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Cornélius, Roi des Éditeurs [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8
| Glotz, 16.12.2018 à 9:27 | 370786 |
| | | Ce volume contient des histoires publiées d'avril à décembre 1970. |
| | | | *la série, pas "ma", saleté de claviers et de posts non modifiables |
| | | | Il s'agit d'une anthologie, bien plus complète que l'édition vertige graphic, qui était d'ailleurs tantôt floue tantôt pixelisée. Il semble qu'un ordre chronologique soit suivi, le premier volume couvrait les années 68-69 et le début de 1970, et le second l'année suivante (je dis ça de mémoire , j'écris ce message en dormant).
Les bullefiches devraient d'ailleurs mettre ces deux volumes comme appartenant à une même série "anthologie tatsumi" (et supprimer ma série "cette ville te tuera"). |
| | | | Je vois qu'il y a des histoires précédement parues chez Vertige Graphic, s'agit-il ici d'une édition chronologique, ou d'une simple anthologie, plus conséquente que les précédentes? |
| | | | Sensibilité, je ne sais, je ne l'ai pas ressentie, mais par contre, si tu y tiens, oui, son dessin est plus chaleureux que celui des deux autres livres, mais je ne sais pas non plus si cela signifie quoi que ce soit.
Entendons-nous bien, je ne traite ensemble que ces 3 trois livres, pas les autres oeuvres de ces auteurs. |
| | | | Cependant, je ne peux que féliciter ton pointage de la tendance "humour cynique froid désincarné" qui me fatigue depuis des années... (Si "De rien" est sans doute né dans cette matrice comme l'on respire l'air de là où l'on réside, il s'en démarque par la sensibilité et c'est cela à mon sens sa "vision propre".) |
| | | | Je trouve ça dommage de faire figurer Geoffroy Monde avec les deux autres, alors qu'il s'en différencie clairement par son approche disons... humaniste. Il faut voir "De rien" comme sa première célébration des bienfaits de la sobriété, alors qu'il avait plutôt creusé jusqu'à présent les bienfaits de l'énormité. J'ai souvent moqué le recours à l'adjectif "généreux" chez les journalistes, mais là je trouve que ça convient bien, il y a une générosité dans son absurde, un non-cynisme rare.
(Et qui plus est, il n'a pas fait les arts déco de Strasbourg, ce qui est une qualité inestimable qui mérite d'emblée un Prix !) |
| | | | Trois variations sur un humour froid et cruel, tendance de l’ époque, utilisant l’absurdité pour décrire, avec un traitement également actuel, des gags courts sur un dessin qui, pour faire court, l’est aussi assez, ce qui se justifie dans chaque cas mais pourtant me gène, et me gache mon plaisir, car on sait que l’une chasse l’autre.
Une jolie approche, un minimalisme de trait à la Ruppert et Mulot, agrémenté de touches de couleurs brechtiennes (Evens), racontent une suite de saynètes sur une scène nue, comme une mise en scène volontairement pauvre, ou manquant de moyens? Le “De rien” du titre exprime-t-il ce vide, celui des personnages (des marionettes au service des histoires), ou les remerciements sobres de l’auteur qui salue, nous ayant bien fait rire (car beaucoup de gags, avec un bonus en rappel, sont vraiment amusants)? Le problème est là, je n’y vois pas de vision propre.
Agrandir les cases et les répartir sur deux pages ne cache en rien qu’il s’agit simplement de strips, au contraire, cela transforme en gros défaut une absence de décors et une simplification des couleurs qui sont consubstancielles au format strip et peuvent parfois en renforcer la portée, ici, cela ne fait que regretter la beauté des varies grandes planches et des applats de couleurs de “Tes yeux ont vu.” Plusieurs gags droles encore, quoiqu’uniquement bases sur la chute. Et idem, pas de personnages, que des stéréotypes, c’est voulu, mais l’absence encore plus visible de point de vue, dans le fait de taper indistinctement sur tous, me laisse presque un avant-gout de beaufitude.
Dessin vraiment pauvre, répétitif, voulu encore, peut-être pour exprimer que les problemes de couples sont tous les memes, et on renforce cela en donnant des noms, en invividualisant en surface des personnages pourtant tous identiques; gag, certes, mais un peu facile et cynique pour moi. Et, comme pour les livres précédents, cela fait trop de petits trucs dans un ensemble peu divers au bout du compte pour ne pas que cela vire au procédé.
