon avis perso de moi, je ne rapporte pas celui des autres, de deux je ne specule pas sur les conditions de lecture de mes petits camarades...

Sans rancune

Donc, un : Syl ne donne pas son avis, ni celui des autres, il critique ton avis, que tu as précisé ensuite, comme quoi cela n'était pas inutile.
Deux : c'est ma faute, c'est moi qui lui ai dit que tu lisais beaucoup en magasin. ( et une petite voix dans ma tête me rapelle que quelqu'un d'autre nous l'a dit aussi il y a peu...mais bon, laissons cette petite voix de côté).


chrisB, 08.12.2007 à 12:59299947
Oula que d'hypotheses malheureuses...

Déja j'en ai parlé ici lors de ma lecture, donc mon avis doit se trouver dans les méandres du forum.

Juste pour toi, tu le merites, je le redis, je l'ai lu peinard avec un exemplaire à moi, dans les memes conditions que toutes mes autres lectures.

PAr contre, non je ne l'ai pas lu en entier, car j'ai calé et que j'ai peiné à atteindre la moitié (environ j'ai pas mesuré non plus).

Donc un, moi je donne mon avis perso de moi, je ne rapporte pas celui des autres, de deux je ne specule pas sur les conditions de lecture de mes petits camarades...

Sans rancune

syl, 08.12.2007 à 11:32299941
chrisB :
Tu l'as lu ?


Comme toi, dans la librairie

tu as aimé ?


Impossible de répondre pour cette même raison :)

Je l'ai en revanche vendu, et des clients m'en ont parlé, et ont apprécié.
Comme je l'ai sous la main, j'ai pu noter que tu y allais fort, je souhaitais souligner que tu ne parlais pas de ce télescopage. C'est la maladie et l'aspect plus fleuve de la BD qui crée la rupture avec l'autre auteur je pense. Sinon, en effet, ça aurait été plus proche.


Mon grand écart, c'est surtout pour donner les 2 facettes du bouquin, qui effectivement se telescopent. Et je n'ai été convaincu par aucune et encore moins par le mélange.


Ca c'est autre chose, je n'ai pas vu que tu parlais vraiment des deux facettes et comment elles sont indissociables.

Tu l'as lu integralement sinon?

Bon je n'ai plus torp le temps de repasser ici, donc mes réponses peuvent se faire attendre.

Coté comics indés, "semic" a sorti Lenore de Roman Dirge. J'aime bien les VO. Petites histoires drôles et grinçantes d'une petite fille morte.

chrisB, 07.12.2007 à 10:23299869
Tu l'as lu ? tu as aimé ?

Mon grand écart, c'est surtout pour donner les 2 facettes du bouquin, qui effectivement se telescopent. Et je n'ai été convaincu par aucune et encore moins par le mélange.

syl, 06.12.2007 à 21:58299841
chrisB :

Dans le genre deconne fashion je prefere de loin le boulot de Helene Bruller, et dans le genre autobio il y a une foule de bouquins plus interessants...



Bizarre ta comparaison. Ca n'est pas du tout la même chose.
Cancer [...] raconte un cancer du sein quand même, ça change le ton. Ensuite, oui l'auteur est issue du milieu mode/people etc mais pour moi tu fais un sacré grand écart en les comparant comme cela. La déconne fashion c'était la vie de l'auteur avant, comme Bruller allez disons, mais là l'annonce et la réalité avec la maladie se télescopent avec cette vie mondaine.

chrisB, 04.12.2007 à 14:39299533
Un peu décu par ce dernier Jeffrey Brown, même si je n'avais pas adoré le précédent (Clumsy), j'attendais une progression dans sa maniere de raconter, je voyais ce "Unlikely" comme l'aboutissement de cette narration particulière.

