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Les librairies qu'on aime bien [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6
 | |  |  | au lieu de se lancer des amabilites au visage, il faudrait peut-etre convenir que cette situation reflete les difficultes rencontrees dans le domaine de l'edition, au sens large.
Dans le cas present, nous avons d'un cote une petite structure editoriale, qui vit visiblement suir le fil du rasoir, anime par la passion de ses createurs et qui pense avant tout a ne pas perdre d'argent et assurer une remuneration correcte de ses auteurs, tout en proposant au public des livres a un prix accessible. Autant dire un defi permanent.
De l'autre, des libraires specialises qui me semblent vivre tout autant sur le fil du rasoir et pour qui la "sacro-sainte marge" semble etre synonyme de survie. Evidemment, le manque-a-gagner sur les livres des Reveurs est infime, mais il y a vraisemblablement la peur (justifiee) qu'une exception ne devienne le cheval de Troye pour une re-evaluation des marges qui signifierait une catastrophe pour nombre d'entre eux. La situation est probablement d'autant plus preoccupante pour les libraires qui preferent jouer leur role d'acteur culturel au lieu de ne devenir que des points de vente des grosses locomotives.
Et qui se sucre le plus sur les ventes de livre ? |
 | syl, 19.07.2007 à 13:03 | 289447 |
|  |  | MR_Claude : | ah mais non, je me la ferme pas du tout. Je me base sur ce qui a ete ecrit avant. Si tu souhaites garder des trucs dans ton coin tres bien, ca me gene pas. |
1 point!
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Et puis bon, tu l'es as recues les menaces de l'albd? il peut aussi se dedouaner lachement le libraire en question. Les menaces au nom de l'albd, c'est different de menaces venant de l'albd.
Ce qui a gene kstor c'est l'amalgame, il est libraire, a precise que ce libraire est selon toute vraisemblance un gros con, et n'apprecie pas de devoir etre mis dans le meme sac, juste pasqu'il est libraire. Ptet qu'il est meme pas adherent a l'albd. C'est un manque d'information et dans ce cas la, il parait qu'on se la ferme...
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2 points!
Vous venez de gagner un an d'adhésion à l'albd :)
Pas mieux.
Ciao donc |
 | syl, 19.07.2007 à 12:59 | 289446 |
|  |  | manu larcenet : |
Nous aurions ainsi pu éventuellement avoir un dialogue constructif
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c'eut été bien!
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Ca ne m'étonne pas que tu n'apprécies pas ce que je raconte. En tant, visiblement, que libraire. |
ahahah
...
On en remet pas une louche ça déborde déjà là?
Truc que j'ai oublié de mettre dans mon message précédent,
au delà du cas des Rêveurs mais pas que:
la librairie touche ce pourcentage sur les livres vendus en magasin tandis que les distributeurs-diffuseurs (et éditeurs) sont concernés par un pourcentage sur TOUTES les ventes.
C'est juste mathématique certains oublient. Vive la distribution au passage qui s'engraisse, et comme on ne peut pas la faire payer elle, on prélève sur la librairie, c'est banal il font tous ça.
Sinon je comprends bien la situation des Rêveurs.
Et on n'a pas affaire à Glénat ou Dupuis hein, qui ne sont pas des plus charitables en remise et ne sont pas petits et associatifs 1901.
Certains diront aussi que le risque éditorial, c'est l'éditeur qui le prend hein...
Un libraire a le droit de ne pas être militant et de considérer que ça n'est pas son affaire. Tu vas payer pour renflouer sa boutique?
Il pourrait te dire:
t'as pas demandé à Makassar de réduire sa marge pour que vus vous mainteniez?
Ca ne me dérange pas que les Rêveurs soient contraints de réduire la remise, c'est triste s'ils en arrivent là, pour eux, allez, auncune librairie ne vend assez de Rêveurs pour que cette chute de remise soit dommageable :) Enfin je pense.
Mais arrete de cracher sur les libraires même si vous recevez une lettre mal rédigée (?)
(citer]ça faisait longtemps que je n'étais pas venu ici. Les choses ne changent guère.
[/citer]
Je salue le travail accompli, j'en ai déjà dit du bien, bravo Manu les Rêveurs etc.
Sinon pour le reste, ça ne change pas, ça t'arrive partout ou tu passes, il ne faut pas reculer devant l'idée que tu le provoquerait quoiqu'il arrive. une malédiction.
On tient là l'idée d'un comic strip formidable avec un scénario de répétition.
Je décroche :)
Syl
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 | |  |  | Bon ok ok. Je me la ferme. |
 | |  |  | manu larcenet : | "
et faire passer l'attaque d'un libraire isole, pour celle venant d'une association, ca aide pas non plus."
Eh bien je vois que tu n'es pas informé. c'est pas grave, hein, mais dans ces cas là, on se la ferme.
Le libraire en question, dans son mail, nous précise:
"En ces périodes de congés, le groupement de libraire auquel j'adhère vous apportera au plus tôt sa réaction officielle, mais je tenais dès à présent à vous informer que votre attitude ne peut qu'accélérer votre chute."
Alors, c'est pas des menaces au nom de l'ALBD, ça? Tu vas ergoter, tu vas jouer sur les mots? Probablement...
Je n'ai aucun intérêt à me mettre les libraires spécialisés à dos, bordel! Mais ce courrier menaçant n'est pas tolérable. Si l'ALBD n'est pas d'accord avec ce libraire, qu'elle nous le fasse savoir et on oublie. Mais ce n'est pas le cas. |
ah mais non, je me la ferme pas du tout. Je me base sur ce qui a ete ecrit avant. Si tu souhaites garder des trucs dans ton coin tres bien, ca me gene pas. Et puis bon, tu l'es as recues les menaces de l'albd? il peut aussi se dedouaner lachement le libraire en question. Les menaces au nom de l'albd, c'est different de menaces venant de l'albd.
Ce qui a gene kstor c'est l'amalgame, il est libraire, a precise que ce libraire est selon toute vraisemblance un gros con, et n'apprecie pas de devoir etre mis dans le meme sac, juste pasqu'il est libraire. Ptet qu'il est meme pas adherent a l'albd. C'est un manque d'information et dans ce cas la, il parait qu'on se la ferme...
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 | |  |  | "
et faire passer l'attaque d'un libraire isole, pour celle venant d'une association, ca aide pas non plus."
Eh bien je vois que tu n'es pas informé. c'est pas grave, hein, mais dans ces cas là, on se la ferme.
Le libraire en question, dans son mail, nous précise:
"En ces périodes de congés, le groupement de libraire auquel j'adhère vous apportera au plus tôt sa réaction officielle, mais je tenais dès à présent à vous informer que votre attitude ne peut qu'accélérer votre chute."
Alors, c'est pas des menaces au nom de l'ALBD, ça? Tu vas ergoter, tu vas jouer sur les mots? Probablement...
Je n'ai aucun intérêt à me mettre les libraires spécialisés à dos, bordel! Mais ce courrier menaçant n'est pas tolérable. Si l'ALBD n'est pas d'accord avec ce libraire, qu'elle nous le fasse savoir et on oublie. Mais ce n'est pas le cas. |
 | syl, 19.07.2007 à 12:07 | 289439 |
|  |  | kstor : | c'est plutôt le diffuseur - souvent le seul interlocuteur du libraire - qui fixe la marge.
effectivement, cela se situe entre 30 et 40% selon certains critères, ancienneté de la librairie, volume de livres, etc.
si tu choisis "l'office", ce type de fonctionnement qui te fait recevoir "d'office" tous ce qui sort (je résume), le diffuseur t'aura à la bonne et pourra augmenter ta remise. c'est d'ailleurs sur ce principe que les librairies se retrouvent dans l'état qu'on leur connaît aujourd'hui, débordant de merdes, mais c'est un autre débat.