Bonus, sur les dessins répétitifs
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| | | | grimmy : | Derrière une intrigue somme toute classique, un récit riche en interprétations...moi j'y ai vu notre propre décrépitude. |
Qui donc, " notre"? L'humanité, les amateurs de bande dessinée, les Bulledairiens? |
| grimmy, 23.07.2018 à 8:40 | 369508 |
| | | NDZ : | Très bonne lecture, je ne sais pas encore si elle va intégrer le top 9. Réflexion en cous. |
Découvert il y a quelques jours. Extraordinaire ! Derrière une intrigue somme toute classique, un récit riche en interprétations...moi j'y ai vu notre propre décrépitude. |
| | | | Bon, l'heure est grave. Ça fait plusieurs années que je me dis que je n'en peux plus d'avoir ces bouquins où toutes les pages sont complètement détachées. Je me dis que tout de même il va forcément y avoir une intégrale toute neuve qui va sortir mais qu'en attendant je vais les garder. Ça va faire à peu près dix ans que je me dis ça, DIX ANS ! Mais là je n'en peux plus. Je me dis que je vais aller déposer ces deux merveilles dans une "boîte à livres" car trop c'est trop (et comme ça je serai encore plus content de les relire quand l'intégrale sortira). |
| Pierre, 18.06.2018 à 18:02 | 369209 |
| | | Pierre : | |
En dépit de certains écueils, une lecture impressionnante, par la force d'évocation du récit.
Je ne connaissais pas du tout Marti (peut-être ai-je vu des dessins de lui en couverture de El Vibora ?) Le dessin évoque Magnus en moins joli. Le livre traite un cas de psychologie féminine sous l'angle de la psychanalyse et de la satire sociale à travers la descente aux enfers de Alicia, une jeune femme au foyer dépressive dans l'Espagne post-franquiste des années 80.
Il y a un problème de construction à la fin du premier tiers de l'album à mon sens - ou pour le moins une ellipse gênante - concernant le passage sous-contrôle d'Alicia par le maléfique professeur Trauman (à propos duquel je me suis même demandé si lui et sa secte n'étaient pas finalement qu'une émanation du cerveau malade de l'infortunée héroïne), et un excès de didactisme dans la mise en scène du "cas". Cependant, cela est fait avec tant de vigueur, de violence, et malgré tout d'empathie, que l'adhésion du lecteur est emportée. La mise en scène de l'entrée métaphorique du Docteur Vertigo (en reprenant à son compte les code d'une certaine littérature populaire et super-héroïque), dans le psychisme torturée d'Alicia est proprement ahurissante, à la limite du ridicule, sans jamais y sombrer. Saisissant enfin, l'inventivité de la narration qui pourrait être celle d'une oeuvre contemporaine et qui date de ... 1988 ! Je le recommande, nonobstant les réserves exprimées ci-dessus. |
| Glotz, 15.01.2018 à 13:44 | 367872 |
| | | Très bien en effet, dans un tout autre registre que Jimjilbang ou ses planches de Nicole. J'ai trouvé que ça se lisait un peu vite pour un ouvrage de cette longueur mais peut-être est-ce moi qui suis trop pressé. |
| Pierre, 13.01.2018 à 13:40 | 367848 |
| | | Je ne connaissais pas ce Jérôme Dubois. Ce qui me saute aux yeux, c'est la qualité des couvertures des quatre albums inscrits sous son nom dans la bullebase. Voilà qui me donne envie d'y jeter un oeil. |
| NDZ, 13.01.2018 à 11:56 | 367842 |
| | | NDZ : | Très bonne lecture, je ne sais pas encore si elle va intégrer le top 9. Réflexion en cous. |
Alors au premier degré, on a un énième récit de Golem ou de créature de Frankenstein... mais en fait, on peut aussi transposer ce "Tes yeux ont vu" aux souvenirs partagés avec un enfant disparu... jusqu'à l'abstrait découverte (scientifique) / création (artistique) qui fait un temps illusion et qui procure du bonheur... jusqu'à la désillusion ou au passage à autre chose de nouveau qui permet à nouveau de se dépasser. Chronique à venir. Entre dans le top 9 (qui, pou moi, inclus des livres jugés incontournables pour leurs qualités propres mais également pour le plaisir de lecture et de réflexion qu'ils ont pu m'apporter) |
| NDZ, 13.01.2018 à 10:29 | 367835 |
| | | Très bonne lecture, je ne sais pas encore si elle va intégrer le top 9. Réflexion en cous. |
| | | | Bon, enfin lu. Presque "le livre de la maturité", comme on dit, car il n'a jamais été aussi sobre dans son trait, et sa prose prend un rythme de plus en plus poétique. C'est fou parce qu'au départ on se dit que ce principe du "une page-une case-une légende" va vite trouver ses limites, et en fait ça lui permet justement de tester des changements de rythme, des surprises graphiques et narratives. Mais donc faut qu'il fasse gaffe parce qu'il est vraiment en train de devenir poète et je sais pas si c'est ce qu'il veut mais en tout cas c'est chouette.
Je citerais le coup des notes de musique que l'on voit s'écouler du ciel (grande présence du ciel dans ce livre, grosso modo) : "Une musique descend du ciel et c'est une musique qui fait vieillir". (Grande présence des vieux aussi, quand je vous dis que la "maturité" le travaille...)
