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Les librairies qu'on aime bien

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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ingweil, 12.01.2009 à 14:42317234
S'il y a eu préavis de grève, a priori, il n'y a pas grand chose à craindre.

L'article L. 122-45 du Code du travail rend nul tout licenciement d’un salarié prononcé en raison de son origine, de son sexe, de ses moeurs, de sa situation de famille, de son appartenance à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de l'exercice normal du droit de grève ou de ses convictions religieuses ou, sauf inaptitude constatée par la médecine du travail, en raison de son état de santé ou de son handicap. Dans ce cas, le licenciement est annulé et le salarié peut demander au juge sa réintégration dans l’entreprise.

C'est tout de même aberrant qu'un chef d'entreprise ne connaisse pas la loi...
Courage au concernés.

Matthieu, 12.01.2009 à 14:31317233
longg :
Je ne sais pas s'il fallait en parler avant vendredi de tout ça :/


(si si c'est ok, t'inquiet')

longg, 12.01.2009 à 14:18317232
Je ne sais pas s'il fallait en parler avant vendredi de tout ça :/
La prime est de 300 euros je crois et cette année ça aurait dû être en Kadéos :)

chrisB, 12.01.2009 à 14:14317229
C'est pas cool :o(

Juste pour bien comprendre, la prime est de combien ? (à la louche) et est elle prévue dans le contrat de travail ?

NDZ, 12.01.2009 à 13:38317227
Oh putain ! Un grand Désolé aux concernés... je signe.

Matthieu, 12.01.2009 à 12:52317224
eratum :
"Résultat : le dernier samedi après midi avant noel, les employés débreillent"

Matthieu, 12.01.2009 à 12:48317223
Un petit message, pas très rigolo :

Chaque fin d'année, les (formidables) employés de Camponovo ont droit à une petite prime. Quand on est payé au smic, c'est pas du luxe.
Juste avant les fêtes, les employés apprennent qu'ils ne seront pas payé en vrai sous, mais en chèques cadeaux (ce qui limite les charges pour le big boss, ah ah ah).
Du coup, ça râle, surtout que certain ont déjà anticipé cette heureuse rentrée d'argent.
Tentative de joindre le patron qui semble bien faire la sourde oreille.
Résultat : le dernier samedi après midi, les employés débraillent a 14h et comme par magie, ils arrivent a joindre le Patron. A 16h, ils obtiennent gain de cause et reprennent le boulot pour la fin de la journée.

Ca aurait pu (du) s'arrêter là, mais pour le patron, il faut que les têtes tombent... Ainsi la gérante de la librairie (qui n'a pas su tenir ses troupes ?) une vendeuse travaillant à la lib depuis plus de 20 ans et un vendeur de BD maigrichon (que certain connaissent bien ici) reçoivent début janvier une lettre de licenciement pour "faute grave". Ils ont rendez vous vendredi 16 pour qu'on leur explique le motif de leur renvoie (et en attendant, ils sont mis à pied, donc sans paye...)

Il va sans dire que tout ça sent très très fort le licenciement abusif (les prudhomme en jugeront) donc en attendant, on peut toujours signer cette pétition pour faire pression afin que le PDG de Campo revienne sur sa décision.

Pour la petite histoire, notez que le patron qui ne peut pas payer des primes à ceux qui travaillent pour lui, s'est quand même payé un communiqué dans l'Est Républicain pour dénoncer (je cite) "l'attitude irréfléchie et brutale" de "quelques gauchistes". "Nous avons été pénétrés par le virus de Sud" et "le seul but des maoïste est de faire sauter une boite de capitalistes pour faire un exemple" dit-il...

lanjingling, 08.12.2008 à 16:11316102

ximalaya bookstore (librairie himalaya , en v.f. ) un peu loin de chez moi (je dois prendre 2 bus , ou bus
+metro) , mais tres agreable , & on y trouve des livres avec de belles illustrations , & un peu de b.d. , qu'on ne trouve pas ailleurs

wandrille, 08.12.2008 à 10:09316080
Une nouvelle librairie à ALbi, le passage à l'acte ouverte par l'ancien maquettiste des Requins Marteaux, qui a trouvé un emploi encore moins rentable ^^ ...

Yakadmirer, 09.05.2008 à 12:39308437
Le touriste Lyonnais que je fus a également repéré BD Fugues (tout près d'Expérience, 14, Rue Confort), un café-librairie BD, assez bien fourni. Et puis le concept est sympa.

NDZ, 09.05.2008 à 12:21308434
J'en rajoute en tant qu'ancien lyonnais... Expérience c'est LA librairie de Lyon. Et une des toutes meilleures de France.

jmmelo, 09.05.2008 à 12:12308430
Merci bien!
(finalement j'y vais demain)

pessoa, 08.05.2008 à 20:20308406
D'après la légende, la capitale des Gaules a été bâtie autour de la librairie Experience.

C'est ici (sinon c'est place Antonin Poncet, métro Bellecour).

THYUIG, 08.05.2008 à 19:35308404
Ben à Lyon, je crois qu'Expérience s'impose ! ;)

jmmelo, 08.05.2008 à 18:23308403
Bonjour à tous.