30% peut déjà sembler une marge respectable mais ça ne l'est pas. un truc à faire mourir de rire tous les vendeurs de fringues de la place. en gros, si tous tes diffuseurs t'octroient une telle marge, autant fermer la boutique tout de suite : tu ne réussiras pas à payer toutes tes traites - et je ne te parle même pas de salaire (ça dépend évidemment de plein de facteurs, le loyer que tu payes, les prêts à rembourser etc... que mes collègues me corrigent le cas échéant).
Larcenet, via son distrib/diffuseur Makassar, me reverse désormais 30% sur le prix ht de ses livres. OK, très bien. je fais le choix de continuer de les proposer au public parce que c'est ma mission et que ses livres le méritent et que pour l'instant je peux encore assumer (grâce aux gentils confrères des Rêveurs qui sont sans doute, les veinards, plein aux as)... Mais de grâce, qu'il ne me donne pas à lire ses pleurnicheries démago de merde.
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clap clap pour la mise au point informée. Et je partage ton analyse au sujet de l'autre débat. Pas de correction particulière :) Des compléments plus tard.
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 | |  |  | manu larcenet : | ça faisait longtemps que je n'étais pas venu ici. Les choses ne changent guère.
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oui enfin, tu mets pas longtemps non plus, hein :o)
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Ca ne m'étonne pas que tu n'apprécies pas ce que je raconte. En tant, visiblement, que libraire. Probablement faisant partie d'une asso de libraires. Ceci dit, qu'une telle association s'attaque à une asso loi 1901 dont aucun des trois membres n'a jamais touché le moindre rond à titre perso, là ça te gêne pas, hein? Bin non, évidemment... |
et faire passer l'attaque d'un libraire isole, pour celle venant d'une association, ca aide pas non plus.
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 | |  |  | pour la petite histoire, on pouvait trouver "critixman" dans certaines librairies en Belgique. Au lieu des 8 euros si on l'achetait sur le site, le prix etait de 13 euros. |
 | |  |  | Castor
Tu ne m'aimes pas. OK, et je dirais même "cool", mais il aurait été bienvenu d'éviter des termes comme
"pleurnicheries démago de merde."
ou encore
"Calimero / incompris / seul au monde"
ou le fameux "N'importe quoi." (un must)
Nous aurions ainsi pu éventuellement avoir un dialogue constructif. Là, non. Bouffon.
Ca ne m'étonne pas que tu n'apprécies pas ce que je raconte. En tant, visiblement, que libraire. Probablement faisant partie d'une asso de libraires. Ceci dit, qu'une telle association s'attaque à une asso loi 1901 dont aucun des trois membres n'a jamais touché le moindre rond à titre perso, là ça te gêne pas, hein? Bin non, évidemment...
Quant à Critixman, pourquoi est-ce que, dans un premier temps, on ne l'a pas fait passer par le circuit normal diffusion/libraires? Parce que c'est un tout petit livre, petit format, petite pagination, pas plus de trois dessins par page. Si on l'avait fait passé par le circuit habituel, le prix de vente publique aurait plus que doublé et là, Castor aurait dit que c'était une arnaque par rapport au contenu et il aurait eu raison, pour une fois.
Voilà.
ça faisait longtemps que je n'étais pas venu ici. Les choses ne changent guère.
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 | stef, 19.07.2007 à 11:11 | 289427 |
|  |  | J'ai en mémoire un des derniers bouquin des rêveurs : critixman.
Le livre n'était dispo que sur via le site de l'éditeur.
Je ne sais pas si un second tirage a été ou non proposé aux libraires mais je ne suis pas trop pour ce principe : un bouquin avec quand même un potentiel de vente correct est vendu en squizzant purement et simplement les libraires. De surcroit le tirage proposé en vente directe était signé par l'auteur.
Il me semble que les libraires seraient aussi fondés à se plaindre de telles pratiques... |
 | kstor, 19.07.2007 à 10:38 | 289421 |
|  |  | c'est plutôt le diffuseur - souvent le seul interlocuteur du libraire - qui fixe la marge.
effectivement, cela se situe entre 30 et 40% selon certains critères, ancienneté de la librairie, volume de livres, etc.
si tu choisis "l'office", ce type de fonctionnement qui te fait recevoir "d'office" tous ce qui sort (je résume), le diffuseur t'aura à la bonne et pourra augmenter ta remise. c'est d'ailleurs sur ce principe que les librairies se retrouvent dans l'état qu'on leur connaît aujourd'hui, débordant de merdes, mais c'est un autre débat.
30% peut déjà sembler une marge respectable mais ça ne l'est pas. un truc à faire mourir de rire tous les vendeurs de fringues de la place. en gros, si tous tes diffuseurs t'octroient une telle marge, autant fermer la boutique tout de suite : tu ne réussiras pas à payer toutes tes traites - et je ne te parle même pas de salaire (ça dépend évidemment de plein de facteurs, le loyer que tu payes, les prêts à rembourser etc... que mes collègues me corrigent le cas échéant).
Larcenet, via son distrib/diffuseur Makassar, me reverse désormais 30% sur le prix ht de ses livres. OK, très bien. je fais le choix de continuer de les proposer au public parce que c'est ma mission et que ses livres le méritent et que pour l'instant je peux encore assumer (grâce aux gentils confrères des Rêveurs qui sont sans doute, les veinards, plein aux as)... Mais de grâce, qu'il ne me donne pas à lire ses pleurnicheries démago de merde.
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 | |  |  | donc je presume que quand Larcenet dit que sur le prix d'un livre des reveurs, 4,5 euros vont dans la caisse du libraire contre 1,5 pour l'association des Reveurs, il veut dire apres deduction des frais d'impression et autres. |
 | Herbv, 18.07.2007 à 20:21 | 289408 |
|  |  | Ah, j'ai oublié de préciser que c'est l'éditeur qui décide du prix de vente HT. Et c'est sur ce prix de vente que s'applique la Loi Lang du prix unique du livre. |
 | Herbv, 18.07.2007 à 20:16 | 289406 |
|  |  | Autant que je sache et sauf erreur liée à des souvenirs défaillants, Thierry, elle est fixée par le distributeur. Disons que, glogalement, en France, la marge distributeur est de 55% du prix de vente HT et que là dessus, 35% environ reviennent au libraire (Hachette par exemple, qui assure la diffusion et la distribution). L'éditeur reçoit donc 45% du prix de vente HT (sauf qu'il a à prévoir les retours avec les avoirs que cela entraîne). |
 | |  |  | excusez le beotion que je suis, mais comment est fixee la marge du libraire ? Est-ce une regle fixe ? Cela nous ramene-t-il au sacro-saint prix unique du livre ?
Je comprends le point de vue de Larcenet, pour qui "les reveurs" releve avant tout de la passion et de son envie de proposer de beaux livres pour un prix qui reste abordable.
Mais je me mets aussi a la place du libraire, qui doit craindre qu'une exception ne devienne la regle, ce qui pourrait causer la perte de pas mal de petits libraires qui vivotent plus qu'ils ne vivent eux-memes.
Cela dit, la reaction du libraire a visiblement ete tres violente, au vu de l'humeur de Larcenet, et je comprends sa frustration. |
 | kstor, 18.07.2007 à 18:59 | 289403 |
|  |  | Larcenet... J'aime bien ce qu'il fait, souvent, mais j'avoue que sa position de Calimero / incompris / seul au monde est parfois un peu agaçante.
Il est sans doute tombé sur un con de libraire, car il y a des cons partout.