Et je ne peux m'empêcher de recopier l'ouverture du livre, que l'on a envie d'apprendre par cœur à nos enfants si jamais un jour on en a :
Après une forte pluie
Des raisins poitreux se forment dans les arbres
Les curieux finissent par en manger
Le soir, on retrouve leurs corps, tractés et privés de têtes
À cause des raisins de la pluie
(Entre Péret, Norge et Prévert, non ?)
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| | | | Mr_Switch : | Sorti depuis un mois... dans une indifférence étonnante en ces lieux. |
J'ai été surpris de son peu de présence en librairie généraliste, ce qui est assez rare pour un "titre" de Cornélius. Tout bonnement pas pris en office chez les principales librairies indé de ma ville (non spé, donc). C'est assez déprimant.
(J'en profite pour dire que je tique à chaque fois que Maël dit "ce titre" pour parler d'un livre, je trouve ça très disgracieux ; voilà, il fallait que ça sorte.) |
| | | | Il est aussi bien que le premier. |
| | | | Sorti depuis un mois... dans une indifférence étonnante en ces lieux. |
| | | | je ne suis en général aps trop client de ce genre de récit, mais je dois reconnaître qu'il est percutant et touchant. |
| NDZ, 26.12.2016 à 20:26 | 363996 |
| | | Quand le dernier Pascin n'excite pas pour un sou, là, Bob nous fait rêver avec ses fantasmes de mollets forts et de postérieurs pachydermiques. La complaisance dans le misérabilisme de Crumb est toujours à la limite... mais c'est fait exprès. De très bons morceaux, d'autres plus négligeables. Miam. |
| Glotz, 20.11.2016 à 15:05 | 363599 |
| | | Il le précise, oui, mais tout en laissant sentir qu'il est persuadé d'avoir raison. Enfin, c'est comme ça que je l'ai perçu. Mais je suis persuadé d'avoir raison ;) |
| crepp, 20.11.2016 à 10:41 | 363597 |
| | | Il y a une différence dans ta comparaison avec le dogme conservateur. C'est que Chester Brown précise bien qu'il s'agit de son interprétation. Dans l'autre camps il te balance une vérité. Ca fait quand même une sacré différence à mes yeux. |
| Glotz, 19.11.2016 à 16:34 | 363590 |
| | | Brown s'intéresse à la façon dont la Bible représente la prostitution. Brown a beaucoup lu la Bible, et plus encore ses commentateurs. Se serait-il contenté d'illustrer ces passages avec sa platitude graphique habituelle qu'on aurait eu un ouvrage pas inintéressant, rappelant l'aspect paradoxal des conceptions de la prostitution dans le judaïsme et le christianisme.
Mais force est de constater en lisant ses notes interminables et pontifiantes que Brown, tout à son obsession de défendre la prostitution, a soigneusement sélectionné les seules interprétations allant dans son sens, et que quand celles-ci ne suffisaient pas, il invente des choses (personnages, paroles, actes) « pour souligner ce qu'[il] pense être l'intention originale de l'histoire », comme il l'écrit dans sa note de la page 164. Quant à ses lectures très nombreuses de littérature secondaire, il s'est contenté en une érudition stérile d'y piocher ce qui l'intéressait.
Difficile d'y voir quelque chose de plus constructif que n'importe quel ouvrage de dogmatique conservateur cherchant à montrer à quel point les femmes seraient viles, l'homosexualité abominable et la prostitution un péché affreux à partir de passages soigneusement édités des textes sacrés et de citations d'exégètes abondant en son sens. J'avais trouvé Crumb bien meilleur dans son évocation des complexités de l'ancien testament. |
| pessoa, 15.11.2016 à 22:49 | 363556 |
| | | Chapeau et merci à Cornelius pour avoir fait venir Chester Brown en France.
Plus qu'à me plonger dans le domaine de la bible et de la prostitution.
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| Mael, 13.11.2016 à 21:30 | 363543 |
| | | Tiens, amusante anecdote. Finalement Legrand (à qui j'avais un peu le même rapport que Thierry avec Tueur de Cafard, lu bien après avoir vu ses curieuses pages de loin) réussira à faire un album avec Druillet... en 2012 ! Après avoir écrit la suite du Transperceneige il a de nouveau pris la suite de Lob en complétant le scénario inachevé du tome 2 de Delirius.
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| Claude, 13.11.2016 à 19:55 | 363541 |
| | | Je n'ai vu l'info mentionnée nulle part sur le net alors j'en fais part ici : l'Or et l'Esprit est un très vieux projet et à l'origine, c'est Druillet qui était censé le réaliser (il avait pour projet de le faire entièrement en peinture). C'est en tout cas ce qu'il raconte dans un entretien paru dans les cahiers de la BD en 1986. |
| Pierre, 11.11.2016 à 15:03 | 363522 |
| | | Merci Thierry, je n'avais jamais entendu parler de cet album (ni ne l'ai jamais vu en bac à solde, c'est dire qu'il a du soit être pilonné, soit paru en un très petit nombre d'exemplaires).