Je vais à Lyon demain, alors si quelqu'un à une adresse à me conseiller je suis preneur.
Merci

c 6ril, 14.03.2008 à 17:29305685
dans la série "les librairies qu'on aime bien" j'ai eu un coup de coeur pour 'Philippe le libraire' il y a quelques semaines.

c'est à Paris dans le 10éme, 32 rue des vinaigriers (métro Jacques Bon Sergent). le monsieur est très sympa et la boutique plein de bonnes choses! et en plus le quartier est sympa, que demander d eplus ? :P

6.

Altair, 14.03.2008 à 9:53305650
Pfff c'était ma librairie BD préférée... :(

Thierry, 13.03.2008 à 12:11305622
heureusement, il vous reste un centre leclercq ! Enfine, je dis ca, j'ai jamais mis les pieds a Bordeaux ;o)

pol, 13.03.2008 à 12:04305618
confirmation que Bédélire à bordeaux va fermer fin mars. un sale coup pour la défense de l'édition indépendante en général.

tobal(cris), 13.03.2008 à 11:48305617
HBourhis :
Absolument, ça fait chier.
Entre ça et l'atelier D'Alfred, Guérineau & co qui a cramé, c'est pas la fête à Bordeaux cette semaine.

et Juppé réellu

NDZ, 13.03.2008 à 11:33305615
Plan livre : on en parlait plus bas, le label librairie indé arrive... peut-être aussi pour les librairie spé ? Qu'en pensent les libraires ?

HBourhis, 16.01.2008 à 18:44302262
Absolument, ça fait chier.
Entre ça et l'atelier D'Alfred, Guérineau & co qui a cramé, c'est pas la fête à Bordeaux cette semaine.

niaf, 16.01.2008 à 17:53302260
On a posté une info du blog sud-ouest sur Wart :
la librairie Bedelire de Bordeaux va fermer ses portes.
Ceux qui la connaisse seront d'accord pour dire que ça fait bien chier...

Thierry, 16.01.2008 à 14:48302247
La librairie de Michel Deligne risque l'expulsion

wandrille, 16.12.2007 à 13:01300382
Voici un message à caractère informatif de la part de Rémi Lacoste, l'excellent libraire indé de la défunte mais ô combien formidable librairie Album LaFayette :

Bonjour à toutes et tous!
Je vous informe de l'ouverture prochaine de ma librairie spécialisée en Bande Dessinée.
Celle-ci sera située au 28 rue La Condamine (métro la Fourche) dans le XVII° arrondissement parisien. Vous pouvez trouver tout les renseignements utiles dans le document joint, un joli flyer dessiné par Benoit Preteseille. Lisez ses livres, ils sont très bien.
Une fête aura probablement lieu pour fêter l'ouverture vers la mi-janvier. Je vous tiendrai au courant.
Merci de votre attention, et j'espère à bientôt.

kstor, 21.07.2007 à 13:29289570
tiens, un lien vers un texte fort intéressant de françois bon (auteur des remarquables "rolling stones, une biographie" et "daewoo"). il n'y est pas question de bande dessinée mais de chaîne du livre, et beaucoup d'analyses rejoignent ce qui a été dit plus haut dans ce post. Les compléments apportés valent qu'on s'y arrête.

l'objet principal de l'article, "l'internet de la littérature" peut sans doute être adapté au secteur qui nous intéresse (mais la bande dessinée présente une spécificité fondamentale : ses auteurs ont parfaitement apprivoisé le web et n'hésitent pas à y exercer leur art).

ici

Xavier, 20.07.2007 à 17:09289558
kstor :
On pourra dire : ça existe déjà puisqu'il y a des librairies spé comics ou spé manga par exemple. Il pourrait cependant y avoir d'autres voies transversales à explorer : ce n'est pas tant la forme qui est importante (livre qui se lit à l'envers, petit format ou grand format) que le fond.


J'en discutais avec Jessie Bi suite à son retour de l'Université d'été du CNBDI, où il avait participé à une table ronde sur "les nouveaux lecteurs". Et lui comme moi-même sommes persuadés que les nouveaux lecteurs, ce ne sont pas forcément des gens qui viennent lire du manga, mais surtout des gens qui lisent autrement la bande dessinée, qui vont y chercher autre chose.
Je te rejoins donc sur ce sujet -- en fait, je trouve regrettable la volonté de ghettoïser les sous-genres de la bande dessinée en les mettant à part. Je comprends bien que ce soit une tentation pour qui peut se le permettre, on doit avoir l'impression de maximiser son efficacité sur un lectorat très ciblé, mais j'en doute fortement.

Ceci étant, on retrouve la même chose dans l'incohérence de certaines démarches éditoriales -- je ne vais pas revenir sur Casterman et Ecritures/Sakka, je me suis déjà largement épanché sur le sujet sur du9. Mais il est clair que l'on sent le tiraillement entre l'envie de faire du "manga" (parce que ça vend bien, le manga -- ce qui, au vu des chiffres de vente que j'ai pu obtenir, est encore une généralisation hâtive et éhontée), et l'envie de proposer une démarche éditoriale construite autour de véritables échos et correspondances.

Je ne sais pas si je suis très clair -- l'appel du weekend commence à se faire sentir ...

kstor, 20.07.2007 à 17:00289556
@Xavier : ce n'est pas tant la différenciation entre ce qui est bien et ce qui est moins bien qui est important (je fais dans le consensus mou), car le lecteur est suffisamment malin pour faire le choix. A condition qu'il puisse faire le choix, c'est-à-dire qu'il ait un accès à peu près équilibré à toute la production. L'important, c'est donc la visibilité. Et pour qu'il y ait visibilité, vu les conditions actuelles, il faut qu'il y ait spécialisation dans la spécialisation, à mon avis.