J'aime la communication phatique qu'il tisse entre ses personnages, elle lui permet de toucher le lecteur sans passer par la psychologie. Mais je trouve tout de meme que ca peine, je ne sais pas quoi pointer mais il y a un truc qui me gene.

chrisB, 23.11.2007 à 14:21298634
Gray Horses : Mouaiff, pas convaincu plus que ca par ce bouquin qui nous arrive auréolé du prestigieux Eisner Award (l'auteur pas ce bouquin me semble t'il).
Ni bon ni mauvais, juste un gout de trop peu, pas qu'il soit trop court mais qu'il n'ai pas evoqué grand chose en moi.

souze, 18.10.2007 à 11:06295618
ici des news des Dan Clowes avec Mister Wonderfull dans les funny pages.

chrisB, 09.10.2007 à 17:52294946
Cancer and the City de Marisa Acocella Marchetto. Ce bouquin me faisait de l'oeil depuis quelques jours, son style fashion et un propos qui semblait prometteur. Je vais etre honnete, je n'en ai lu que la moitié (100 pages c'est deja bien), j'ai tenté, persisté et craqué, je suis faible.
Le fond est peut etre interessant, une femme de la hype decouvre qu'elle a un cancer du sein, mais la narration est laborieuse et on peine à avancer. Décu

Dans le genre deconne fashion je prefere de loin le boulot de Helene Bruller, et dans le genre autobio il y a une foule de bouquins plus interessants...

Thaaphaed, 06.10.2007 à 16:46294762
Ma révélation du moment, grâce à la très bonne revue MOME (Jeffrey Brown, Anders Nilsen, Paul Hornschmeier, Gabrielle Bell ...), c'est Eleanor Davis. Un superbe dessin, au service de petites histoires pleines de poésie et de mystère , un sens de la narration impeccable plein de silences bavards, un goût prononcé pour le fantastique légèrement dérangeant ... du bon j'vous dis.

A voir pour commencer, le numéro de MOME de cet été qui lui consacre une longue et intéressante interview (et un récit de 12p Stick & String); et la demoiselle rejoint l'équipe régulière de la revue, miam !


A surveiller de près donc !

Dieu, 28.09.2007 à 21:03294285
longg :
Un autre avis, sur Epuisé.


Que vaut l'avis d'un type qui n'a pas lu Peepshow?

longg, 28.09.2007 à 18:25294284
Un autre avis, sur Epuisé.

prattate, 28.09.2007 à 17:14294281
Par contre, pour ma part, c'est le premier Joe Matt que je lis en français, donc je me demande dans quelle mesure la traduction peut épuiser l'oeuvre originelle...?

longg, 28.09.2007 à 16:56294275
Moi, je me joins à moi même pour dire que la lecture de "épuisé" était loin d'être épuisante... Certes, ce n'est pas le meilleur Joe Matt (le mieux étant pour moi strip tease) mais il est supérieur à les kids, quand même. Quelques bonnes raisons d'aimer cet album : une discussion mémorable avec Seth et Chester, un autoprotrait bien raclure de l'auteur qu'on aime détester (moi en tous cas) et quelques ponts finement établis avec son personnage de fiction (c'est le Joe Matt des histoires qui est ignoble, mais le vrai on ne sait pas vraiment quoi en penser : belle pirouette). Enfin, le côté théatral des scène (unité de lieu, de temps) est assez captivant. Certes Joe Matt se plaint, en rajoute (jusqu'en quatrième de couverture) mais cela participe à son côté branleur... et c'est avant tout son fond de commerce, ce pourquoi on le lit, non?

prattate, 28.09.2007 à 15:45294272
Je me joint à Zewed et Damlec, ce n'est pas le meilleur Joe Matt et loin s'en faut. Déjà Fair Weather m'avais paru un ton en dessous des poor bastard et peepshow, mais dans ce dernier opus on sent clairement que Joe Matt pioche pour nous livrer ces pages, et cette souffrance est loin d'être récompensée.
Déçu, en espérant que Joe Matt retrouve un peu de mordant pour nous redonner de grandes leçons de tout ce que nous cite dampremy. (Reste quand même quelques très bon passages, notamment avec ses compères Seth et Chester Brown)

chrisB, 28.09.2007 à 10:18294222
Je vois de quoi tu parles Damlec, il y a le propos et la maniere de le faire passer.

Je le lirais si on me le passe, pas plus

Damlec, 28.09.2007 à 10:05294220
dampremy jack :
Je suis un peu d'accord avec toi, Damlec mais je te trouve quand mê^me un peu dur. Quand on lit du Joe Matt, on sait à quoi s'attendre: mauvaise foi crasse, pornographie honteuse, branlette à répétition, mysoginie totale...
Epuisé, ne déroge pas à la règle. Pas de surprise mais de la qualité quand même.