Il y a quelques années, j'ai entendu Benjamin Legrand à la radio ; pour moi il était l'auteur mystérieux d'un album, Tueurs de cafards dessiné par Tardi, un album qui était pour moi l'objet de fantasme à cause des séquences oniriques et/ou hallucinatoires qui y figuraient, quand je le feuilletais ado à la Fnac, voisinant les Adèle Blanc-sec. Je ne l'ai lu que bien plus tard, et en ai trouvé le résultat un peu décevant, au regard de l'album que j'avais imaginé. J'ai donc appris à l'occasion de cette émission de radio que Benjamin Legrand était un écrivain de SF et le petit frère de Michel Legrand, le compositeur. Il a notamment raconté comment grâce à son frère il a fréquenté le tournage de Peau d'âne où il a je crois rencontré, Jim Morrison.
Je vais regarder ce Tribut, dans cette nouvelle édition, si amoureusement concoctée par Cornélius ! |
| | | | L'Or et L'Esprit fait partie pour moi des toutes grandes bandes dessinées des années 90. Si l'argument du récit semble évoquer La Guerre Éternelle, son traitement très original m'avait séduit. Il se dégageait une impression d'oppression permanente, de noirceur et de mystère rarement atteinte dans la bande dessinée. Longtemps, je pensais que cette série avait été abandonnée à l'issue de ce premier tome, me laissant sur une conclusion en guise de point d'interrogation que j'aimais beaucoup. Je dois reconnaître avoir toujours été sensible à ses conclusions forcées par la force des choses. Quand une fin en points de suspension devient une fin définitive.
Juan Gaviero qui lâche un mystérieux "Il y aura d'autres éclipses"
Et puis ?
Jamais nous ne le saurons.
Cette fin me convenait.
Puis j'appris qu'il y avait une suite pré publiée dans (A Suivre), mais jamais reprise en album. Et à la faveur du renouveau du Transperceneige, Cornelius avait annoncé une intégrale de cette série.
Le Tribut reprend donc le premier tome dans une version (magnifiquement) restaurée, le tome 2 ainsi qu'une conclusion inédite de 15 pages qui clôt le récit (prévu en 4 tomes).
Il y aura d'autres éclipses.
Nous étions resté au bord de l'abîme.
Il faut maintenant sauter et découvrir ce que les auteurs avaient prévu.
Je dois reconnaître qu'en première lecture, j'ai détesté la suite.
En deuxième lecture, j'ai mieux apprécié cet Aigle de Lafcadio, qui nous emmène loin de Deux-Lunes.
Mais quand même, de l'ambiance poisseuse du premier tome, tragédie en huis clos, nous passons à un récit de SF plus conventionnel, qui m'a directement évoqué JC Forest, entre Barbarella et les Naufragés du Temps. L'alchimie du premier tome ne fonctionne plus que ponctuellement. Je n'arrive pas à m'intéresser complètement à cette histoire, et arrivé à cet épilogue inédit qui, fatalement, tombe un peu à plat, je ne peux m'empêcher de regretter cette fin qui me semblait parfaite.
Il y aura d'autres éclipses...
J'aime les fins en point de suspension, celles qui laissent le mystère entier.
Tout ne doit pas être expliqué.
Tout ne doit pas finir.
Parfois, rester au bord de l'abîme, dans l'ignorance de ce qui vient après est la plus belle des conclusion pour une histoire.
Pour moi, il aurait pu, il aurait dû en être ainsi pour le Tribut. |
| Pierre, 27.10.2016 à 15:49 | 363416 |
| | | Anoeta : | JLouis : | Pierre : | Mael : | Du coup, Cornélius a imprimé un sticker pour "Les Intrus" (vu sur leur compte Twitter) |
Voilà qui est de bon augure pour la réalisation de notre voeux d'un prochain Daniel Clowes étiqueté "grand prix bulledair 2016". |
Oui, mais il faudrait m'y faire penser un peu avant la sortie du livre, en septembre / octobre. |
Pense (pas) bête ! :o)
En espérant que JLouis passe par là ! |
On espère tous qu'il y travaille d'arrache-pied. |
| Anoeta, 23.09.2016 à 19:49 | 363183 |
| | | JLouis : | Pierre : | Mael : | Du coup, Cornélius a imprimé un sticker pour "Les Intrus" (vu sur leur compte Twitter) |
Voilà qui est de bon augure pour la réalisation de notre voeux d'un prochain Daniel Clowes étiqueté "grand prix bulledair 2016". |
Oui, mais il faudrait m'y faire penser un peu avant la sortie du livre, en septembre / octobre. |
Pense (pas) bête ! :o)
En espérant que JLouis passe par là ! |
| Pierre, 09.09.2016 à 23:32 | 363102 |
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Wow ! Voilà un album qui vient de loin !