On pourra dire : ça existe déjà puisqu'il y a des librairies spé comics ou spé manga par exemple. Il pourrait cependant y avoir d'autres voies transversales à explorer : ce n'est pas tant la forme qui est importante (livre qui se lit à l'envers, petit format ou grand format) que le fond.

Des carnets de route dessinés par un auteur de bandes dessinées sont-il mieux placés à une encablure de Titeuf dans une librairie (ou une salle) dite "spé BD", ou à côté des bouquins d'Albert Londres dans une librairie (ou une salle) spécialisée dans le voyage ? Je n'ai pas de réponse franche. Mais cette réflexion vaut le coup d'être engagée, je crois.

Thierry, 20.07.2007 à 15:50289551
je ne sais pas si cela presente un quelconque interet, parce que je ne l'ai pas lu. mais il y a une partie sur les libraires specialise dans ce rapport

grimmy, 20.07.2007 à 15:45289550
ah ah, c'est vrai ça ! Bon, je file aussi !

syl, 20.07.2007 à 15:38289549
grimmy :
oui mais la remise qualitative tout le monde a le maximum (quasi tout le monde). La différence de remise entre deux oncurents se fera sur la remise quantitative. Je sais très bien que par rapport à mes concurents nous avons sensiblement la même remise à 0.50 ou 1 point près. Cependant, vu les chiffres des ventes au final cette difference fait pas mal d'argent.
Je pense franchement avoir la même remise que la fnac des Champs Elysées à Paris à 1 point près. Par contre en terme de chiffre d'affaire et de bénéfices faits, heu.. c'est incomparable, of course.


Pas mal vu :)
Bon c'est un peu normal qu'à gateau plus gros la part soit proportionnelle.

il y a la loi à laquelle s'ajoutent:
quantitatif au final, entrejambe, coups de gueule, ancienneté, silence, et bonnes relations (et chance :) )

Chers amis, quand nous en aurons fini avec la remise, je vous annonce qu'il nous reste à comparer et parler des échéances :) ahah bon je file.

grimmy, 20.07.2007 à 15:13289546
oui mais la remise qualitative tout le monde a le maximum (quasi tout le monde). La différence de remise entre deux oncurents se fera sur la remise quantitative. Je sais très bien que par rapport à mes concurents nous avons sensiblement la même remise à 0.50 ou 1 point près. Cependant, vu les chiffres des ventes au final cette difference fait pas mal d'argent.
Je pense franchement avoir la même remise que la fnac des Champs Elysées à Paris à 1 point près. Par contre en terme de chiffre d'affaire et de bénéfices faits, heu.. c'est incomparable, of course.

Lega, 20.07.2007 à 15:05289545
Non, attention, les remises sont un poil plus compliquées que "plus t'en prends moins c'est cher"

La loi Lang impose la séparation de la remise en deux parties : une remise qualitative, une remise quantitative. Cette dernière ne peut être plus élevée que la qualitative.

En bref. On part, mettons, de 25% (remise plancher chez certains diffuseurs)
on ajoute, euh, mettons,
2 points si le libraire prend un office automatique (une grille par catégories de livres)
ou alors 1 point s'il est en office à façon (il choisit titre par titre)
1 point s'il participe aux opérations
etc

pour la qualitative, il y a des points à glaner si :
le point de vente est informatisé
les vendeurs sont qualifiés (i.e. diplômés)
la librairie propose du fond
la librairie met des livres en vitrine
la librairie reçoit le représentant et écoute ce qu'il raconte..

etc


dans tous les cas, la loi impose donc que les points accordés dans le cadre de la remise quantitative ne puisse pas être plus nombreux que ceux accordés dans le cadre de la remise qualitative, et ce pour essayer de favoriser le petit libraire qui n'a pas les finances et les flux de vente de la Fnac.
c'est quelque chose à prendre en compte ...

Xavier, 20.07.2007 à 14:51289544
kstor :
@xavier : je ne peux que partager ton avis sur le problème récurrent de la généralisation. On part de "LA bande dessinée est une belle et grande famille", et on arrive à "les libraires spé (plus ou moins indé) forment une grande et belle famille et font tous le même métier". Vaste fumisterie qu'on n'a pas fini de dénoncer. Ce sujet te tient à coeur, me semble-t-il... Tu as bien raison.


Déformation sans doute, après avoir passé des années à parler de "l'autre bande dessinée". ;-)
Mais plus sérieusement, je pense que la reconnaissance de la bande dessinée (comme du travail de libraire), passe par une différenciation, par un tri entre ce qui est bien et ce qui est moins bien.
Tant que l'on s'obstinera à voir la bande dessinée comme un tout soit-disant homogène, tant que l'on continuera à considérer sur un même pied les différentes manières de traiter la bande dessinée (que ce soit au niveau des libraires ou au niveau des journalistes), les choses ne bougeront pas.
Et pourtant, tout le monde aurait à y gagner.

kstor, 20.07.2007 à 14:28289543
@xavier : je ne peux que partager ton avis sur le problème récurrent de la généralisation. On part de "LA bande dessinée est une belle et grande famille", et on arrive à "les libraires spé (plus ou moins indé) forment une grande et belle famille et font tous le même métier". Vaste fumisterie qu'on n'a pas fini de dénoncer. Ce sujet te tient à coeur, me semble-t-il... Tu as bien raison.