Toutefois, force est de constater que la connerie est ce qu'il y a de mieux partagé au monde : "On a visiblement touché à un tabou: les marges des libraires. La violence de la réponse est surprenante et minable et témoigne de la gravité du problème. Enfin, pour nous, hein! Pas pour les libraires!! Eux continueront alors que si nous ne trouvons pas un accord, eh bien c'en est fini des Rêveurs."
Un tabou ? Ah oui, justement, je le lisais encore hier à la une du Figaro : "le tabou de la marge des libraires". N'importe quoi.
Et puis cette démagogie récurrente. Opposer les gens, en appeler au gentil lecteur contre le méchant libraire qui se sucre sur son dos... Ah putain. |
 | Le PBE, 18.07.2007 à 16:48 | 289389 |
|  |  | Lu sur le blog de Manu Larcenet(17/07/07)
En vrai, aujourd'hui, j'en ai marre... je suis dégoûté. Chez les Rêveurs, on a reçu un mail d'insultes d'un libraire, adhérent d'une grande association de libraires spécialisés... Il nous repproche en des termes minables et insultants de vouloir baisser leur marge ainsi que celle de notre distributeur... Puis il finit par nous menacer très directement de causer notre "chute"...
Alors, que ça soit dit une fois pour troutes: Les Rêveurs, c'est une association loi 1901. C'est trois personnes bénévoles, Nico, le boss, Max, le chef de l'impression et moi, plus ou moins maquettiste. Bon. Jamais un de nous n'a touché un seul euro des livres que nous faisons. Nico et Max bossent sur leur temps libre, en passionnés, et moi je ne touche aucun droits d'auteur sur les livres que je fais chez les Rêveurs. Le peu (et c'est très très peu!!) de pognon qui rentre dans nos caisses, sert uniquement à publier les prochains livres et à payer les prochains auteurs.
Le libraire spécialisé en question nous reproche de vouloir baisser ses marges. c'est vrai qu'on aimerait bien baisser les marges du distributeur et du libraire de 55 pour cent vers 50 pour cent... Lui trouve ça scandaleux... Moui... Il faut savoir que sur un livre des Rêveurs, 4,5 euros vont dans la poche du libraire contre 1,50 dans celle de l'asso des Rêveurs... La seule solution serait d'augmenter le prix de vente publique de nos bouquins, que ce soit le lecteur qui paye, en somme... Et on ne le fera pas parce qu'on estime que c'est un point important, qu'on ne peut pas pratiquer des prix supérieurs à ceux qu'on a décrétés, qui sont déjà relativement élévés. Au delà, on aurait vraiment l'impression d'abuser.Voilà la vérité des choses.
On a visiblement touché à un tabou: les marges des libraires. La violence de la réponse est surprenante et minable et témoigne de la gravité du problème. Enfin, pour nous, hein! Pas pour les libraires!! Eux continueront alors que si nous ne trouvons pas un accord, eh bien c'en est fini des Rêveurs. Purement et simplement. car c'est bien de ça que nous menace ce type! De nous faire crever si on ne fait pas les choses comme il nous disent de les faire.
Oh et puis j'en ai plein le cul, tiens! S'il faut se battre aussi avec les libraires spécialisés, je jette l'éponge. Marre. |
 | Xavier, 08.07.2007 à 18:42 | 289013 |
|  |  | lanjingling : | si tu parles d'album, il y a pas mal de trucs indes au sous sol |
Je parlais d'Album, mais de celui de la rue Dante, qui jouxte l'Album manga. Et qui, en l'espace d'une année, a vu son fond (et ses réapprovisionnements) en indépendants réduire comme une peau de chagrin.
Par contre, s'il est vrai que l'Album ancienne Librairie d'Images au coin de St Germain et St Jacques continue à avoir un joli choix, c'est là que j'ai eu droit à mes "noms rigolos".
Ceci étant, cela reflète bien ce que je soulevais quand on parle de "librairies spécialisées", et de la diversité d'états que cela peut couvrir. Je suis certain qu'un fan de la production plus mainstream, ou un collectionneur avide de statuettes, se trouvent totalement satisfaits par le service de l'Album de la rue Dante.
Ce qui me fait penser que l'on retrouve ici une autre apparition de la vision englobante de la bande dessinée (que regrette Groensteen dans l'OCNI, au passage): le fait que "librairie spécialisée" en parlant de bande dessinée devrait immanquablement tout couvrir. Alors que la bande dessinée elle-même laisse de la place à une spécialisation plus poussée encore.
Mais il suffit d'entendre les critiques à l'égard du palmares d'Angoulême en particulier cette année, pour se rendre compte qu'il y a encore du chemin avant de faire accepter ça. Coincée entre produit et culturel, comme toujours. |
 | |  |  | En tous cas, ils avaient Vilebrequin, hier.
(grondés ils ont été) |
 | |  |  | Xavier : |
Ceci étant, il faut bien reconnaître que la grande enseigne qui est ta voisine est assez mal achalandée lorsqu'il s'agit de chercher des trucs sortant de l'ordinaire,
| si tu parles d'album, il y a pas mal de trucs indes au sous sol |
 | bullut, 05.07.2007 à 22:31 | 288917 |
|  |  | Mon pauvre Jean Pierre, mon acolyte des débuts à Album Jeunesse. Je savais que cela allait arriver, trop de travaux dans son quartier.
Allez tous faire la fête un dernier tour chez En marge. La librairie qui méritait de vivre plus longtemps. |
 | |  |  | Ah putain, c'est pas cool pour les parisiens ça!
Allez, Jean-Pierre Supa Powa va rebondir!!! |
 | chrisB, 05.07.2007 à 21:04 | 288911 |
|  |  | Une autre librairie qui a des emmerdes, d'un autre genre :
En Marge, dont je remonte le message de la newsletter :
Alors bon voilà, c'est ce qui devait arriver tôt ou tard... Nous avons l'immense tristesse de vous annoncer qu'En Marge ferme ses portes définitivement le 21 juillet 2007.
Après près de 18 mois d'activités effrénées, de lourdes difficultés financières nous ont obligés à prendre cette lourde décision. Mais loin de nous abattre, nous profitons de ces dernières semaines pour inviter tous ceux qui ont participé à cette formidable aventure à nous rejoindre pour un bouquet final.
Et pour commencer ces festivités, une grande braderie sera organisée la semaine prochaine (du 3 au 7 juillet) avec jusqu'à - 75 % sur certains ouvrages. Alors n'hésitez pas à venir nous rendre une dernière visite !
En Marge
92, rue Jean-Pierre Timbaud
75011 PARIS
tél. 01.77.10.78.12
M° Parmentier ou Couronnes
ouvert du mardi au samedi de 12 h à 20 h
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 | |  |  | Quand les libraires qu'on aime bien ont des emmerdes ...
Message ci-dessous reproduit :
Bonjour,
Le Monte-en-l'air a reçu hier une visite de la police (sur "signalisation" selon eux) qui venait constater la présence dans sa vitrine d'une affichette annonçant la première réunion du comité de soutien à Lamine Dieng, "mort dans un fourgon de police", ainsi que d'une affichette "maison" proclamant "Ici on meurt dans des fourgons de police".
Plus d'informations sur l'affaire : http://coucxx.skyrock.com/
Les policiers ont prétexté qu'il était interdit d'afficher de telles choses qui "portaient atteinte à la police", ont pris des photos et sont repartis avec l'affichette "maison" (j'ai refusé de retirer l'autre).
Ils m'ont convoqué ce mercredi au commissariat pour une "audition". J'ai décidé de ne pas m'y rendre pour ne pas prêter le flan à ce qui ressemble fort à une tentative d'intimidation.