Je lirai ça avec un plaisir empreint d'une certaine nostalgie (merci et bien le bonjour à yancomix, qui revient de loin, lui aussi). |
| crepp, 08.06.2016 à 19:37 | 362457 |
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Chester Brown et les femmes, on a dans un sens l'habitude, mais de là, à se pencher sur la bible c'est déjà plus surprenant (en tout cas sur le coup). L'auteur part de la question "Pourquoi dans la généalogie de Jésus, Matthieu intègre l'histoire de femmes ?" Et sa réponse va surement en surprendre plus d'un en s'attaquant au tabou de la prostitution, mais aussi de la vision de l'obéissance à Dieu.
Je retrouve dans ce « Marie pleurait sur les pieds de Jésus » le Chester Brown de Louis Riel l'insurgé, c'est à dire une certaine austérité et le gaufrier systématique pour les planches.
Oui je parle d'austérité et pourtant que cet album est incroyable, incroyable dans le choix des passages, mais surtout ce sentiment d'une lecture enrichissante, et pas seulement dans le sens "j'apprends quelque chose", elle m'enrichie moi personnellement, elle me perturbe, elle met le doigt là où ça fait mal. Et il y en a quand même très peu de lectures qui sont capables de ça.
Je précise qu’il ne faut pas être obligatoirement un lecteur de la bible pour s’y plonger. En tout cas l’auteur lui s’y est fortement intéressé, sur ce point la postface tout comme les notes sont très importantes.
Je précise que je suis Athée, à la fin de la BD (dans la postface), quand Chester Brown affirme :" ...que les non-chrétiens qui pensent que leurs sentiments négatifs vis à vis de la prostitution n'ont rien à voir avec la religion se mentent sans le savoir. Ils ont été forcément été influencés par le christianisme."
Croyez-le ou non ça fait des jours que j'ai ça en tête, et que cela change ma donne.
Il ne faut pas résumer cette œuvre juste à la prostitution, les passages sur "le Fils prodigue" et "Les Talents" sont incroyables sur l’obéissance et la récompense à la vie .
Vous ajoutez à cela un boulot magnifique des éditions Cornélius, vous obtenez mon premier coup de cœur de l'année. |
| chrisB, 22.02.2016 à 13:57 | 361579 |
| | | J'ai pas tout lu de cet auteur, mais celui là est clairement le meilleur du lot. |
| | | | Tomine trace son sillon, contionuant d'observer des simples quidams se retrouvant, plus ou moins contre leur gré, confrontés à leurs désirs de transgression.
Un jardinier expérimente une forme d'art révolutionnaire
Une jeune fille se découvre un sosie bien embarassant
Une jeune femme se laisse embarquer dans une histoire compliquée avec un homme rencontré dans un groupe de parole
Une femme se remémore un souvenir douloureux, marqué par sa double culture
une jeune fille affronte ses parents pour devenir comédien de stand up
un homme se retrouve à espionner son ancien appartement
6 histoires sans lien entre elles, traitées de manière très différente mais traversée par un mal être subtilement mis en scène. |
| Mael, 19.01.2016 à 19:11 | 361016 |
| | | Pour ses 25 ans, Cornélius propose trois "packs" de mangas à 25€ en février !
Une occasion assez rêvée de découvrir des beaux livre spour peu cher.
Premier pack : Hato (pour info chaque tome unique coûte 15€50)
Deuxième pack : Garo
Troisième pack, "Prince Norman" :
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| Mael, 02.01.2016 à 22:03 | 360519 |
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Le samedi 09 janvier 2016 de 17:00 à 18:30, entrée gratuite dans la limite des places disponibles.
"Rencontre avec Julien Rousseau, responsable de collections Asie au musée du quai Branly.
En novembre dernier disparaissait Shigeru Mizuki, mangaka dont l’œuvre a profondément marqué l’imaginaire des créatures fantastiques (yokaï) du folklore japonais. Ancien soldat et blessé de guerre, il débute vers 1950 comme dessinateur et conteur de kamishibai (« théâtre de papier »), avant de créer l’emblématique personnage de « Kitaro le repoussant ». Ses histoires s’inspirent librement de la tradition orale et des univers graphiques des maîtres de l’estampe à sujet fantastique de l’époque d’Edo. A côté de l’humour et du pittoresque des yokaï, les récits de guerre et les autobiographies de Shigeru Mizeku donnent aussi à son œuvre une forte dimension historique et humaniste.
Julien Rousseau présentera des objets des collections en rapport avec l’univers de Shigeru Mizuki.