kstor, 20.07.2007 à 14:21289541
tu parles d'un temps que les moins de vingt-six ans ne peuvent pas connaître, alors :)

grimmy, 20.07.2007 à 14:17289540
manu parlait des rabais de la fnac d'avant la loi lang.

syl, 20.07.2007 à 14:15289539
grimmy :
J'ajoute pour être pécis que la remise du libraire ne se calcule pas exclusivement sur le nombre de volumes achetés. Un certain nombres de points sont accordés en fonction du réassort, si le libraire prend toute la nouveauté ou pas, si il accueille un représentant ou pas, s'il participe aux opérations commerciales ou pas etc etc...


C'est exact.
donc au final c'est toujours du volume hein faut pas se leurrer :)

kstor, 20.07.2007 à 14:14289538
@manu : je ne crois pas que la fnac ait jamais pratiqué des rabais de 20% sur les livres, car la loi lang l'interdit. tu observeras que toutes les grandes enseignes qui vendent du livre font une réduc de 5% (prix boum spécial affaire), la limite de ce que permet cette loi.

@cubik : ce qui permet aux petits libraires de se maintenir, c'est je crois quatre choses : la loi lang, l'intérêt persistant du public pour la qualité du service (cf posts précédents), le fait que les éditeurs sont très contents de multiplier des points de vente, le fait que les éditeurs ont autre chose à défendre que les best sellers dont pourraient parfaitement se contenter la fnac et consorts (et dont ils se contentent la plupart du temps - je schématise pour indiquer la tendance).

soleil a autre chose à proposer que lanfeust, et l'asso a autre chose à proposer que persepolis. carrefour pourrait très bien vendre persepolis, j'en suis sûr. sauf que l'enseigne ne voudrait aucun autre ouvrage du catalogue de menu. voilà pourquoi la plupart des éditeurs, et surtout les petits, respectent le travail des libraires.

C'est un fragile équilibre, une espèce d'ecosystème qu'il faut bichonner.

syl, 20.07.2007 à 14:13289537
cubik :
ah? je sais pas
il me semblait que le principe etait justement d'attribuer un prix avec les mêmes marges pour tout le monde, histoire de mettre la grande enseigne et le ptit libraire au même niveau

si ca change en fonction du volume d'achat, je vois pas bien l'intéret en fait


Le but était d'éviter la conccurence par le prix de vente (dumping, rabais que le réseau de librairies traditionnelles ne pourrait pas suivre).
Le dernier Harry Potter en anglais (6), la fnac le vendait un euro moins cher que je ne le payais moi pour le vendre ensuite. Ca n'arrive pas avec nos VF

grimmy, 20.07.2007 à 14:04289536
J'ajoute pour être pécis que la remise du libraire ne se calcule pas exclusivement sur le nombre de volumes achetés. Un certain nombres de points sont accordés en fonction du réassort, si le libraire prend toute la nouveauté ou pas, si il accueille un représentant ou pas, s'il participe aux opérations commerciales ou pas etc etc...

grimmy, 20.07.2007 à 14:01289535
Hé bien Cubik, grâce à la loi Lang du prix de vente public unique. Comme le client peut trouver le même livre au même prix partout, le libraire a autant de chance de vendre son livre que la grande enseigne.
La différence est le bénéfice du libraire. La grande enseigne va acheter son livre moins cher que le petit libraire (parce que les remises sont négociées en fonction du nombre de livres commandés l'année précédente), mais tous les deux vont la vendre au même prix.
Si il n'y avait pas cette loi du prix unique du livre (le prix de vente bien sûr), Carrefour, Virgin and co pourraient les vendre super moins chers que le petit libraire (vu qu'ils achètent les livres moins chers). Là, effectivement, la client cherche pas midi quatorze heures, il va là où c'est le moins cher.
D'où la mort des disquaires, des vendeurs de dvd etc...

cubik, 20.07.2007 à 13:51289533
mais si c'est en fonction du volume d'achat, comment se fait-il que les ptits libraires ne soient pas deja mort face aux centrales d'achat, justement?

Xavier, 20.07.2007 à 13:48289531
cubik :
ah? je sais pas
il me semblait que le principe etait justement d'attribuer un prix avec les mêmes marges pour tout le monde, histoire de mettre la grande enseigne et le ptit libraire au même niveau

si ca change en fonction du volume d'achat, je vois pas bien l'intéret en fait


Si c'est comme dans un autre domaine que je connais bien, les marges se négocient en fonction de ce que prend le libraire ou la chaine qui négocie. C'est d'ailleurs pour cela que l'on voit se développer les grandes chaines qui centralisent les commandes, ça leur permet d'avoir plus de poids, et par conséquent de négocier plus durement.
L'idée étant ensuite que les choses sont donnant-donnant, du genre "tu me prends aussi une douzaine de ce truc-là, et je baisse le prix d'un pourcent sur l'ensemble".

syl, 20.07.2007 à 13:46289530
Thierry :
syl :
(ni Belge)

je dois me sentir visé ? :o)


ahah non.
sont suceptibles ces Belges ! :)


Charlie Brown :
42 !


Attrapez-le!