Ce n'est pas vraiment le propos qui m'a déçu, je savais très bien à quoi m'attendre, mais plutôt la mise en scène de ce propos et l'impression que les seules pages bien de ce livre ne sont qu'une pâle copie de ses précédents comics.

dampremy jack, 28.09.2007 à 10:00294219
Je suis un peu d'accord avec toi, Damlec mais je te trouve quand mê^me un peu dur. Quand on lit du Joe Matt, on sait à quoi s'attendre: mauvaise foi crasse, pornographie honteuse, branlette à répétition, mysoginie totale...
Epuisé, ne déroge pas à la règle. Pas de surprise mais de la qualité quand même.

Damlec, 28.09.2007 à 9:40294217
chrisB :
A votre bon coeur pour un petit avis sur le dernier Jot Matt : Epuisé

Alors comme promis je te fais part de mon sentiment sur ce livre. Et là c'est le drame ! Je pensais que j'allais t'en dire le plus grand bien car j'avais beaucoup apprécié ses précédents livres mais là, rien à faire, il m'a "épuisé". Comme le dit zewed, il est ultra-redondant et je rajouterais : monotone, sans imagination, moins bien dessiné que "Les kids" ou "Peep Show". Dans ce bouquin, Joe Matt nous fait, entre autres choses, part de sa démotivation au sujet de ses comics. Et ça se sent ! C'est laborieux, aussi bien dans le fond que dans la forme... Je suis déçu, déçu, déçu. En plus l'album coûte son pesant de cacahuètes (16,50 euros) donc à ta place je m'abstiendrais.
1 seule petite branlette...

chrisB, 25.09.2007 à 12:47293960
Merci pour vos avis, heuuu, interessants :o))

seb vassant, 25.09.2007 à 10:55293942
chrisB :
A votre bon coeur pour un petit avis sur le dernier Jot Matt : Epuisé

ça ne saurait tarder...

en ce moment c'est : [illusion_overlain : album sans vignette] et pour l'instant c'est très bon

Damlec, 25.09.2007 à 10:50293939
chrisB :
A votre bon coeur pour un petit avis sur le dernier Jot Matt : Epuisé

acheté mais pas encore lu
je t'en parle bientôt donc...

...voilà un petit post qui ne sert à rien au final...

zewed, 25.09.2007 à 10:50293938
Il est ultra redondant.

chrisB, 25.09.2007 à 10:45293936
A votre bon coeur pour un petit avis sur le dernier Jot Matt : Epuisé

KangourouViolet, 17.08.2007 à 21:34291497
Les Penguin Books ont toujours eu de superbes couvertures, auteurs de BD ou non, mais là c'est vrai que ça dépasse tout ce qu'on peut imaginer ! Pourquoi on n'a pas ça en France ? Pourquoi la plupart des éditeurs de littérature font des couvertures moches ?

Thaaphaed, 17.08.2007 à 15:19291462
Après Spiegelman (Paul Auster), Ott (Shirley Jackson), Chris Ware (Voltaire), Burns (Uptown Sinclair), Anders Nilsen (Andersen), Seth(Dorothy Parker), Chester Brown(Lawrence), Jason (Kerouac), Tatsumi (Akutagawa),



Penguin Books continue à confier les couv de sesClassics Deluxe aux grands noms de la bd anglo saxonne indé :
Tom Gauld couvre Pevear, Dan Clowes couvre Mary Shelley, Linda Barry couvre Louisa May Alcott, Burns couvre plein de monde, Joe Sacco couvre Palahniuk ...

...

L'Anthologie qui sortira dans 10 ans me laisse déjà songeur !

Dieu, 24.06.2007 à 23:01288220
longg :
Dieu :
quelqu'un sait si Elvis Road de Reumann et Robel est déjà en vente? J'aimerais bien le commander par amazon.com qui ne l'annonce que pour septembre. merci

elvis road


En vente depuis des années en suisse et édité par Pipifax (un fou furieux qui fait tout à la main, pour ce bouquin du moins), pour 30 CHF environ, peut être encore dispo dans des librairies suisses, donc...