J'ai affiché ensuite dans ma vitrine la convocation ainsi que le texte suivant : "Ici on convoque le libraire au commissariat de police pour avoir manifesté son soutien au moyen d'une affichette à la famille de Lamine Dieng, mort dans un fourgon de police".
Merci de relayer cette information.
Guillaume Dumora
Le Monte-en-l'air - Librairie-galerie
6, rue des Panoyaux, 75020, Ménilmontant
01 40 33 04 54 - lemontenlair@free.fr
Du mardi au dimanche, de 13h30 à 20h30
Nocturnes vendredi et samedi jusqu'à 23h
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 | bullut, 03.07.2007 à 22:52 | 288786 |
|  |  | Effectivement Loic, je ne peux parler que de mon cas particulier. Je ne suis pas en mesure d'effectuer une vraie analyse à l'échelle d'un marché sur un territoire aussi grand que l'hexagone.
A vrai dire, il y a eu un appel à témoignage sur ce topic, et j'ai donné le mien, c'est à dire celui d'un libraire d'occasion dans le quartier de St Michel à Paris, entouré d'une bonne dizaine de librairies spécialisées bande dessinée en tous genres, parfois reconnues comme figurant parmi les plus pointues.
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 | loic, 03.07.2007 à 17:48 | 288776 |
|  |  | désolé mais il me semble que vous ne parlez pas de la situation générale de la librairie indépendante mais d'une librairie en particulier.
Ne connaissant pas bullut, je n'en sais pas plus.
J'ai cru comprendre que vous parliez de la chaine Album...mais bon... je ne comprends plus rien ;)
je dois être bête... |
 | Xavier, 03.07.2007 à 15:58 | 288762 |
|  |  | bullut : | Je suis d'accord, mais dans notre cas, LE paradoxe, c'est que nous sommes voisin d'une librairie Spé (certes une grande enseigne mais bon). Et dans un rayon de moins de 500 metres, on trouve au moins quatre librairies spécialisées bande dessinée, sans compter les spécialisées manga, comics ; car là on arrive à beaucoup plus (presque 10). |
Ceci étant, il faut bien reconnaître que la grande enseigne qui est ta voisine est assez mal achalandée lorsqu'il s'agit de chercher des trucs sortant de l'ordinaire, et qu'il faut traverser le carrefour pour avoir un début d'offre intéressante en indé. Après, il faut encore avoir la chance de tomber sur la personne qui s'y connaît, au risque d'être accueilli comme un extraterrestre.
Bref, même si il y a pléthore de boutiques, ça ne veut pas forcément dire que la diversité de l'offre est au rendez-vous...
En fait, la question est de savoir ce qui se cache vraiment derrière l'appellation "librairie spécialisée". Ca peut être "spécialisée en para-BD et statuettes", comme "spécialisée en manga" ou encore "spécialisée en tirages de tête et trucs de collectionneurs". Et puis il y a celles qui sont "spécialisées avec de la bande dessinée d'auteur aussi", mais tout est plus ou moins mis dans le même panier.
Sinon, par rapport à un Virgin, par exemple, la satisfaction d'aller faire ses courses là-bas peut aussi résulter d'autres facteurs: facilité d'accès (car sur le circuit habituel), facilité d'achat d'autres choses (CD / DVD / livres), facilité d'y emmener sa blonde / brune / rousse, ou encore tout simplement facilité d'horaires (tous les jours jusqu'à minuit).
Bon, j'ai conscience que ce post part un peu dans tous les sens, désolé, je vais prendre un café de ce pas. |
 | Xavier, 03.07.2007 à 15:50 | 288761 |
|  |  | bullut : | Peut-être ai-je été un peu dur dans ma dernière phrase. Car la plupart des clients ne sont pas mécontents non plus. Je noircis sûrement trop. Neanmoins, je reste sur le sentiment que seuls les grands lecteurs de comics books sont totalement comblés (c'est plus juste comme terme que heureux) à ST Michel. |
Et encore, beaucoup moins depuis d'Arkham s'est exilé. |
 | bullut, 03.07.2007 à 15:16 | 288757 |
|  |  | Peut-être ai-je été un peu dur dans ma dernière phrase. Car la plupart des clients ne sont pas mécontents non plus. Je noircis sûrement trop. Neanmoins, je reste sur le sentiment que seuls les grands lecteurs de comics books sont totalement comblés (c'est plus juste comme terme que heureux) à ST Michel. |
 | bullut, 03.07.2007 à 14:53 | 288755 |
|  |  | Xavier : | bullut : | En revanche, dans ma librairie (d'ancien et d'occaz, mais pas de neuf), je récolte beaucoup de témoignages de clients qui font leur courses au Virgin des champs, et ils me le disent, parce qu'ils y trouvent des livres qu'ils n'ont pas vus ailleurs. Il m'arrive de leur faire des conseils qu'ils ne trouvent pas chez mes voisins. |
Il me semble que le problème vient dans ce cas du flux de clients -- une enseigne comme Virgin ou la Fnac "brasse" beaucoup plus de clients potentiels qu'une librairie spécialisée. Ce qui veut dire que les chances d'avoir un client potentiellement acheteur d'un truc plus confidentiel augmente, ce qui peut alors justifier de l'intégrer dans le fond. |
Je suis d'accord, mais dans notre cas, LE paradoxe, c'est que nous sommes voisin d'une librairie Spé (certes une grande enseigne mais bon). Et dans un rayon de moins de 500 metres, on trouve au moins quatre librairies spécialisées bande dessinée, sans compter les spécialisées manga, comics ; car là on arrive à beaucoup plus (presque 10).
Comment un lecteur (il y en quelque uns, à vrai dire, et des sacrément pointus) peut passer chez nous une à deux fois par mois et nous dire qu'il PREFERE acheter ces bande dessinée chez Virgin pour diverses raisons que je ne peux que trouver, certes à contre-coeur, valables. c'est fou.
Dans le quartier de ST Michel, j'ai le sentiment, mais peut-être me trompe-je, que seuls les lecteurs de comics book sont heureux. |
 | loic, 03.07.2007 à 9:21 | 288726 |
|  |  | 
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 | kstor, 03.07.2007 à 8:42 | 288724 |
|  |  | Loïc, je suis d'accord avec toi. On a un peu oublié ce qu'était une librairie à la base. Quand l'aspect stratégico-économique prend le pas sur le reste c'est mal barré. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut négliger la gestion et les chiffres, condition sine qua non pour la perennité de la boutique.
Une librairie spé n'est pas obligée d'aligner en vitrine vingt exemplaires du même dernier épisode de Largo Winch pour séduire le chaland. Même en province, où les gens ne sont pas plus cons qu'à la capitale. Les provincieux présentent le défaut d'être moins nombreux par zone, mais sont par contre moins blasés que les parisiens, moins "enfants gâtés" en matière culturelle. Il y a donc de quoi faire.
C'est sûr que tenter de reproduire le Monte en l'air ailleurs qu'à Paris est une entreprise à haut risque. Maintenant, sur une échelle à un bout de laquelle se trouve le Monte en l'air et à l'autre bout de laquelle on a le rayon livres de Carrefour, il y a plein d'endroits où placer le curseur. Et ce n'est pas parce qu'on tend à rapprocher son fonds de celui de Carrefour (parler de fonds en la matière me fait un peu mal au cul, d'ailleurs) qu'on est certain de la réussite commerciale. Rappelons que Carrefour est présent partout.
Je pense que la perennité passe par l'originalité, le choix (et là je ne parle pas des indés contre le reste du monde, je parle juste de filtrer les immondes bouses que proposent 8 fois sur 10 les diffuseurs industriels), et comme tu le dis, la relation humaine et le conseil. |
 | loic, 02.07.2007 à 19:54 | 288710 |
|  |  | moi, je pense que c'est juste en reprenant le principe même du commerce que les librairies spé pourront s'en sortir.