Syl Ocatarinetabellatchitchix

manu, 20.07.2007 à 13:36289527
L'intéret surement est d'empecher les rabais de 20% comme la fnac le faisait, chose que ne pouvait pas se permettre un libraire modeste..

cubik, 20.07.2007 à 13:33289526
ah? je sais pas
il me semblait que le principe etait justement d'attribuer un prix avec les mêmes marges pour tout le monde, histoire de mettre la grande enseigne et le ptit libraire au même niveau

si ca change en fonction du volume d'achat, je vois pas bien l'intéret en fait

Thierry, 20.07.2007 à 13:32289525
si je comprends bien le systeme, la marge varie selon la commande. Par exemple, si le libraire ne prend pas tout le lot de nouveautes, sa marge sera reduite, directement ou sur la tarification des retours d'invendus. Ce qui me rappelle les libraires qui expliquent ne meme pas ouvrir certaines caisses qu'ils recoivent. Evidemment, il est plus interessant pour eux de s'encombrer temporairement de quelques caisses et beneficier d'une remise.
Mais il est vrai qu'il y a une injustice entre le point de vente bete, qui propose tout ce qui sort en donnant une vague impression de professionnalisme grace aux petits cartons manuscrits vantant X ou Y, consciencieusement recopie du dossier de presse, et le libraire qui fait l'effort de defendre tel ou tel titre.

manu, 20.07.2007 à 13:24289522
Cubik,
Le prix unique ne concerne que l'acheteur non ? la marge doit pouvoir différer en fonction du stock acheté par le libraire.. enfin si j'ai bien compris le systeme..

Charlie Brown, 20.07.2007 à 13:24289521
syl :
Si vous êtes ni libraire, ni auteur, ni informaticien (ni Belge), levez la main ou dites 42 ! :)



42 !


(c'était juste pour dire que j'ai tout lu le débat et que, décidément, ce site est bien intéressant... même si je n'ai pas grand-chose à dire...)

cubik, 20.07.2007 à 12:56289517
Xavier :

Ce qui est un peu ennuyeux dans ce débat, c'est qu'on se met aussitôt à parler de grandes masses indistinctes -- les "librairies spécialisées" d'un côté, et les "éditeurs" de l'autre, en mettant tout le monde dans le même panier.
Encore une fois, il me semble important de mettre en avant les différence d'état qu'il existe derrière ces appellations, entre les librairies dites spécialisées qui ne font plus que de la manutention (il y en a), et d'autres qui prennent des risques ou qui cultivent l'art du bon conseil; entre les éditeurs qui ne cherchent qu'à satisfaire les actionnaires, ceux qui veulent faire un vrai travail du livre, ou ceux qui fonctionnent aux coups de coeur sans forcément penser aux réalités du marché ...


euh, oui, tous les libraires sont différents. Sauf aux vues de la marge, puisque c'etait le problème à la base (si je suis bien, jusque là). Le prix unique vous met tous sur la même marche, du conseilleur au manutentionaire.

grimmy, 20.07.2007 à 12:26289513
stef :
grimmy :
Je pense que les Rêveurs n'ont pas d'autres choix que de passer par le distributeur Makassar parce qu'ils sont trop faibles pour se distribuer eux mêmes.


Accepterais-tu de traiter en direct avec les 60 plus petits éditeurs de la place ?
C'est quand même infiniment plus pratique pour le libraire de n'avoir affaire qu'à deux personnes (un repré du comptoir, un de makassar) qu'à 60 personnes non spécialistes de la vente, pas toujours très bien organisés au niveau de la paperasse (facturation, retours).
Le diffuseur/distributeur est un intermédiaire indispensable.


c'est vrai. tu as raison.

stef, 20.07.2007 à 12:10289511
Thierry :
(je sens que je vais e faire taper sur les doigts pour celle-la)
mais, question idiote, pour des structures comme les reveurs, ne serait-il pas avantageux de developper la vente directe, via internet ? Au vu de la petite taille du catalogue et des tirages, une telle operation devrait rester gerable. Cela leur permettrait d'augmenter la marge en faisant sauter quelques intermediaires.


C'est ce que font certains. Les rêveurs avec le 1er tirage signé de critixman, d'autres éditeurs avec des soldes en lignes, ou des cadeaux offerts avec les commandes : cela aide à rentabiliser les ouvrages que de les vendre en direct. C'est aussi ce qui est pratiqué sur les salons.
Mais développer le vente en ligne c'est aussi fragiliser le diffuseur/distributeur.
Il y a eu des précédents.
Comment expliquer à un libraire qu'il doit se "risquer" sur des ouvrages, s'engager dessus alors que dans le même temps ils sont à -20% sur le site de l'éditeur qui rencontre des difficultés ...
La professionalisation des petits éditeurs passe (est passée) par l'intégration dans la chaine du livre. Son équilibre demeure précaire et dès que l'un des maillons veut tirer la couverture la lui c'est l'ensemble de la chaine qui se trouve fragilisée.
C'est pourquoi (hormis sur les salons) je pense que l'ensemble des ventes doit se faire par l'intermédiaire du diffuseur/distributeur : c'est ainsi lui donner les moyens de bien travailler, d'étoffer son équipe...

Sinon je partage l'avis de kstor sur la distinction qu'il y aurait à opérer dans les remises entre le fonds et la nouveauté.