A vrai dire j'achète pratiquement tout ce que fait Reumann, même ses livres pour enfants aux editions du Rouergue. Je ne dirais pas que je cherche Elvis Road depuis des années mais presque. En tout cas à Paris il est introuvable et certains libraires m'ont dit qu'il n'est plus commandable. J'ai envoyé un email à pipifax depuis ton message. J'ai peu d'espoir mais merci quand même. Cette réédition a l'air très classe et avec le court du dollar, par amazon ça va encore pour le prix. En tout cas, on devrait plus parler d'Elvis Studio.

longg, 22.06.2007 à 17:20288130
Dieu :
quelqu'un sait si Elvis Road de Reumann et Robel est déjà en vente? J'aimerais bien le commander par amazon.com qui ne l'annonce que pour septembre. merci

elvis road


En vente depuis des années en suisse et édité par Pipifax (un fou furieux qui fait tout à la main, pour ce bouquin du moins), pour 30 CHF environ, peut être encore dispo dans des librairies suisses, donc...

Dieu, 22.06.2007 à 17:09288129
quelqu'un sait si Elvis Road de Reumann et Robel est déjà en vente? J'aimerais bien le commander par amazon.com qui ne l'annonce que pour septembre. merci

elvis road

chrisB, 13.06.2007 à 21:26287412
haha, un pas en avant, un pas en arrière, mais un pas tout de meme :o)

seb vassant, 13.06.2007 à 18:00287395
pour chester brown, evitez surtout les versions française, vraiment en-deça des version originales.. mais en même temps, elles sont pas mal comme traductions quand même...

Charlie Brown, 13.06.2007 à 15:50287369
chrisB :
je signe où ? huhu


Cette réponse vaut signature... (il ne me reste plus qu'à honorer le contrat... c'est pas gagné...)

Sinon, tout comme NDZ, j'ai quand même une préférence pour Je ne t'ai jamais aimé, que je trouve un poil plus fort et dense que Le Playboy... (mais peut-être cette préférence vient-elle du fait que c'est celui que j'ai découvert en premier...)

chrisB, 13.06.2007 à 14:02287359
Haaaaaaaaa !! entre Playboy et celui là mon coeur balance :o)

NDZ, 13.06.2007 à 12:52287354
Charlie Brown :
chrisB :
Second carton plein pour Chester Brown. Quelle puissance narrative sous ses faux airs de banalité, de simplicité...grosse bouffée de sensations à la lecture de cet album.


Ne vous laissez pas inflencer par l'odieuse chronique (d'un homme de gout pourtant...), où il voit du blanc, du petit et du maigre j'y vois du noir, du grand et du gros :o)


Tout-à-fait d'accord avec toi !

(si tu veux, et si j'ai pas la flemme, j'essaierai de te pondre une chronique pour rétablir l'équilibre de la bullefiche...)


Mon Fromage Marron préféré pour le moment...

chrisB, 13.06.2007 à 11:47287346
je signe où ? huhu

Charlie Brown, 13.06.2007 à 11:43287342
chrisB :
Second carton plein pour Chester Brown. Quelle puissance narrative sous ses faux airs de banalité, de simplicité...grosse bouffée de sensations à la lecture de cet album.


Ne vous laissez pas inflencer par l'odieuse chronique (d'un homme de gout pourtant...), où il voit du blanc, du petit et du maigre j'y vois du noir, du grand et du gros :o)


Tout-à-fait d'accord avec toi !

(si tu veux, et si j'ai pas la flemme, j'essaierai de te pondre une chronique pour rétablir l'équilibre de la bullefiche...)

chrisB, 13.06.2007 à 9:38287298
Second carton plein pour Chester Brown. Quelle puissance narrative sous ses faux airs de banalité, de simplicité...grosse bouffée de sensations à la lecture de cet album.


Ne vous laissez pas inflencer par l'odieuse chronique (d'un homme de gout pourtant...), où il voit du blanc, du petit et du maigre j'y vois du noir, du grand et du gros :o)

chrisB, 01.06.2007 à 10:50286647
Un peu too much bavard pour etre excellent, ca reste globalement une lecture agéable.

lyaze, 18.05.2007 à 13:49285743
oups petite erreur de manip en dessous.

Pour Sagamore noonan, une mise à jour du sujet :
Love & Rockets / Los Bros Hernandez
.

lyaze, 18.05.2007 à 13:45285741
lyaze :
Cobalt 60 :
Le plus bluffant, à mon avis, c'est que le récit n'est jamais là où on l'attend. Il recèle plein de surprises.

Attention spoil !!!!!!!!!!!!!!!!!