Le libraire spé n'est pa sé parce qu'il a l'ensemble des sorties. Il est spé parce qu'il sait reconnaître et mettre en avant les très bonnes choses.
Il doit entrenir la relation humaine avec ses clients...je pense que c'est ça le secret...non ? |
 | THYUIG, 02.07.2007 à 18:47 | 288707 |
|  |  | Sylvain Ricard : |
La fnac et autres grandes surfaces ne s'interressent pas trop a la qualité de ce qu'ils vendent (y'a qq exceptions, fonction des personens qui dirigent les rayons...). Du coup, il y a souvent beaucoup beaucoup trop de merdes, les mêmes que partout, et pas grand chose d'innovant. Je crois que pour se différencier un brin de ça, les libraires doivent se constituer leur clientèle, sur des bases précises et pas sur le tout venant (pasque du coup, ils "concurrencent" les gros). Petit exemple parisien : si tu es fan du comics, il y a une librairie spé Bd St Germain. Tu fais 50 mètres et tu te retrouve a la comète, ou tu peux trouver un nombre de bons bouquins anciens et neufs, des originaux, mais tous choisis par le libraire. Du coup, quand tu entres dans un de ces endroits, tu sais pourquoi tu y es, ce que tu cherches, ce que tu risques de trouver. c'est pas une librairie parmi d'autres, c'est LA librairie que tu choisis de visiter. En plus, dans ce cas, les libraires sont assez calés.
A mon avis, c'est que par ce biais de la selection et donc de la fidelisation d'un public en fonction de ses gouts que les libraires y arriveront.
|
C'est surtout valable parce que c'est Paris et que ça draine un publc assez large. Si tu prends des villes de province de moyenne taille, il est impossible à un libraire de se spécialiser de la sorte, ou alors il vend à 100 clients maxis, et je compte large. |
 | |  |  | Rohagus : |
Par curiosité (et pas du tout par défi), tu penses à quoi comme innovation ou ouverture possible pour ces libraires ? Vers quoi pourraient-ils tendre pour être moins sclérosés ? |
La fnac et autres grandes surfaces ne s'interressent pas trop a la qualité de ce qu'ils vendent (y'a qq exceptions, fonction des personens qui dirigent les rayons...). Du coup, il y a souvent beaucoup beaucoup trop de merdes, les mêmes que partout, et pas grand chose d'innovant. Je crois que pour se différencier un brin de ça, les libraires doivent se constituer leur clientèle, sur des bases précises et pas sur le tout venant (pasque du coup, ils "concurrencent" les gros). Petit exemple parisien : si tu es fan du comics, il y a une librairie spé Bd St Germain. Tu fais 50 mètres et tu te retrouve a la comète, ou tu peux trouver un nombre de bons bouquins anciens et neufs, des originaux, mais tous choisis par le libraire. Du coup, quand tu entres dans un de ces endroits, tu sais pourquoi tu y es, ce que tu cherches, ce que tu risques de trouver. c'est pas une librairie parmi d'autres, c'est LA librairie que tu choisis de visiter. En plus, dans ce cas, les libraires sont assez calés.
A mon avis, c'est que par ce biais de la selection et donc de la fidelisation d'un public en fonction de ses gouts que les libraires y arriveront.
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 | Xavier, 02.07.2007 à 14:14 | 288699 |
|  |  | bullut : | En revanche, dans ma librairie (d'ancien et d'occaz, mais pas de neuf), je récolte beaucoup de témoignages de clients qui font leur courses au Virgin des champs, et ils me le disent, parce qu'ils y trouvent des livres qu'ils n'ont pas vus ailleurs. Il m'arrive de leur faire des conseils qu'ils ne trouvent pas chez mes voisins. |
Il me semble que le problème vient dans ce cas du flux de clients -- une enseigne comme Virgin ou la Fnac "brasse" beaucoup plus de clients potentiels qu'une librairie spécialisée. Ce qui veut dire que les chances d'avoir un client potentiellement acheteur d'un truc plus confidentiel augmente, ce qui peut alors justifier de l'intégrer dans le fond.
(au passage, on trouve le même genre de différence entre les Fnacs des très grandes villes, et celles de province moins peuplée)
C'est le paradoxe, en effet: l'enseigne moins spécialisée, du fait qu'elle attire plus de monde, finit par présenter un meilleur potentiel pour les "petits vendeurs".
Et le seul moyen de contrebalancer la dictature des statistiques, c'est de se constituer un "flux" de clients plus enclin à acheter des ouvrages plus confidentiels. Ce qui fait ensuite un effet boule de neige: je sais que si je veux acheter des livres se trouvant hors des sentiers battus, il y a quelques enseignes où je les trouverai.
(Et où j'éviterai la remarque de Samedi dernier, où, demandant s'ils n'avaient pas Nécron 2 chez Cornélius, et le Henriette Valium à l'Association, j'ai eu droit à un petit rire accompagné de "oh, vous cherchez des trucs avec des noms rigolos, vous". Grand fou que je suis.)
C'est donc dans la constitution d'une clientèle, que l'on retient avec un fond mais aussi des conseils avisés. Et quand on a une clientèle récurrente, cela permet alors de constituer un fond qui lui correspond, et de prendre moins de risques de le voir prendre la poussière sur les étagères.
Sinon, il y a toujours les nouveautés -- grosse rotation, risque minimal. Mais bon, pas d'approche personnalisée non plus. |
 | |  |  | bullut : | ...Leur manque d'ouverture, par exemple, les tue. Combien crachent sur Soleil et combien sur l'association. Comment, dans ce cas là, faire voyager le lecteur d'un spectre à un autre. C'est pourtant ça, le travail de libraire.
Bref,je pense qu'avant un label, il y a pleins de choses plus pertinentes à repenser. Moi qui suit libraire, moi qui adore la BD, je peux te dire que je ne suis pas très content après mes confrères... mais bon. Le pire c'est qu'il risque d'en crever...
|
Par curiosité (et pas du tout par défi), tu penses à quoi comme innovation ou ouverture possible pour ces libraires ? Vers quoi pourraient-ils tendre pour être moins sclérosés ? |
 | bullut, 02.07.2007 à 11:49 | 288683 |
|  |  | @Kstor : Tu peux le prendre comme un argument à visée économique de type libéral si tu le désires. Pour ma part, je ne me positionne pas selon le clivage Libéral/étatisme. Ce qui me permet de jumeller deux types de réflexion sans en considérer une ou autre comme le mal incarné.
Et à me lire, tu verras que je suis un défenseur de la loi Lang. Sans elle, plus de petits libraires, ça, c'est certain. Ce que je veux dire, et cela s'applique à tous les terrain économique : c'est qu'un système de protection seul ne suffit pas. C'est tout. Après, pour le complément, c'est à chacun d'en proposer, puis de le tester sur le terrain our voir s'il fonctionne.
La chose de certaine aujourd'hui, c'est que les libraires spécialisés ont leur chiffre d'affaire qui baisse. Les Virgin, non.
En revanche, dans ma librairie (d'ancien et d'occaz, mais pas de neuf), je récolte beaucoup de témoignages de clients qui font leur courses au Virgin des champs, et ils me le disent, parce qu'ils y trouvent des livres qu'ils n'ont pas vus ailleurs. Il m'arrive de leur faire des conseils qu'ils ne trouvent pas chez mes voisins. Et je t'avoue que quand je vais à Virgin: j'ai un peu un coup au coeur et je retourne m'enterrer à ST Mich, le fameux quartier de la bd où une nouveauté sur deux ne reste pas plus de deux jours, et un livre sur deux du fond manque... C'est un peu ça ma planète, Kastor, le soi-disant poumon parisien de la bande dessinée.Et bien je peux te dire qu'il est au moins aussi noir que celui de d'un fumeur immodéré
Je ne peux parler que pour Paris. Mais dans la capitale, c'est le constat actuel. Tout le monde ne se bat que sur la nouveauté, et c'est pas pratique d'être spécialisé en nouveauté.
