| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
focus
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Grands Prix
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par Rohagus


par Cellophane
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

focus

accueil focus

PyongYang
Réalisé par everland, Gilles, man, manu, Matthieu et Tinigrifi.


Deuxième "focus", consacré à PyongYang de Guy Delisle, paru à l'Association. Autant le dire tout de suite, et l'avouer sans honte, Delisle est un auteur vraiment apprécié sur Bulledair en général. Shenzhen, est très souvent cité parmi les meilleurs one-shot, et pour sortir du cadre uniquement bubullo-bulledairien, revient souvent dans le monde des bédéphiles amateurs d'ouvrages autobiographiques à la fois originaux et drôles.
On part donc avec un a priori fortement positif, mais promis, les avis seront exprimés avec toute la sincérité qu'on nous connaît :o). Au programme de ce focus, les attentes des différents membres, une petite explication, non pas des thèmes, mais du ton employé dans "Shenzhen" pour ceux qui ne l’auraient pas lu, et que l’on risque de retrouver dans "PyongYang", et puis, ce sera tout ou presque, le reste concernant les avis après lecture, et les discussions éventuelles sur le forum.

L'occasion était donc toute trouvée de suivre à nouveau de près cet auteur attachant, avec la sortie de son nouvel album. Celui-ci se veut non pas une suite, mais une sorte de prolongement de Shenzhen. Shenzhen racontait son séjour professionnel en Chine, PyongYang raconte son séjour professionnel en Corée du Nord. Même point de départ, même thématique, et au final?


  • A ce jour, je n'ai jamais été déçu (bien au contraire) par le travail de Delisle, c'est donc avec une certaine impatience que j'attends le retour de ses propres anti-avantures en Asie.
    Même si Delisle a déja abordé des genres très différents allant de l'autobiographie (Shenzen) au polar humoristique (Inspecteur Moroni) il y a toujours une qualité constante dans ses albums : le ton utilisé. Quelque soit la gravité de la situation, il conserve toujours un ton leger et un humour terriblement efficace. J'espere donc retrouver cet ingredient dans "Pyongyang" mais pour le reste je laisse l'auteur me surprendre, même si il est fort a parier que les points communs avec "Shenzen" seront nombreux. (Matthieu)



  • Avec Shenzen, Delisle avait réussi une chose formidable pour moi : réussir à raconter trois mois de sa vie passés dans l'ennui le plus total, sans que je ne m'ennuie une seconde pour ma part. Et en fait, l'humour permanent, les mille petites anecdotes sur la nourriture chinoise, les excursions du narrateur, ou les contacts avec les Chinois, rendaient ce récit de voyage beaucoup plus intéressant et instructif qu'un récit construit et plus documenté n'aurait pu le faire.
    Delisle saura-t-il tenir le même pari avec "Pyongyang" ? Je suis curieux de savoir quel type de contacts Delisle a pu avoir avec les autochtones dans un pays où les allées et venues des Occidentaux sont réglées sur du papier à musique...
    Mais je n'attends pas trop d'informations fracassantes et de scoops sur la vie des Coréens opprimés par la dictature, comme le promet la pub de l'Asso. Je ne demande pas de reportage dessiné à la Davodeau ou Sacco. Finalement, j'espère juste avoir le même plaisir de lecture que j'ai eu pour "Shenzhen", et que Delisle aura su exploiter le même style sans pour autant trop se répéter. (man)


  • Shenzen étant pour une moi une réussite de bande dessinée autobiographique (je conseille également le magnifique Livret de Phamille de JC Menu), j'attends "Pyongyang" avec une impatience joyeuse quelque peu teintée de crainte. Joie à l'idée de me replonger dans la vie quotidienne d'un expatrié en Asie mais crainte également de lire un duplica plus fade du premier album. Delisle a-t-il vraiment de nouvelles choses à nous raconter ou s'agira-t-il seulement d'une collection d'anecdotes supplémentaires ? D'un point de vue du dessin, je suis curieux de voir si l'auteur suit l'évolution entamée dans Shenzen et qui apparait de manière flagrante lorsque l'on compare les premières planches aux dernières.(Gilles)