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| Mael, 05.12.2015 à 11:04 | 360160 |
| | | Fondateur du « gekiga », manga pour adulte aux thèmes et à la narration très réalistes, Tatsumi est l’auteur prolifique d’une œuvre riche que les Français ont pu découvrir dès 1978 dans Le Cri qui tue, ou avec Hiroshima, deuxième manga publié en France, en 1982. Deux expériences qui ne furent pas des grands succès mais ancrèrent le style de l’auteur dans l’esprit de plusieurs lecteurs.
Parmi eux, Jean-Louis Gauthey, éditeur chez Cornélius, qui a entrepris plusieurs décennies plus tard de donner aux planches de Tatsumi l’écrin qu’elles méritaient, après déjà d’honorables publications chez Vertige Graphic. Cornélius publia donc L’Enfer puis Une vie dans les marges, récit autobiographique fascinant qui reçu le Prix Regard sur le monde à Angoulême 2012. On avait alors appris que Tatsumi préparait un troisième tome, que son décès a interrompu avant sa publication.
Fidèle à sa volonté de diffuser massivement l’œuvre du mangaka, l’éditeur a alors annoncé la publication de plusieurs anthologies chronologiques réunissant le meilleur de ses travaux. Cette ville te tuera en est le premier volume et couvre les années 1968-1979. Après une courte préface de Stéphane Beaujean, on y découvre 23 récits, la plupart inédits (les plus assidus avaient pu en lire quelques-uns dans Coup d’éclat, Le Cri qui tue et Popo Color).
Tatsumi se détache du manga classique à la fin des années 1950 avant de forger le gekiga. Ces planches sont donc celles où, après avoir travaillé un peu son idée, il l’affirme et l’assume pleinement. Les récits en portent la marque : réalistes, sociaux, souvent sordides, ils présentent de manière à la fois sobre et puissante les paumés du Japon d’après-guerre. Les frustrations de toutes sortes – sexuelles, la plupart du temps, mais aussi relatives à l’honneur, etc. – prennent presque un souffle épique tant l’auteur y met de puissance.
Ce premier tome est aussi passionnant que désolant, une anthologie étant forcément un choix drastique dans un ensemble qu’on devine excellent. Il est donc un jalon essentiel pour tout amateur de bande dessinée japonaise. Composé et façonné avec soin, ce manga durera sur tous les plans : aussi bien intellectuel que physique. On attend le tome deux ! Et l’on se prend à espérer que Cornélius offrira le même type d’ouvrages à Shigeru Mizuki. Cet autre mangaka majeur, qui vient de nous quitter, a été largement publié par Cornélius, mais la masse impressionnante de ses travaux (et leur variété) mériterait elle aussi une telle navigation guidée.
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| | | | exhumation de ce vieux livre de Mardon et Berbérian, tentative de récit de super-héros à la française.
on y sent la volonté d'un mariage des genres assez inattendu entre la comédie légère que l'on peut retrouver chez monsieur Jean et un récit super-héroïque qui évoque à la fois les récits de robots géants du genre Goldorak ou Gundam ou et les oppositions héros/Némésis très américaine (en relisant, je pensais à peu a Jim Starlin, mais je connais mal alors je suis peut-être complètement à l'ouest).
Tout commence comme un de ces comédies de moeurs. Emile et Géraldine cherchent leur cosutume pour une soirée déguisée. Emile, un peu rabat-joie, finit par se laisser séduire par une armure intégrale assez encombrante. Une fois la soirée terminée, EMile n'arrive plus à retirer son costume et se retrouve emprisonné dans cette armure. Tout d'abord, il se retrouve confronté à des petits problèmes triviaux, comme faire pipi. Puis l'armure se réveille, et Emile comprend que ce costume n'est pas un déguisement. Il s'agit bel et bien du costume de Cycloman, super-héros méconnu des années 70, dont l'adversaire, le monstrueux Gore, dont la force et la rage étaient directement liées à Cycloman.
Cette tentative de marier deux genres aussi antinomique me paraît avec le recul symptomatique de la bande dessinée du début des années 2000. Après un effet de défiance face à la bande dessinée mainstream, il y a eu une forme de retour aux sources pour une série d'auteurs qui se sont rappelés que, fondamentalement, ils avaient été biberonné par toutes ses bandes dessinées mainstream, que ce soit Strange, Pilote, Spirou...
Cela a parfois amené d'étranges malentendus, lorsqu'un auteur comme Frédérik Peeters se lance dans Lupus, des lecteurs furent désarçonnés de le voir faire de la science fiction. On biaisait, se demandant si le cadre SF n'était pas juste un décors et que l'essentiel était ailleurs. Merde, quand on a fait un album aussi beau que Pilules Bleues, on ne commet pas de la SF, même en noir et blanc et chez Atrabile. Et pourquoi pas du polar en collaborant avec un policier pour continuer ? Peeters aura toujours clamer que Lupus, c'est de la SF et qu'il aime ça. Et c'est très bien.