Quant aux Fnac, on en reparle dans un an, leur rayon va probablement exploser sous peu. Ils vont tenter de devenir un acteur culturel majeur dans ce domaine pour rattraper leur retard sur les Virgin. EN effet, la Fnac a fait un mauvais choix stratégique : à l'heure de la réorganisation commerciale, après l'ère du cd et du dvd, eux ont choisi le matériel multimédia. Mais ils veulent, à ce que j'entends, changer de politique. On verra bien.
Les petits libraires vont avoir beaucoup de mal, c'est certain. Un système de labellisation marche parfois. mais dans le domaine culturel, labelliser a quelque chose de dérangeant, la qualité n'est pas aussi intrinsèque que dans la viande de boeuf.
En revanche, passer des partenariat commerciaux avec des acteurs, tisser un reseaux de commerce équitable en interne avec certains diffuseurs, repenser son métier différemment... ça les aiderait surement plus.
Enfin, quoi qu'on dise, moi je reste sur cette image de spécialisé auprès desquels il a fallut se battre des années durant pour qu'il daigne ouvrir un rayon indépendant, puis un rayon comics, puis un rayon manga. Je trouve nos échoppes sclérosées par l'immobilisme et l'absence de curiosité et de pédagogie.
Leur manque d'ouverture, par exemple, les tue. Combien crachent sur Soleil et combien sur l'association. Comment, dans ce cas là, faire voyager le lecteur d'un spectre à un autre. C'est pourtant ça, le travail de libraire.
Bref,je pense qu'avant un label, il y a pleins de choses plus pertinentes à repenser. Moi qui suit libraire, moi qui adore la BD, je peux te dire que je ne suis pas très content après mes confrères... mais bon. Le pire c'est qu'il risque d'en crever...
|
 | NDZ, 01.07.2007 à 13:26 | 288637 |
|  |  | kstor : | et aussi : prétendre que les enseignes du genre virgin et fnac tendent à devenir les meilleurs libraires du moment, en proposant des indés etc., c'est assez gratiné. je ne sais pas sur quelle planète tu habites, mais je t'invite à venir dans ma province pour constater sur pièce. |
Il faut voir qu'à côté de chez moi, dans la Fnac Montparnasse, il y a JAMAIS ce qu'il faut en Indé (epu de choix, quelques noms "valeur sûre" chez des gros éditeurs indé. Pourtant, ce n'est pas une petite Fnac, alors j'imagine ailleurs... |
 | kstor, 01.07.2007 à 12:10 | 288632 |
|  |  | @ Bullut : "Quel est le revers de la médaille : La loi Lang est en train de tuer les petits libraires car elle ne les a pas protégés contre eux-mêmes. [...] Ils ne se sont plus battus, ils ont fait les piles de nouveautés, comme partout ailleurs."
Alors ça, excuse-moi, mais c'est un peu fort de café. Je crois que tu confonds un poil les causes. la loi lang impose un cadre dans lequel chacun se place comme il l'entend. après, chacun fait comme il veut ou peut selon ses propres petites envies, faiblesses et lacunes personnelles.
ton discours sur le fait que c'est parce qu'ils seraient "assistés" que les libraires ne se batteraient plus sent bon le discours dominant des néo-libéraux au pouvoir. ce n'est qu'une variation sur un thème qu'on tente de décliner dans tous les secteurs de la société.
ce qui est certain, c'est que si la loi lang n'existait pas, les petits libraires - les paresseux comme les passionnés - auraient TOUS disparu.
la loi lang ne génère pas ni n'encourage la paresse, les individus sont suffisamment autonomes pour être paresseux tous seuls.
et aussi : prétendre que les enseignes du genre virgin et fnac tendent à devenir les meilleurs libraires du moment, en proposant des indés etc., c'est assez gratiné. je ne sais pas sur quelle planète tu habites, mais je t'invite à venir dans ma province pour constater sur pièce. |
 | NDZ, 30.06.2007 à 18:42 | 288622 |
|  |  | Merci pour les réactions. |
 | syl, 30.06.2007 à 14:15 | 288619 |
|  |  | NDZ : | ...
Ca m'interesserait de savoir ce que pensent les libraires "spe" qui passent par bulledair d'une telle reflexion...
La creation d'un label qualite pour les librairies (ca pourrait s'appliquer aux librairies de petits mickeys, on l'espere) pourrait aider a moins galerer ? |
mmm Je ne suis pas spé mais je peux préciser que c'est loin d'être une idée neuve. Elle a quelques bonnes années déjà mais sous des formes un peu différentes. Parce qu'elle impliquait un peu plus les distributeurs/diffuseurs/éditeurs
Ce sont quand même eux qui définissent le revenu des librairies par les conditions commerciales, qui s'appuient sur leurs critères et la loi Lang; et sont là déchargés d'un poids. (Ils détiennent le pouvoir du revenu des librairies en fixant leur remise et le prix de vente des livres).
Sur le site, il souligne que seraient visés les salariés, à juste titre, l'objectif serait des les récompenser là ou une librairie peine à valoriser fiancièrement leur travail et leurs compétences. Enfin si j'ai bien compris. Mais personne ne s'attaque donc à ce qui fait qu'elle n'y arriverait pas suffisamment la librairie...
Ce qui signifie aussi que la librairie, la structure, n'en profiterait pas tant que ça de ce label, elle demeurerait aussi "fragile", on lui permettrait "juste" de mieux rétribuer ses salariés. Mais d'ailleurs si la librairie ne tient pas, plus de salariés. Et puis ça veut dire aussi qu'elle n'est pas si petite la librairie si elle a des salariés. Ce qui semble confirmé par les critères:
http://www.centrenationaldulivre.fr/spip.php?article1023
Comment tu connais comme ça ton stock à rotation lente (qui se vend peu souvent, du fond quoi) si tu n'es pas informatisé (ce qui coûte et ne se justifie pas à une certaine taille. Superhéros fonctionne d'ailleurs avec des fiches cartonnées pour parler d'une librairie connue de Bulledairiens)? Tu fais une déclaration sur l'honneur?
Tout comme les distributeurs dans leurs pratiques et leurs conditionnements, j'ai l'impression qu'ils ont déjà insconciemment ou non en tête une taille minimum, une idée préconçue de ce qu'ils visent, je ne sais pas comment ils compte appliquer tout ça.
Ils semblent oublier les nombreuses petites librairies pourtant sérieuses, efficaces, bien implantées, et "indépendantes" etc et surtout, maintenant qu'il est de moins en moins possible d'assumer un gros stock et un large fond (les fnac mincissent aussi), oublient ces plus petits libraires qui connaissent au delà de leur propre stock les catalogues d'éditeurs, pour conseiller et commander des livres de toutes sortes qu'ils n'ont pourtant pas en magasin (pour autant va t-on devoir passer des examens de catalogue pour toucher un chèque ... :) )
Il existe déjà une distinction quantitative (la loi Lang engage aussi à faire dans le qualitatif...mais c'est souvent un quantitatif déguisé, pas évident).
C'est pourquoi les papeteties, si elles vendent peu de livres ont souvent déjà des remises plutôt faibles. Les 'distributeurs' n'ont pas attendu de label pour trier par les quantités, ils ne font pas de cadeaux. Tu vends peu de livres, pas de pont d'or en général. Tu es une maison de la presse qui vend plus de livre que le 'mauvais' libraire d'à côté, on en tient compte.