Par exemple, on quitte le personnage de Tonantzin presque incidemment, de manière très indirecte. Le récit ne s'apesantit pas sur sa fin alors que tout dans le personnage était extrêmement attachant. C'est l'anti "mort de Gwen Stacy", aucun pathos et pourtant une incrédulité et une grande tristesse nous envahit. Comme d'apprendre au détour d'une conversation la mort d'une ancienne amie. Dans Palomar City, Hernandez ne fait aucune concession aux ficelles commerciales. Il aurait pu à loisir exploiter les charmes de Tonantzin ou ceux de Luba, mais, en une ellipse temporelle, il préfère transformer celle-ci en une grosse mama aux outres pendantes.
C'est beau et c'est touchant.

Fin du spoil.


Oui, pour moi Gilbert Hernandez joue superbement avec les ellipses. A chaque fois j'étais surprise par ses sauts temporels, mais à chaque fois cela marchait à merveille.

Gros spoiler !!!
J'ai été aussi très touchée par ce qui arrive à Tonantzin. L'ellipse n'en est que plus troublante et émouvante, car au début je n'y croyaits pas...et puis si... cela s'est passé, mais la vie suis son cours.
Fin du spoiler

david t, 18.05.2007 à 0:21285720
lyaze :
Je ne sais pas si d'autres traductions de ses bouquins sont prévues, mais je tenterai bien de les lire en VO.


déjà il y a un nouveau projet dans la collection ignatz (donc traduit en anglais, français, italien, etc.), nouvelles histoires de la vieille palomar.

quant à moi, je verrais bien un éditeur français reprendre poison river, excellent "graphic novel" de cent quelques pages qui n'est pas inclus dans palomar (ça raconte la jeunesse de luba et d'ofelia, jusqu'au moment où elles arrivent à palomar).

sagamore noonan, 17.05.2007 à 11:38285693
punaise j'en ai marre, mon inculture bdesque et ma nouveaute sure ce site me mette à la ramasse sur tous les sujets . alors une fois de plus quelqu'un pourrait il me mettre au parfum : Qui est Gilbert Hernandez et qu'a t il fait.

lyaze, 17.05.2007 à 11:17285692
david t :
lyaze :
Oui, pour moi Gilbert Hernandez joue superbement avec les ellipses. A chaque fois j'étais surprise par ses sauts temporels, mais à chaque fois cela marchait à merveille.


puisque c'est le sujet, je me permets fort immodestement de vous reférer à un article que j'avais écrit sur le sujet des ellipses chez gilbert hernandez.


Merci. Cet article est très intéressant.
De plus, ça me renforce dans mon avis que Gilbert Hernandez est vraiment un grand auteur.
Je ne sais pas si d'autres traductions de ses bouquins sont prévues, mais je tenterai bien de les lire en VO.

david t, 16.05.2007 à 22:45285669
lyaze :
Oui, pour moi Gilbert Hernandez joue superbement avec les ellipses. A chaque fois j'étais surprise par ses sauts temporels, mais à chaque fois cela marchait à merveille.


puisque c'est le sujet, je me permets fort immodestement de vous reférer à un article que j'avais écrit sur le sujet des ellipses chez gilbert hernandez.

lyaze, 15.05.2007 à 18:58285576
Cobalt 60 :
Le plus bluffant, à mon avis, c'est que le récit n'est jamais là où on l'attend. Il recèle plein de surprises.

Attention spoil !!!!!!!!!!!!!!!!!

Par exemple, on quitte le personnage de Tonantzin presque incidemment, de manière très indirecte. Le récit ne s'apesantit pas sur sa fin alors que tout dans le personnage était extrêmement attachant. C'est l'anti "mort de Gwen Stacy", aucun pathos et pourtant une incrédulité et une grande tristesse nous envahit. Comme d'apprendre au détour d'une conversation la mort d'une ancienne amie. Dans Palomar City, Hernandez ne fait aucune concession aux ficelles commerciales. Il aurait pu à loisir exploiter les charmes de Tonantzin ou ceux de Luba, mais, en une ellipse temporelle, il préfère transformer celle-ci en une grosse mama aux outres pendantes.
C'est beau et c'est touchant.

Fin du spoil.


Oui, pour moi Gilbert Hernandez joue superbement avec les ellipses. A chaque fois j'étais surprise par ses sauts temporels, mais à chaque fois cela marchait à merveille.