Thierry, 20.07.2007 à 12:10289510
syl :
(ni Belge)

je dois me sentir visé ? :o)

Thierry, 20.07.2007 à 12:08289509
grimmy :

Pour la diffusion exclusive par correspondance...

euh, je n'ai jamais parle de distribution exclusive.

stef, 20.07.2007 à 12:02289507
grimmy :
Je pense que les Rêveurs n'ont pas d'autres choix que de passer par le distributeur Makassar parce qu'ils sont trop faibles pour se distribuer eux mêmes.


Accepterais-tu de traiter en direct avec les 60 plus petits éditeurs de la place ?
C'est quand même infiniment plus pratique pour le libraire de n'avoir affaire qu'à deux personnes (un repré du comptoir, un de makassar) qu'à 60 personnes non spécialistes de la vente, pas toujours très bien organisés au niveau de la paperasse (facturation, retours).
Le diffuseur/distributeur est un intermédiaire indispensable.

stef, 20.07.2007 à 11:57289506
kstor :

Autre réflexion, à la marge de ce qui précède : les livres des Rêveurs sont en vente sur Amazon. Amazon est certes un intermédiaire, mais je suis persuadé que si demain l'éditeur baisse encore sa remise, Amazon continuera de les distribuer.


Pas si évident que cela.
Les enseignes type amazon ou fnac, à mon avis, n'accepteront pas la baisse de marge.
Ils préfèreront peut-être ne plus proposer ces ouvrages...

syl, 20.07.2007 à 11:56289505
grimmy :
... Moi, je propose "Les Rêveurs"...


T'ain mais y'a combien de libraires ici??

Si vous êtes ni libraire, ni auteur, ni informaticien (ni Belge), levez la main ou dites 42 ! :)

Xavier, 20.07.2007 à 11:53289504
kstor :
Car la question sous-jacente et qu'on peut légitimement se poser (sans se faire taper sur les doigts, Thierry) est : de nos jours, à quoi sert une librairie ?

Chiner dans une boutique et repartir avec un volume dont on ignorait l'existence, dont on ne souvenait plus, ou qu'on ne désirait pas acheter avant que le libraire nous en parle, n'a pas d'équivalent dans le monde virtuel.


Je suis d'accord sur tous les points. Mais.
Mais pour cela, encore faut-il que la librairie en question se prête, par l'offre qu'elle propose et met en avant, à ce genre de pratique.
En ce qui me concerne, une librairie qui ne met en avant que les grosses locomotives et les gros vendeurs du moment est très loin de satisfaire ce besoin.

Ce qui est un peu ennuyeux dans ce débat, c'est qu'on se met aussitôt à parler de grandes masses indistinctes -- les "librairies spécialisées" d'un côté, et les "éditeurs" de l'autre, en mettant tout le monde dans le même panier.
Encore une fois, il me semble important de mettre en avant les différence d'état qu'il existe derrière ces appellations, entre les librairies dites spécialisées qui ne font plus que de la manutention (il y en a), et d'autres qui prennent des risques ou qui cultivent l'art du bon conseil; entre les éditeurs qui ne cherchent qu'à satisfaire les actionnaires, ceux qui veulent faire un vrai travail du livre, ou ceux qui fonctionnent aux coups de coeur sans forcément penser aux réalités du marché ...

Alors kstor, je comprends que tu te sentes attaqué par la sortie de Manu Larcenet, et à raison. Mais je pense que réagir avec du corporatisme pour contrer ses généralisations ne fait pas vraiment avancer le schmilblick. Je dis ça surtout pour tes premières réactions, les dernières (comme lorsque tu évoques les tailles d'entreprises) sont beaucoup plus constructives.

grimmy, 20.07.2007 à 11:06289502
Je pense que les Rêveurs n'ont pas d'autres choix que de passer par le distributeur Makassar parce qu'ils sont trop faibles pour se distribuer eux mêmes. Pensez vous, si tous les librairies leur commande des bouquins il faut embaucher des gens pour receptionner les commandes, faire les paquets, éditer les factures, receptionner les invendus etc... C'est un énorme boulot, couteux, et qui risque de les nuire si jamais ils avaient du retard. Déja que Makassar c'est pas la joie question delai (3 semaines d'attente en moyenne), imaginez si ils étaient tout seul.
Pour la diffusion exclusive par correspondance, c'est très difficile aussi. A court terme sans pubs, ils risquent de mourir. Perso presque tous les "Rêveurs" de la libraire sont vendus sur conseil. Le nombre de lecteurs qui ont adoré "Le combat ordinaire" et "Retour à la terre" et qui ne savent même pas que Manu Larcent a fait autre chose est assez hallucinant. Moi, je propose "Les Rêveurs", je leur dit que ces livres existent. Je les ais en fonds tout le temps et ils partent régulièrement du coup. Pas sûr que ces gens là l'auraient acheté via le net.
Après effectivement, si le lecteur n'est pas content de se faire conseiller et de partir avec de bons livres parce que c'était pas prévu, c'est encore autre chose.