  • J'ai découvert Delisle dans Lapin, avec le début de Shenzen. J'avais trouvé ça vraiment bien, d'autant plus que le reste du lapin m'avait pas emballé des masses. Je me suis donc rué dessus dès sa sortie en album, et j'ai ensuite commencé à chercher d'autres oeuvres du même auteur. Et là, cruelle déception: j'ai détesté Aline et Albert, et j'ai trouvé l'inspecteur Moroni très moyen. Seul réflexion (dans les pattes de mouches) m'a plu. Récemment, je suis tombé par hasard (merci Thorn :o) ) sur comment ne rien faire, et ô miracle j'y ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans Shenzen. Je préfère même ses chroniques autobiographiques à celles de Trondheim parce qu'elles sont moins introspectives.
    Bref, "Shenzen" est une des, sinon LA bande dessinée que j'ai la plus relue, et si "Pyongyang" reste dans la meme veine, elle risque de subir le même sort.(Tinigrifi)


  • Guy Delisle fait assurément parti de mes auteurs préférés : un dessin simple mais efficace, particulièrement expressif, une constante recherche scénaristique et surtout, tout une série d’albums remarquables : Réflexion, l’un des albums les plus astucieux de la collection patte de mouche, Inspecteur Moroni, une série très sympathique publiée chez Dargaud, Albert et les autres et Aline et les autres, deux albums conceptuels pile comme j’aime, Comment ne rien faire, sans doute l’un des tout meilleurs recueils d’histoires courtes et donc Shenzhen, album incontournable s’il en est. Après cela, vous ne serez pas surpris si je vous dis que j’attends "PyongYang", qu’on annonce comme la suite de "Shenzhen", avec impatience.(everland)


Pour résumer, on attend donc un Shenzhen 2, mais pas un Shenzhen bis... :o) Retrouver le même humour, le même ton gentiment décalé que dans Shenzhen, sans pour autant sombrer dans la redite. Exercice difficile, très certainement, mais on peut penser que Delisle saura éviter ce piège. La Corée du Nord est vraisemblablement différente de la Chine moderne de Shenzhen, gageons donc qu'il aura quelque chose à montrer, si ce n'est à dire. Après tout, ça sert aussi à ça, un a priori positif que un auteur, à le suivre partout presque aveuglément :o)



Pour en savoir plus avant la lecture:

  • Pour ceux qui n’auraient pas lu Shenzhen, il ne devrait pas y avoir de contre-indication à lire "PyongYang", bien au contraire. La lecture de Shenzhen ne s’impose que parce que c’est un bon album ! :o) Ce qui fait l’originalité de cette œuvre à mi-chemin entre autobiographie et carnet de voyage, c’est le ton. Humoristique tout du long, Delisle nous fait partager sa découverte d’une ville dortoir de Chine. Un livre drôle, où il ne se passe finalement pas grand chose, et paradoxalement assez rythmé. On découvre la Chine au quotidien par les yeux d’un étranger, avec un humour et un étonnement légèrement décalé, un peu ironique mais qui ne juge jamais. Delisle s’amuse des diférences culturelles, de cette difficulté de communiquer, sans jamais se départir de sa curiosité et de son calme. Notre vision occidentale de la Chine s’en trouve modifiée avec bonne humeur.
    Il y a fort à parier que "PyongYang" sera dans la même veine. Si l’on cherche à une description politique ou sociologique du régime Nord-Coréen, ce ne devrait pas être dans ce livre-ci, tout comme la Chine politique n’apparaît quasiment pas dans Shenzhen. Le propos de Delisle est ailleurs, dans le quotidien de son studio de dessin animé, de ses restos, de ses hôtels… Un voyage au quotidien, sans panoramiques renversants, mais avec humour toujours.


  • Parmi ses autres œuvres, on peut citer, outre Shenzhen :
    -Comment ne rien faire
    -Inspecteur Moroni, des aventures policières dans une veine plus légère et humoristique. Un policier imbu de lui-même, icompétent, parlant à son chien, sous l’emprise de sa mère…
    -Aline et les autres, exercice de style mettant en scène, sous forme d’abécédaire muet, 26 jeunes femmes et leurs relations avec les hommes
    -Albert et les autres, son pendant au masculin.
    -Réflexion, petit album en forme d’exercice de style, sur le thème du devenir de notre reflet dans le miroir en notre absence.

    Bref, tout Delisle ! :o)


  • En annexe plus qu’autre chose, mais puisque c’est le métier de Delisle : un petit lien pour connaitre les différents postes dans la fabrication d’un dessin animé




Et après lecture...


Images Copyright © Delisle – L’Association 2003

accueil focus

bordure
coin bordure coin