Cycloman, c'est un récit de deux mecs qui doivent aimer les super-héros et les robots géants. Et c'est tant mieux pour eux.
Reste que dans ce cas, la greffe ne prend pas toujours très bien. IL y a quelque chose d'hésitant dans l'intrigue, comme une difficulté à méler harmonieusement des ingrédients aussi différents. Dans le même genre, je trouve le prestige de l'uniforme beaucoup plus abouti. |
| Pierre, 22.02.2015 à 22:33 | 357971 |
| | | Votre lecture assidue d'ActuaBD semble procéder du même masochisme qui me pousse tous les matins à écouter le journal de France Inter ... |
| NDZ, 22.02.2015 à 21:32 | 357970 |
| | | Trop bonne la saillie de DP! Il sait sur qui taper, lui. Il ne se trompe pas d'ennemi, lui, le vieux de la vieille. Il veille... Il combat vaillamment ces salauds de chez Cornélius qui font de l'underground bobo et snobinard rien que pour avoir des prix et pour passer dans Télérama. Alors que les génies de chez Casterman, qui savent, eux, dessiner toutes les tuiles de Versailles, ou alors, les grands du scénar, si peu loins de la perfection, eux, tirent la langue, galèrent à vendre leurs Thorgal et ne reçoivent aucun prix, n'ont aucune reconnaissance. Cornélius ? des salauds de parvenus-profiteurs, il vous dit. Menu, planque tes fesses! |
| | | | J'ai hésité sur la bullenote, car je trouve le format parfois un peu petit pour bien apprécier certaines reproductions, mais au diable le pinaillage, coup de coeur. |
| | | | chrisB : | je me suis régalé du début à la fin !! | Oui, la plupart des dessinateurs se sortent très bien de l'exercice difficle d'une historiette sur un thème imposé (l'art de la mouscaille et du pinaillage )et le redactionnel est aussi instructif et amusant sur le même thème.
chrisB : | vraiment pas mal, une ambiance qui s'installe petit à petit, des planches fulgurantes de poésie (d'autres moins réussies). Bonne pioche :) |
Ha, moi , j'ai été plongé dans l'ambiance dès la première planche, Isami Nakagawa a un ton unique pour mettre en place des situations absurdes, comme des gags plus classiques mais amenés d'une manière très raffraichissante.
Recueil dans lequel je pioche et me replonge avec plaisir (à la différence des "chroniquettes", dont seul le titre, qui me fait penser aux croquettes pour chats, m'arrache un sourire.)
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| chrisB, 08.09.2014 à 0:14 | 356165 |
| | | je me suis régalé du début à la fin !! |
| Mael, 13.07.2014 à 18:04 | 355796 |
| | | Mr_Switch : | Ou alors c'était voulu |
Certes, mais je n'arrive pas à comprendre comment il t'est possible de mettre le code sans l’activer (un balise spéciale annulant le code ?). Bon, ce n'est pas vraiment le sujet du fil. |
| beuzno, 13.07.2014 à 18:01 | 355795 |
| | | Merci beaucoup m.switch
C'est tout simple (dans mon souvenir, il y avait plus de crochets) |
| Mael, 13.07.2014 à 16:18 | 355793 |
| | | C'est marrant dans ton post ça marche pas mais quand je le reprend ça s'affiche :
Mr_Switch : | Tu veux dire par exemple et ? |
Magie de bulledair. |
| | | | Tu veux dire par exemple [vignette album=poguri] et [couverture album=poguri] ? |
| beuzno, 13.07.2014 à 9:22 | 355789 |
| | | ça y est! SBAM est arrivé à Strasbourg
quelqu'un pourrait-il me rappeler où on met les crochets pour aller rechercher la couverture des livres?