Thierry, 20.07.2007 à 10:15289498
kstor :
Chiner dans une boutique et repartir avec un volume dont on ignorait l'existence, dont on ne souvenait plus, ou qu'on ne désirait pas acheter avant que le libraire nous en parle, n'a pas d'équivalent dans le monde virtuel. Consulter un catalogue ou un site en ligne reste de ce point de vue frustrant. Quand on parle de "donner sa chance au livre", de lui "laisser le temps de trouver son public", il faut que le livre soit visuellement accessible, qu'on puisse le toucher, le feuilleter, le sentir, le voir encore, lire la petite notule critique du libraire qui ne se contente pas de reprendre les descriptions forcément dythirambiques qu'on trouve sur les catalogues, et pourquoi pas en parler avec lui, qui établira peut-être des connexions imprévues qui te feront rebondir sur d'autres bouquins. Un peu du genre "les lecteurs qui ont acheté ce livre ont aussi acheté ça" qu'on a sur les sites de vente en ligne, mais en infiniment mieux, en plus personnel, en moins robotique.

pourquoi crois-tu que je frequente de moins en moins les libraires ? L'experience m'a appris que j'y rentre pour acheter X et je sors avec A,G,T,W et meme pas necessairement X :o)

kstor, 20.07.2007 à 10:06289495
"La vente directe est la vente par l’éditeur de ses livres au client final. Si elle est autorisée par la Loi, le Syndicat National de l'Edition recommande aux éditeurs de respecter les circuits de vente pour en assurer la pérennité."

Un certain nombre d'éditeurs pratiquent la vente directe en ligne ou sur catalogue. je n'ai absolument aucune idée de ce que cela peut représenter dans leur chiffre d'affaire.

J'insiste sur la solidarité collective des petits acteurs de la chaîne du livre, impérative pour que tous puissent continuer leur métier et garantir au public le meilleur conseil et le meilleur accès aux bouquins.

Car la question sous-jacente et qu'on peut légitimement se poser (sans se faire taper sur les doigts, Thierry) est : de nos jours, à quoi sert une librairie ?

Chiner dans une boutique et repartir avec un volume dont on ignorait l'existence, dont on ne souvenait plus, ou qu'on ne désirait pas acheter avant que le libraire nous en parle, n'a pas d'équivalent dans le monde virtuel. Consulter un catalogue ou un site en ligne reste de ce point de vue frustrant. Quand on parle de "donner sa chance au livre", de lui "laisser le temps de trouver son public", il faut que le livre soit visuellement accessible, qu'on puisse le toucher, le feuilleter, le sentir, le voir encore, lire la petite notule critique du libraire qui ne se contente pas de reprendre les descriptions forcément dythirambiques qu'on trouve sur les catalogues, et pourquoi pas en parler avec lui, qui établira peut-être des connexions imprévues qui te feront rebondir sur d'autres bouquins. Un peu du genre "les lecteurs qui ont acheté ce livre ont aussi acheté ça" qu'on a sur les sites de vente en ligne, mais en infiniment mieux, en plus personnel, en moins robotique.

Autre réflexion, à la marge de ce qui précède : les livres des Rêveurs sont en vente sur Amazon. Amazon est certes un intermédiaire, mais je suis persuadé que si demain l'éditeur baisse encore sa remise, Amazon continuera de les distribuer. Du point de vue de l'éditeur, on pourrait alors penser que Amazon est un bon libraire qui comprend sa souffrance quand le petit libraire de quartier n'est qu'un méchant bouffon qui veut sa mort. Ce n'est en fait qu'une histoire de taille d'entreprise, d'emprise géographique et d'économie d'échelle.

cubik, 20.07.2007 à 9:18289490
surtout que ca n'a pas l'air de deranger certains libraires: le critixman, je l'ai achete en librairie :)

Thierry, 20.07.2007 à 9:08289489
(je sens que je vais e faire taper sur les doigts pour celle-la)
mais, question idiote, pour des structures comme les reveurs, ne serait-il pas avantageux de developper la vente directe, via internet ? Au vu de la petite taille du catalogue et des tirages, une telle operation devrait rester gerable. Cela leur permettrait d'augmenter la marge en faisant sauter quelques intermediaires.
Un editeur ne pourra jamais se passer completement du support des libraires, en tout cas de ceux qui font plus que d'exposer les dernieres nouveautes pour 1 a 2 semaines, avant de les remplacer par la nouvelle palette. La vente directe ne representerait donc qu'une partie de leur vente.

kstor, 20.07.2007 à 1:43289487
Le problème, pour en revenir à la base de la discussion, n'est pas la remise imposée par les rêveurs (oui, car elle n'est pas "demandée" ; il faut bien préciser que la décision est unilatérale, ce qui est d'ailleurs assez croquignolet quand on lit que les méchants libraires voudraient imposer à l'éditeur, je cite, "de faire les choses comme ils nous disent de les faire"), mais les propos stigmatisants d'un éditeur à l'endroit des libraires spécialisés.

je suis d'accord avec l'analyse de Grimmy sur le fait qu'il faudrait que les acteurs de la chaîne du livre s'entendent pour distinguer économiquement le fonds et les nouveautés, ce serait une marche gravie pour clarifier la situation.

Trancher dans le lard et appliquer les mêmes règles à tout le monde et à tous les livres semble vouloir indiquer que tous les libraires font le même boulot et que tous les livres ont le même poids économique, ce qui n'est pas le cas.