Gros spoiler !!!
J'ai été aussi très touchée par ce qui arrive à Tonantzin. L'ellipse n'en est que plus troublante et émouvante, car au début je n'y croyaits pas...et puis si... cela s'est passé, mais la vie suis son cours.
Fin du spoiler

Cobalt 60, 15.05.2007 à 18:42285575
Le plus bluffant, à mon avis, c'est que le récit n'est jamais là où on l'attend. Il recèle plein de surprises.

Attention spoil !!!!!!!!!!!!!!!!!

Par exemple, on quitte le personnage de Tonantzin presque incidemment, de manière très indirecte. Le récit ne s'apesantit pas sur sa fin alors que tout dans le personnage était extrêmement attachant. C'est l'anti "mort de Gwen Stacy", aucun pathos et pourtant une incrédulité et une grande tristesse nous envahit. Comme d'apprendre au détour d'une conversation la mort d'une ancienne amie. Dans Palomar City, Hernandez ne fait aucune concession aux ficelles commerciales. Il aurait pu à loisir exploiter les charmes de Tonantzin ou ceux de Luba, mais, en une ellipse temporelle, il préfère transformer celle-ci en une grosse mama aux outres pendantes.
C'est beau et c'est touchant.

Fin du spoil.

lyaze, 14.05.2007 à 20:08285410


Palomar ! Un véritable chef d'oeuvre à mes yeux.
On retrouve avec bonheur le village mexicain toujours haut en couleur et animé par un joyeux bordel.
J'ai rarement vu une telle quantité de personnages dotés d'une psychologie aussi subtile et profonde, et cela tient la route sur le long terme.
Rien ne leur est épargné, le statut de "héros" n'empêche pas de subir des destins étonnants, voire cruels.
Je pense par exemple à Tonantzin, cette belle plante qui fait tourner la tête de tous les hommes et qui au cours du livre suis un chemin troublant et téméraire.
Il y a aussi Lupe que l'on voit grandir, évoluer et prendre un chemin qui peut surprendre.
Bref, toujours avec une chronologie non linéaire, l'histoire et la dynamique des personnages nous est narré avec un grand talent.
Le réalisme magique est toujours subtilement présent. Ce style d'écriture fait introduire un élément fantastique dans un univers pourtant très réaliste sans que cela ne paraisse étonnant pour les personnages. Un vieille dame peut s'avérer être une dangereuse sorcière qui propage une maladie aux habitants. Pour aller à l'école, une petite fille transporte un livre géant et elle se le fait voler par une horde de singes bien mystérieux...Mais l'histoire du village reste toujours bien ancrée dans une réalité assez sordide (meurtre en série, vol, chômage, tromperie, capitalisme nord-américain...).

Et je finirai par une citation de mon cher Thyuig : "Palomar, la SEULE bd féministe digne de ce nom, un régal !" et je suis bien d'accord avec lui.

Xavier, 04.05.2007 à 23:28284773
chrisB :
Thierry :
un entretien avec l'excellentissime Peter Kuper sur du9.


Oui très très interessant, Xavier, une question : pourquoi n'aborde t'il pas son dernier album ? (la jungle), as tu l'impression qu'il lui donne une place à part dans sa biblio ?


Euh, peut-être parce que The Jungle est sorti en ... 1991? Et que franchement, je n'y ai absolument pas pensé.
J'avoue que j'étais intéressé par son côté engagé, et que je voulais creuser ça notamment vis-à-vis de ce qu'il faisait sur Oaxaca.
Par contre, il avait une épreuve de son dernier bouquin (le vrai dernier, pour le coup, pas le dernier paru en Français) qui est son Keep Forgetting to Remember qui devrait paraître en Juin prochain.

chrisB, 04.05.2007 à 16:57284728
Thierry :
un entretien avec l'excellentissime Peter Kuper sur du9.


Oui très très interessant, Xavier, une question : pourquoi n'aborde t'il pas son dernier album ? (la jungle), as tu l'impression qu'il lui donne une place à part dans sa biblio ?

Thierry, 04.05.2007 à 10:39284700
un entretien avec l'excellentissime Peter Kuper sur du9.

prattate, 19.03.2007 à 15:36281197


Scott Pilgrim a décidé de prendre sa vie en main, mais entre une ex hyper posessive, les défis présentés par les ex de son actuelle et le retour de son ex ex c'est pas gagné.

