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| Condamné à mort par son peuple, un roi réussit de justesse à transmettre à une petite fille deux étranges statuettes contenant des forces extraordinaires : la Tourmente pour mieux régner en maître, et la Clémence pour mieux diviser et asservir.
Mais à cette époque trouble, les routes sont dangereuses et les destins fragiles...
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  MR_Claude
| Quand je commence une série de Brunschwig, c'est avec un a priori très largement favorable quoi qu'il arrive. Et ça commence plutôt bien. Un roi observe de son cachot son peuple se révolter contre lui, et comme dernière volonté fait envoyer deux statuettes de terre renfermant visiblement quelque entité magique à une fillette prénommée Justine. Puis Pop, jeune orphelin travaillant dans un cirque comme lanceur de couteau (particulièrement doué), rencontre brièvement Justine en fuite, et ne peut empêcher son enlèvement. Il se jure de la retrouver ainsi que ces mystérieuses statuettes qui semblent liées à elle.
Ca commence bien... et pourtant il reste une étrange impression en refermant l'album. Comme si la vraie histoire n'avait pas vraiment commencé. On suit uniquement Pop, ses rêves peuplés de son attirance contrariée vers Justine, sa déchéance à peine arrivé à l'âge adulte, lui que son bras cassé en voulant sauver Justine empêche d'exercer désormais son seul don. Et au final, on ne sait rien, ou si peu. Rien de ces statuettes, rien de Justine ou des autres personnages. On ne sait pas ce qui sera important, de ce qui ne le sera pas, on ne sait pas où l'histoire nous mène... C'est peut-être voulu, ça marche parfois, mais là, reste le goût de quelque chose d'inachevé. L'univers semble très peu exploité alors qu'on lui soupçonne un potentiel intéressant comme souvent avec Brunschwig (là encore l'a priori favorable joue).
Le dessin de Cagniat est parfois un peu hésitant et maladroit, mais est bien rehaussé par les couleurs de Guth toujours très à l'aise dans ces ambiances médiévales/fantasy.
Au final un album bon sans plus, sauvé par le savoir-faire de Brunschwig pour créer des personnages attachants et intrigants, ainsi que des situations originales dans l'univers codifié par excellence qu'est la fantasy. A suivre parce que c'est Brunschwig, en quelque sorte... |
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