Ils tiennent les rennes, ils sont là les "ennemis".
Sur le site du CNL ils interrogent Gallimard.
Hop on parle ADELC, prêts à taux sympa etc, non seulement les librairies qui en bénéficient c'est souvent pour se planter un peu plus tard (pas toujours heureusement), mais en plus on s'en fout un peu (j'essplique bientôt). Dans tous les cas évoqués c'est le contribuable qui paie je crois. Et puis il y a des limites à être débiteur à tous les rateliers.
L'enjeu est à la source! Au quotidien, les conditions générales de vente, et la maitrise des quantités et des commandes, crédits plus rapprochés, échéances plus longues, des remises! S'il faut labelliser, c'est pour ces réalités.
A l'origine une des idées de label impliquait des conditions commerciales bien plus favorables pour les librairies concernées. C'est quand même ce qui fait vivre au jour le jour. Et la qu'on soit Spé ou non, ça colle. On peut faire un mélange des deux approches. Et puis label ou pas, il n'est pas interdit de vouloir des remises plus correctes, la négociation ne s'arrete jamais.
Distibution.etc:
SODIS
Chiffres clés au 31/12/2006
Chiffre d'affaires : 316 475 000€
Résultat : 3 180 000 €
Hachette Livres
1 975 millions d'euro en 2006
Résultat 220 millions...
63% de son chiffre d'affaire à l'étranger
http://minilien.com/?UqJnTXsGof
Dans l'état actuel de leur proposition, il n'y a pas de raison que les Spé n'en bénéficient pas, ah si, la BD, c'est un truc de gamin pas très culturel :) Merde. Enfin quoi y'a des musées quand même.
Ca n'est donc pas une mauvaise idée, pas pour le public,
mais pour la profession. Toutefois, on peut vivre sans ce qu'ils proposent là.
Et on en revient toujours à la question des critères et de qui les définit......
Voilà désolé de vous avoir soulé :) bon samedi!
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 | bullut, 29.06.2007 à 23:08 | 288606 |
|  |  | Je ne sais pas Claude. Tu sais, si un libraire fait bien son boulot, je crois qu’il n’a pas besoin de label, il vend comme un petit fou.
Il faut surtout que les libraires se repensent, repensent leurs rôles dans la chaîne. J'ai vraiment du mal avec les décorations, car il faut choisir un panel de critères, et il va encore un peu plus déresponsabiliser le libraire de son succès ou de son échec. Protéger les petits libraires, c'est vrai que c'est indispensable. Mais je crois que quand le libraire est trop protégé, le lecteur, lui, ne l'est plus.
je t'avoue que je n'ai pas de solutions. Ma librairie ne souffre pas trop pour l'instant, mais nous sommes en marge de cette déferlante de bouzes qui se dechargent à longueur d'année sur les étals.
je ferme le magasin là, tu vois l'heure...
à lundi maintenant.
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 | Claude, 29.06.2007 à 22:49 | 288605 |
|  |  | Alors en cherchant bien, on trouve tout de même des librairies spécialisés différentes, qui parviennent à trouver le temps de conseiller, à présenter un vrai fond, de la diversité. Quitte à ce qu'elles aient aussi des piles de gros machins et des figurines, pourquoi pas... Il me semble qu'un label (bien sûr la question de savoir qui se trouve derrière est problématique) permettrait de les distinguer de ceux qui s'endorment derrière leurs piles de nouveautés, alors que la loi Lang "protège" indifféremment ces deux types de libraires spécialisés.
Encore faudrait-il que de son côté, le lecteur y soit réceptif... |
 | bullut, 29.06.2007 à 22:09 | 288603 |
|  |  | Je ne crois pas.
En effet, pour donner un tel titre, il faut définir des critères. Qui les définirait ? De quelle « qualité » parlerait-on ?
Ce n’est pas évident. Je vois bien deux propositions qui paraissent naturelles:
1: le fond contre la nouveauté.
2: le livre contre l'objet.
Pourquoi pas? Mais même là, on peut se demander si vendre de l'objet en grande quantité ne permet pas au libraire d'être plus libre avec le choix des livres. Car si vendre de la qualité, c’est vendre moins, alors il faut bien combler le manque à gagner avec un autre produit. Certes, je reconnais que dans la réalité, les magasins qui vendent le plus d’objets sont ceux qui sont le plus inféodés aux commerces marketing et aux grosses licences.
Je ne crois pas non plus qu'une démarche de type discrimination positive puisse marcher dans le domaine de la culture. Pourquoi, parce que ce n'est pas à l'Etat de décider ce que doivent lire les gens. Ensuite, parce que chaque manoeuvre de ce type apporte autant de positif que de négatif. Le marché retrouve toujours ses droits.
Un exemple : la loi lang.
Tout le monde vous le dira, la loi Lang est un miracle, elle a sauvé les libraires spécialisés et les petites enseignes en les protégeant contre les Grands groupes de type FNAC.
Quel est le revers de la médaille : La loi Lang est en train de tuer les petits libraires car elle ne les a pas protégés contre eux-mêmes. Je m’explique. Trouvez-vous, en entrant dans une librairie spécialisée, des livres que vous ne trouvez pas à la FNAC ? Un meilleur conseil ? Un meilleur fond ? Des nouveautés particulièrement différentes mises en avant ? Non, non, non, et non.
En quoi sont-ils spécialisés alors ? En objet, sérigraphie, ex-libris, tirage de luxe…C’est bien, mais ça ne fait pas le libraire. En étant protégés, les libraires spécialisés se sont endormis. Ils ne se sont plus battus, ils ont fait les piles de nouveautés, comme partout ailleurs.
Les libraires spécialisés vous diront que la BD va mal. Alors comment se fait-il que Virgin fasse plus 10% minimum par an sur ce secteur, que la Fnac augmente ses chiffres elle aussi ?
Parce que ces horribles chaines sont en train de devenir les meilleures échoppes du moment. Et elle vendent plein d'indépendant, comme les autres. C’est triste, horriblement triste, mais c’est comme ça. Les spécialisé dorment tranquilles pendant que les chaines sont à fond dans le système de la concurrence. La loi lang n’a sauvé personne, elle a juste obligé les grandes chaines à commettre le meurtre plus proprement, en endormant la bête avant.
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 | Claude, 29.06.2007 à 21:32 | 288600 |
|  |  | NDZ : | La creation d'un label qualite pour les librairies (ca pourrait s'appliquer aux librairies de petits mickeys, on l'espere) pourrait aider a moins galerer ? |
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 | bullut, 29.06.2007 à 20:57 | 288599 |
|  |  | Moi je suis libraire, je peux donner mon avis sur des questions précices.
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 | Claude, 29.06.2007 à 19:30 | 288598 |
|  |  | Je ne sais pas si la question de NDZ est hors sujet ou pas mais ce serait en effet intéressant d'avoir l'avis de quelques libraires...
Il y a quelques temps, Le comptoir des indépendants avait évoqué un projet similaire de "labellisation" des librairies Afin de soutenir ceux qui défendent réellement le fond, la "bibliodiversité", etc. Pas de nouvelles depuis, semble-t-il. |
 | lorus, 26.06.2007 à 13:20 | 288332 |
|  |  | Je n'ai rien vu à ce sujet mais la librairie d'occasion (sauf pour ce qui concerne les Cornélius) Aaapoum Bapoum s'est agrandie et compte désormais deux boutiques, l'une rue Dante en face de Pulps et l'autre rue Serpente à côté de Boulinier!
Du choix, des conseils avisés!
