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  Coacho
| Je suis fan de cette série qui a le bon goût de mélanger la fantaisie avec le tragique, l’épopée avec le drame social humain.
Mais cet album, même s’il inscrit bien dans la continuité et le ton des précédents, apparaît comme une sorte de pause, ou bien de transition, parce que son rythme, au niveau de l’avance du scénario, fait un peu de surplace…
Je m’explique. Il nous est offert de belles scènes bucoliques auxquelles se succèdent des scènes de pure barbarie, mais le fond même de l’intrigue n’a que peu progressé.
Les enfants font étal de leur puissance, on voit plus précisément les rouages mécaniques qui ont fait que « La Mort » était prisonnière, mais il faudra relancer tout ça au tome 5 au risque de faire passer la série comme une autre « vache à lait » sans aspect péjoratif bien entendu.
Reste le dessin de Bessadi, que j’apprécie toujours autant, bien rond, qui fourmille de détails et d’idées, bien mis en valeur par un coloriste talentueux (Lerolle).
De belles surprises/idées quand même mais vite, que ça reparte !
A noter un chouette cahier de fan arts à la fin de l’album ainsi qu’une petite histoire sympathique qui était parue dans Lanfeust Mag si je ne m’abuse.
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