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© Bamboo

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Le Schpountz
ScénarioScotto Serge | Stoffel Eric | Pagnol Marcel
DessinEfix
Année2017
EditeurBamboo
CollectionGrand Angle
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

 

1 avis

rohagus
Le Schpountz, le film de Marcel Pagnol, manque à ma culture cinématographique. C'est un tort que j'espère combler rapidement. Mais en attendant j'ai été heureux de découvrir son adaptation en bande dessinée dans cette série d'albums que Bamboo publie en ce moment et qui contient majoritairement de bien bonnes adaptations des œuvres de Pagnol.
Et celle-ci en fait partie.

D'emblée, le dessin lumineux et gai d'Efix correspond bien à l'ambiance provençale du début du récit et aux dialogues assez truculents. Il est parfois à la limite du style cartoon mais l'évite heureusement. Les personnages sont bien rendus et expressifs. On sent évidemment la difficulté à s'éloigner des traits de l'acteur Fernandel pour jouer le Schpountz mais ce n'est pas un souci du tout tant il entre si parfaitement dans le rôle.
Pourtant, si j'ai bien aimé ce dessin, je ne l'ai pas toujours trouvé parfait.
L'auteur fait le choix d'insérer par-ci par-là des gags en arrière-plan voire parfois même en avant-plan mettant en scène des animaux parfois anthropomorphiques. Ces gags ont gêné ma lecture. Ils m'ont donné l'impression que l'auteur avait peur que les lecteurs qui connaissent déjà l'histoire du Schpountz s'ennuient un peu et voulait les divertir ou se divertir lui-même avec ces gags supplémentaires. Mais là où ce stratagème fonctionne chez un Gotlib ou un Don Rosa, je trouve qu'ils tombent ici comme des cheveux sur la soupe.
Il y a aussi certaines planches où le dessin occupe de grands espaces et la mise en page n'est pas toujours réussie. Il m'est arrivé quelques fois de lire les dialogues dans le mauvais sens. Et le pire est cette double page où Irénée et Françoise dialoguent comme dans une montagne russe évoluant sur une pellicule et où il faut suivre scrupuleusement le sens de cette dernière pour trouver où lire le texte suivant. J'ai trouvé le procédé un peu laborieux et pas très approprié.

De même, si beaucoup de choses m'ont vraiment plu dans ce récit et cette adaptation, ce ne fut pas le cas de tout l'album.
J'ai beaucoup aimé les passages provençaux et surtout les dialogues entre l'oncle et Irénée. On y sent toute la verve et le ton affectueusement sarcastique de Pagnol. C'est drôle, bien écrit, intelligent et on sent le terroir provençal et l'accent du Sud. La fin de l'album est notamment très touchante.
A l'inverse, j'ai moins accroché aux passages avec les cinéastes et la majorité des scènes se déroulant à Paris. Je les ai trouvés moins charismatiques, plus ennuyeux et parfois bizarrement rythmées.
Et il y a surtout un moment que j'ai trouvé raté. C'est celui où Irénée comprend enfin qu'il était le dindon de la farce. C'est amené de manière trop abrupte, quasiment en une seule case. La planche précédente, il crie, il hurle et fait montre de son pédantisme aveugle, et en une case, pouf le voilà qui pleure, a tout compris et envisage déjà comment se sortir du traquenard sans trop de douleur. Il me semble que cet instant de la révélation aurait dû être un petit peu plus développé pour être plus marquant.

Bref, ce n'est pas une adaptation parfaite mais elle contient quand même de très bons moments et un agréable dessin. Tout cela m'a donné vraiment envie de découvrir le film.
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