A noter pour les fans de Davodeau, il reste pas mal des Amis de Saltiel souvent introuvables...
|
 | NDZ, 25.06.2007 à 17:54 | 288270 |
|  |  | Je ne sais pas si c'est judicieux de le mettre la, mais j'ai pas envie de chercher le sujet qui colle le mieux, etant donne que je suis limite hors-sujet :
Ca m'interesserait de savoir ce que pensent les libraires "spe" qui passent par bulledair d'une telle reflexion...
Les livres ne sont pas des oranges
par Pierre Assouline La république des livres
(24/06/07)
http://passouline.blog.lemonde.fr/
La creation d'un label qualite pour les librairies (ca pourrait s'appliquer aux librairies de petits mickeys, on l'espere) pourrait aider a moins galerer ? |
 | |  |  | hoody : | Avis aux Grenoblois!
Une nouvelle librairie Bd a ouvert. Ca s'appelle BD Fugue, c'est juste à coté de l'arret de Tram St Claire - Les Halles (à coté du Comptoire Irlandais). C'est avec café-bar incorporé. Ca m'a l'air pas mal du tout, l'intérieur est classieux et cosy. Maintenant les Indé sont un peu trop au fond du magasin à mon gout et pis faut voir si les vendeurs sont un peu mieux calés que chez Momie Folie (genre: "Bisley, ça me dit quelque chose...").
Quelqu'un y a déjà fait des achats? |
J'y suis allé faire un saut, ça m'a l'air vachement branché manga mainstream quand même (à vue de nez je dirais que c'est leur plus grand rayon, en tout cas, c'est le plus exposé). En trucs exposés, j'ai pas vu grand chose qui sortait des grandes sorties incontournables : Lanfeust, Blacksad, etc... Pas eu l'impression qu'ils essayaient de mettre en avant des choix persos forts. M'enfin c'est assez récent, je verrai à l'utilisation.
C'était assez bizarre parce que j'étais tout seul et que ça fait vachement vide quand il y a pas un chat. J'ai pas trop tapé la discute avec les vendeurs mais ils avaient l'air assez sympas.
Par contre j'ai pas fait gaffe aux horaires, ils ferment à quelle heure ? Parce que c'est bien sympa de pouvoir aller boire un coup en achetant des bds mais boire des bières à 4h de l'après-midi, bof bof... |
 | cubik, 09.01.2006 à 11:14 | 236990 |
|  |  | les retours que j'ai eu de quelques auteurs me font douter également, donc bon
j'imagine que cette grosse présence delcourt/soleil est plus du à leurs gouts
voire à leur public |
 | |  |  | Aprés renseignements pris auprès des éd Delcourt, ils disent qu'ils n'ont participé aucunement. :-) |
 | zewed, 09.01.2006 à 10:58 | 236976 |
|  |  | Promis juré |
 | cubik, 09.01.2006 à 10:55 | 236973 |
|  |  | euh, là tu vois, j'ai un sérieux doute |
 | zewed, 09.01.2006 à 9:14 | 236948 |
|  |  | cubik : | par contre, j'ai cru être un peu tomber dans une librairie spécialisée soleil/delcourt
oh, y a bien de tout, mais je sais po, j'ai eu l'impression d'une omniprésence de ces 2 là |
C'est eux qui payent une très grosse partie de ce concept. C'est donc normal qu'ils soient mieux représentés... Un peu comme Glénat et les slumberlands. Ce ne sont PAS des libraires indépendants, ce sont des vitrines de maisons d'éditions. |
 | cubik, 09.01.2006 à 9:08 | 236946 |
|  |  | bon be j'y suis allé finalement, au nine city
un dimanche en plus, je me suis fait violence
enfin bon, le batiment, annoncé comme entièrement rénové pour po dire neuf sur leur site, ne ressemble pas du tout à ce à quoi je m'attendais
on dirait un hlm standard
enfin bref, on le trouve très facilement, mais je me dis que ça doit po être évident quand tu arrives en voiture, parce qu'il y a po l'air d'avoir beaucoup de parking autour
alors si la vitrine sur la rue n'est pas plus grande que celle d'une librairie classique, c'est sur la profondeur que ça se joue
parce que c'est grand
tellement grand en fait que du coup, ça fait un peu vide
alors oui, on a l'impression qu'il y a plus de trucs en présentoir qu'en rayon
en même temps, je me dis que c'est un jeune librairie et qu'ils n'ont ptet po eu le temps de faire des stocks, preuve en est les emplacements encore vides
d'un autre côté, ils ont de la place
et du coup, contrairement à certaines librairies qui ne gardent que le dernier numéro de certains séries qui ne vendent po énormément (pour l'exemple, ragnarok, de Boulet), ici, on peut quand même trouver à peu près tous les numéros d'une série
par contre, j'ai cru être un peu tomber dans une librairie spécialisée soleil/delcourt
oh, y a bien de tout, mais je sais po, j'ai eu l'impression d'une omniprésence de ces 2 là
bon, évidement, quand je dis qu'il y a de tout, c'est chez les "gros" éditeurs
mis à part ça, les gens qui étaient là étaient très sympathiques
en même temps, il y avait personne donc ils étaient pas stressés
j'ai même vu la dame derrière son comptoir faire une réussite sur son pc, pendant que son collègue me proposait un paquet cadeau
enfin bon, c'était dimanche quoi
j'en ai également profité pour demander si le reste du complexe était ouvert, à savir bar, musée et loft pour les auteurs
apparement, les travaux ont pris du retard, et ce sera po avant mars, minimum
on peut po dire que le concept soit lancé pour l'instant
enfin, dernier truc que j'ai trouvé sympa, en vitrine, à côté des figurines et autres annonces pour les futures dédicaces (mike mignola passe chez eux tiens), ils ont mis un panneau de dessin d'enfants, c'est gentil
avis donc mitigé, entre le côté collection et les trucs qui sont possibles de faire dans un endroit pareil
et puis ils ont l'air gentils quand même
je verrai quand ils ouvriront l'ensemble |
 | fow, 05.01.2006 à 17:23 | 236644 |
|  |  | Zewed, t'es un as. :) |
 | |  |  | zewed : | Pourquoi je mets les pieds dans le plat ? | parce qu'il posait la question a thierry, & a personne d'autre :o) |
 | cubik, 05.01.2006 à 15:02 | 236624 |
|  |  | en tout cas, même si leur site avec du lanfeust un peu partout me fait peur, le concept est intéressant
ça ressemble un peu à ce que j'aimerai faire si je gagnais à l'euromillion |
 | zewed, 05.01.2006 à 14:59 | 236623 |
|  |  | Pourquoi je mets les pieds dans le plat ? |
 | zewed, 05.01.2006 à 14:59 | 236622 |
|  |  | Non c'est vrai. |
 | cubik, 05.01.2006 à 14:48 | 236619 |
|  |  | je perds rien à aller voir :) |
 | |  |  | Ou comment Zewed mit les pieds dans le plat ^^ |
 | zewed, 05.01.2006 à 14:44 | 236617 |
|  |  | Non c'est 300 mètres plus loin (sur meiser) mais tu perd ton temps pcq c'est vraiment une mauvaise crèmerie. |
 | cubik, 05.01.2006 à 14:41 | 236616 |
|  |  | eh Thierry, Nine City, c'est loin du Blue Bayou?? |
 | hoody, 18.12.2005 à 10:11 | 234691 |
|  |  | (ha merde, les posts datent de 2 mois, c'est ça de passer à intervalles espacés) |
 | hoody, 18.12.2005 à 10:11 | 234690 |
|  |  | Je te recommande Superhéros, si il y'en avait une comme ça à Grenoble. Ben... Ben je sarai certainement macro, gigolo, dealer ou clochard. (parce que les Bd, c'est cher quand meme) |
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