Ca nous renvoie à une discussion plus générale sur la façon d'aborder la bande dessinée dans sa diversité et sur la qualification du livre : objet de consommation (plutôt la nouveauté) ou culturel (plutôt le fonds).

grimmy, 19.07.2007 à 22:45289484
exactement, le problème c'est plutôt les conséquence du problème. S'il y en a.

cubik, 19.07.2007 à 22:32289483
bon, si je suis bien, le problème, c'est pas vraiment la remise demandée par les Reveurs (quoi qu'en dise le monsieur énervé qu'à écrit à Manu Larcenet). Parce que bon, vu leur taille, c'est assez négligeable et au contraire, ce serait plutôt une sorte d'encouragement pour eux, ce pour quoi serait globalement certains libraires.
Le problème, c'est que si tu commences comme ça, même pour aider un petit, c'est les gros qui vont venir réclamer derrière. Parce que bon, c'est un ptit monde, tout se sait vite et si tu peux faire un effort pour eux qui sont si petits, pourquoi t'en ferait pas pour nous qui sommes si gros et te faisont manger, hein?
Ca explique le coup de sang du gars, je pense, mais ptet la forme.

donc c'est toujours pareil, c'est la faute aux gros editeurs, ouh les vilains >)

grimmy, 19.07.2007 à 22:02289482
Il est évident que le problème numéro 1 c'est la remise du libraire. La production bd explose (+20 % par an) alors que le chiffre d'affaire stagne voire baisse.
C'est à dire qu'il y a de plus en plus de factures à payer pour une rentrée d'argent identique. Le retour des invendus augmentent (logique) et du coup les coups de frais de retours (frais de port) augmentent. Cet argent dépensé en frais de retours est pris bien sûr sur les profits de la librairie.
Si un libraire veut payer toutes ces factures (loyer, salaires, charges, frais de retours, electricité, URSAF etc etc ) il lui faut minimum 31% de remise sur le PVP du livre. En dessous, il perd de l'argent.
Les libraires se battent de plus en plus pour l'obtention de deux remises distinctes : une remise sur la nouveauté et une autre remise plus avantageuse sur le fonds. La production des nouveautés étant telle que de plus en plus de librairies ne proposent plus de fonds. Parce que pas de place, rotationm oins importante. Pourquoi un libraire se ferait chier à commander des vieux Lucky Luke qui prennent de la place et qui metteront un an à se vendre, alors qu'il pouurait utiliser leur place pour de la nouveauté puisque ça lui coute le même prix. Et qu'en plus, la nouveauté invendue il peut la retourner ? (alors que les vieux lucky invendus, il se les garde)En proposnat une autre remise plus importante sur le fonds, on encouragerait ainsi les librairies à commander du fonds et à faire du vrai travail.
Moi, j'ai du fonds (j'ai même un bon fonds me disent mes amis, mais ça c'est une autre histoire) et bien ça me fait chier d'avoir à le mêmes remises que mon concurent qui ne propose que de la nouveaué ( à 80 %) et qui se dit spécialiste !! (va trouver du Rêveur chez lui, tiens !)

Maintenant, je comprends la position des "Rêveurs" qui veut garder son prix de vente public coute que coute. (Tiens d'ailleurs les Tintin viennent d'augmenter de 0.50 centimes d'euros depuis le 1er juillet), mais il est fort probable qu'avec une si petite remise des petites librairies ne puissent plus en commander. Moi perso, les Rêveurs je veux bien en commander avec 10 % de remise (je m'en fou je ne suis qu'employé !!), mais grâce aux gros comme Delcourt qui proposent des remises à 39 voire 40 % voire plus lors de différentes commerciales, les bénéf gagnés à ce moment là permetteront d'accepter "économiquement" la baisse imposée chez les Rêveurs.
En même temps, pour un libraire, la perte de 1 ou 3 points de marge imposée par les Rêveurs est très minime quantativement. Combien de bouquins par an un libraire lambda commande chez "Les Rêveurs" ? 10 maximum en moyenne, je dirais. Grâce aux titres de Larcenet ça peut monter plus haut, mais pas beaucoup plus, vraiment pas beaucoup plus. Du coup, cette baisse imposée, si elle permet à cette maison d'édition d continuer à exister, fera "perdre" à toutes les librairies entre 2 et quoi, 100 euros par an. (100 euros pour des librairies ayant un CA de plusieurs centaines de milliers d'euros par an) Pas de quoi crier au meurtre, non.
Excusez moi d'avoir été long.
Si j'ai dit une connerie, dite le moi.

cubik, 19.07.2007 à 15:00289457
en gros, ce que tu dis, c'est qu'on ne peut rien changer du tout à la situation actuelle?
je pose vraiment la question

kstor, 19.07.2007 à 14:58289456
en tant que libraire, je me fais assez peu de souci sur la tentation que pourraient avoir les éditeurs de systématiquement baisser la marge de ceux qui font le boulot correctement et défendent leurs livres : la plupart sont suffisamment malins et savent suffisamment comment la machine fonctionne pour ne pas se tirer une balle dans le pied.

si les petits éditeurs et les libraires indépendants sont trop cons pour se soutenir les uns les autres, les uns finiront par laisser la place à bamboo, les autres à carrefour.

si les petits éditeurs persistent à faire comme les grands et sortent plus de livres qu'ils ne peuvent en assumer (voir l'an 2), l'effet sera identique.

si les petits libraires courent après les nouveautés, ne travaillent pas leur fonds et ne laissent pas aux livres intéressants le temps de trouver leur public, l'effet sera identique.

après, on peut limiter la problématique à savoir qui se sucre le plus, sachant que pour les éditeurs et les bouquins qui nous intéressent, de toute façon, il n'y a vraiment pas de quoi devenir diabétique.

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