Vous n'avez rien compris? vous pensez encore une mièvrerie?... détrompez vous, Scott Pilgrim c'est la série du djeuns cool déjanté. Et le deuxième volume est aussi bon que le premier. Entre un rif de guitare, un 900 de Tony Hawk, une comédie romantique anglaise et un film bollywoodien on se passionne pour la destinée de l'inimitable Scott.

nis, 02.02.2007 à 10:53276897
Par contre, ici, un tout nouveau interview de Burns paru dans Le Soir d'aujourd'hui où il dit "En bande dessinée, j'ai un récit en chantier qui met face à face Tintin et le romancier halluciné William Burroughs. Ce sera mon premier album à l'européenne, en 48 pages couleur."

souze, 02.02.2007 à 10:11276892
Peut etre pas tres nouveau, mais il y a une interview de burns ici

daiboken, 29.01.2007 à 10:17276403




Outlaw nation de Jamie Delano avec Goran Sudzuka et Goran Parlov.
Cette série en 19 numéros originellement parue (et cancellée) sur le label Vertigo de DC vient de paraitre en un gros volume omnibus chez Image pour quelques cacahouètes.
Et c'est une sacrée bonne idée, parce que Outlaw nation, c'est du Delano en pleine forme.
Pour rappel, Delano, c'est un pote d'Alan Moore qui a suivi les traces du maître en reprenant notamment Captain Britain après son départ mais aussi et surtout en donnant au John Constantine du Swamp thing moorien sa propre série, Hellblazer. Pendant une quanrantine de numéros, Delano fera de cette série un monument du comic made in Vertigo, aux côtés notamment des Sandman gaimaniens et des Shade milliganesques, excusez du peu...

Bon ben, là, avec Outlaw nation, le meilleur scénariste anglais vivant après Moore (étant entendu que le génial Milligan est mort depuis un paquet d'années) revient avec ce que j'ai lu de plus proche en bande dessinée du "great american comic", cet espèce de truc correspondant au graal que recherchent tous les grands écrivains américains qui s'essaient au "great american novel".
C'est écrit au cordeau, ça foisonne de personnages méchamment givrés et de métaphores barrées et ça out-preach Preacher à fond les manettes.
Et en plus, c'est super bien dessiné par une team d'ex-yougoslaves qui s'éclatent comme un missile qui tombe sur Sarajevo.
De la toute bonne came, je vous dis.

phicil, 23.01.2007 à 14:02275871
quelqu'un sait si la suite de fritz sortira un jour ?
la chez anthracite ca date deja , (1995)
peut etre chez un autre editeur , en integrale ?

longg, 23.01.2007 à 13:40275864
lices :




Enfin bon j'dis ça par pur esprit de contradiction.


Tu m'étonnes que tu contredis, c'est un appel à l'insurrection!
Bon à part ça si Cornélius le dit, il doit s'y connaître mieux que moi en Crumb, même si je persiste dans mon premier choix ; je trouve en effet Mister Nostalgia déjà trop pointu.
Mais ce n'est que mon avis :)

lices, 23.01.2007 à 13:33275862
souze :
quasi neophyte de la BD, je dois faire mon education et notamment lire les classiques.
J'ai cru comprendre que Crumb est un auteur essentiel... mais par ou commencer ?... vu que sa bilbio est quand meme assez consequente.


J'oserai pour ma part t'inviter à commencer par "Mr Nostalgia"
paru chez Cornélius. Tiens en allant voir sur leur site, je lis d'ailleurs ceci : "Volume d'introduction idéal pour qui souhaiterait aborder l'oeuvre foisonnante de Robert Crumb, MISTER NOSTALGIA illustre un des traits constants de la création crumbienne : l'amour du passé." blablabla...



Enfin bon j'dis ça par pur esprit de contradiction.

longg, 23.01.2007 à 11:45275840
souze :
quasi neophyte de la BD, je dois faire mon education et notamment lire les classiques.
J'ai cru comprendre que Crumb est un auteur essentiel... mais par ou commencer ?... vu que sa bilbio est quand meme assez consequente.


Autant commencer par le plus façile (à mon avis) à lire :





Passque l'univers de Crumb c'est quand même assez velu et ça tourne en circuit fermé : gros mollets, violence, sexe à gogo, négros, gnaps divers et variés, musique d'avant 1930 et pas mal de sadisme, quand même.
Et c'est pas un reproche, au contraire, Crumb c'est génial!

souze, 23.01.2007 à 11:13275835
quasi neophyte de la BD, je dois faire mon education et notamment lire les classiques.
J'ai cru comprendre que Crumb est un auteur essentiel... mais par ou commencer ?... vu que sa bilbio est quand meme assez consequente.