merci |
| Mael, 11.07.2014 à 12:34 | 355776 |
| | | chrisB : | vraiment pas mal, une ambiance qui s'installe petit à petit, des planches fulgurantes de poésie (d'autres moins réussies). Bonne pioche :) |
Tiens d'ailleurs si Jean-Louis passe par là, y-a-t-il un jour un autre livre d'Isami Nakagawa qui est prévu ? Et de Takashi Kurihara (Cornigule, à lire si vous avez aimé Poguri) ? C'était vraiment deux grosses belles découvertes ces auteurs. |
| chrisB, 11.07.2014 à 11:31 | 355774 |
| | | Poguri est très sympa, Skipper je l'ai trouvé plutot moyen et le dernier, Shrimpy très peu interessant. |
| Mael, 11.07.2014 à 8:50 | 355770 |
| | | Amusant, moi j'adore les deux. Et à peu près pour les même raisons je pense (absurde parfaitement manié, dessin original; personnages existants malgré l'anti-conformisme global...), bon je les ai pas relu depuis des années mais... |
| chrisB, 11.07.2014 à 7:51 | 355768 |
| | | "remauvaise" pioche SBAM...à part de très rares passages, album vide de tout. |
| chrisB, 09.07.2014 à 7:37 | 355728 |
| | | vraiment pas mal, une ambiance qui s'installe petit à petit, des planches fulgurantes de poésie (d'autres moins réussies). Bonne pioche :) |
| | | | presque du mal à noter tant ce livre fait partie de ceux qui semblent tellement habité par le dialogue interne de leur auteur que son discours en devient inintelligible pour le lecteur, contraint de chercher le boput de la pelote de fil et de tout démèler, sans certitude de trouver le moyen de défaire tous les noeuds. Oui, c'est intrigant et étrangemment beau. Mais aussi très hermétique. |
| chrisB, 06.07.2014 à 14:28 | 355665 |
| | | 1er lecture "SBAM", peu concluante de mon coté (et donc en décalage des excellentes bullenotes). |
| | | | Recueil offert par un généreux donateur. Bien lui en a pris ! Les histoires ne sont pas d'une gaité folle et pourtant on n'en sort pas démoralisé.
Bravo à Cornélius pour cette impression bleu foncé. Peut-être adoucit-elle le ton des nouvelles.
Une bonne découverte. Content, donc. |
| | | | Je confirme, chouette recueil que je suis heureux d'avoir lu de bout en bout, même quand je connaissais déjà les pages. Seul défaut qui est aussi une qualité : on a l'impression de survoler un panorama, une introduction, comme une sorte de mise en bouche enthousiasmante mais aussi un peu frustrante ; on a qu'une seule envie après, c'est de se précipiter sur tous les vieux recueils pour compléter le tableau. Démarche radicalement différente de celle d'une "intégrale", donc, mais qui s'accorde plutôt bien avec l'aspect abyssal et déconcertant de l'Oeuvre du génial Copi ("plutôt" car je pense qu'on peut aussi lire Copi comme une drogue dont l'étourdissement et la répétition dans la différence forment tout le plaisir, donc qui s'accorderait parfaitement avec une vraie anthologie imposante).
Relu dans la foulée son "Livre Blanc", une pure merveille d'écriture et d'utilisation de l'objet livre.
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| | | | lanjingling : | Aba Sourdi : | Glotz : | Je ne peux que recommander la lecture de ce livre, le premier volume d'une anthologie reprenant les meilleures histoires du fantasque Copi. |
Précisons tout de même que tu y participes ! :) |
Il est donc d'autant plus qualifié pour le recommander :) |
Il est surtout intéressant de souligner que le livre contient 20 % d'inédits, ce qui réjouira ceux qui croyaient avoir tout lu de Copi et qu'il y a en plus une belle préface de Delfeil de Ton. |
| | | | Aba Sourdi : | Glotz : | Je ne peux que recommander la lecture de ce livre, le premier volume d'une anthologie reprenant les meilleures histoires du fantasque Copi. |
Précisons tout de même que tu y participes ! :) |
Il est donc d'autant plus qualifié pour le recommander :) |
| | | | Glotz : | Je ne peux que recommander la lecture de ce livre, le premier volume d'une anthologie reprenant les meilleures histoires du fantasque Copi. |
Précisons tout de même que tu y participes ! :) |
| Mael, 27.02.2014 à 20:40 | 354421 |
| | | C'est présenté comme un label.
Si j'ai bien compris tout les frais direct (impression, presse, etc.) sont payés par l'Olivier mais tous les choix, directions artistiques, par Cornélius. Mais je me plante peut-être, Jean-Louis corrigera. |
| Glotz, 27.02.2014 à 20:16 | 354420 |
| | | Ou alors une collection de l'Olivier dirigée par Gauthey ? Je ne sais plus. |
| Glotz, 27.02.2014 à 20:16 | 354419 |
| | | chrisB : | Glotz : | Je ne peux que recommander la lecture de ce livre, le premier volume d'une anthologie reprenant les meilleures histoires du fantasque Copi. |
Pourquoi tu le ranges sur le sujet Cornélius ? |
Olivius est un label de Cornélius et des Éditions de l'Olivier. |
| chrisB, 27.02.2014 à 19:57 | 354418 |
| | | Glotz : | Je ne peux que recommander la lecture de ce livre, le premier volume d'une anthologie reprenant les meilleures histoires du fantasque Copi. |
Pourquoi tu le ranges sur le sujet Cornélius ? |
| Glotz, 27.02.2014 à 15:41 | 354417 |
| | | Je ne peux que recommander la lecture de ce livre, le premier volume d'une anthologie reprenant les meilleures histoires du fantasque Copi. |
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