Davram, 13.01.2007 à 12:44274772
ah oui ben surement en fait =) j'avais mal lu "2005", j'avais vu janvier et du coup j'ai cru que c'était a paraitre... ralala

Dieu, 12.01.2007 à 23:02274752
Davram :
quelqu'un sait à quoi ça correspond ça ? :

Les faux jetons

* Matt
* bande dessinée (broché). Paru en 01/2005

Editeur Seuil
Date de parution janvier 2005

ISBN 2020684977

(références tirées du site de la phnac..tombé par hasard en recherchant du joe matt..)


Peut être un titre provisoire pour "les Kids" paru aussi en janvier 2005.

Dieu, 12.01.2007 à 22:59274751
Thaaphaed :
Pour mai en VO :


après quelques recherches, on sait que c'est un receuil des numéros 11 à 14 de Peepshow.

source: sa page myspace

Manu Temj, 12.01.2007 à 22:48274750
Si j'en crois le n°ISBN (que je viens de vérifier sur mon exemplaire), c'est bien sorti, mais sous le titre Les Kids.

Davram, 12.01.2007 à 20:37274745
quelqu'un sait à quoi ça correspond ça ? :

Les faux jetons

* Matt
* bande dessinée (broché). Paru en 01/2005

Editeur Seuil
Date de parution janvier 2005

ISBN 2020684977

(références tirées du site de la phnac..tombé par hasard en recherchant du joe matt..)

Thaaphaed, 12.01.2007 à 12:12274671
Pour mai en VO :

Smiley_Bone, 11.01.2007 à 22:36274618
Interview de Kikuo Johnson (Lignes de fuite) en anglais (ou en italien à choix) ici

Thierry, 11.01.2007 à 17:13274551
Sylvanours :
Merci pour cette compilation ChrisB !
et non, je ne suis pas un faquin : )

taquin, va !

Sylvanours, 11.01.2007 à 17:01274546
Merci pour cette compilation ChrisB !
et non, je ne suis pas un faquin : )

chrisB, 11.01.2007 à 16:46274540
Fun Home d'Alison Bechdel



Comme beaucoup de choses ont été ecrites dessus, je compile un peu :o)

Thierry :
une des plus belles autobiographies en bande dessinee qu'il m'est ete donne de lire ! Une vraie merveille d'une richesse incroyable. Coup de coeur.


Daccord avec la Légende bulledairienne

pessoa :
Un mélange ambitieux et complexe entre un sujet autobiographique déjà ardu (les liens entre une jeune fille lesbienne et son père, lui-même homosexuel, reconstitués longtemps après la mort inattendue de celui-ci) et quelques chefs-d'oeuvre de la littérature (le père étant professeur de lettres et par ailleurs croque-mort -le "fun" de "fun home" est l'abréviation de "funerarium"...). C'est passionnant (même pour ceux qui, comme moi, n'ont jamais lu Ulysse de Joyce).


Daccord avec Pessoa

Manu Temj :
La surcharge des références et citations littéraires dans toute la seconde partie n'est pas parvenue ni à me convaincre totalement, ni à m'éblouir (malgré - ou à cause de - ma totale inconsistance dans ce domaine).


Je trouve aussi que la première moitié du bouquin est au dessus de la seconde

Manu Temj :
J'ai oscillé en permanence entre un impression de trop-plein - assortie de la suspicion d'une recherche de "caution littéraire" de la part de l'auteure, sur le mode "Ben oui, je parle de moi et en bande dessinée en plus, mais vous voyez - quand même - je suis quelqu'un de très littéraire, j'ai lu Proust et Joyce, ce n'est pas du flan !" - et la sensation confuse que cette obsession assumée de la littérature participait à la démonstration et à la reconnaissance implicite de l'influence durable et profonde du père sur sa fille, pas seulement sur le plan de l'identité sexuelle.


Je n'ai pas ressenti ce phénomène, la litterature fait partie de la vie des Bechdel, c'est donc normal que l'on retrouve cet element comme constitutif de son autobio. Par contre il y a effectivement du tordage d'oeuvres et d'auteurs, mais plutot que d'y voir de l'artifice j'y vois, une nouvelle fois, une marque de l'aliénation de l'éducation particulière de cette famille.

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