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  herbv
| Le redécoupage de la série en version de poche (bunko) fait que nous lisons la fin des aventures de Kaede la jeune ninja dans le volume 4. Elle est toujours aux prises avec les ennemis tous plus incompétents les uns que les autres (Ataru en faisant partie) mais qui ne réussiront pas à l’empêcher d’abandonner sa vocation première. Ensuite, sans transition, comme cela est de rigueur dans cette série composée d’histoires plus ou moins sans lien entre elles, nous ferons la connaissance d’un nouveau personnage : Ran, l’amie d’enfance de Lamu. Et elle semble avoir gardé une sacrée haine de cette époque et ne songe qu’à se venger en prenant la jeunesse d’Ataru. Lamu aura fort à faire pour lui faire éviter de connaître un sort aussi peu enviable durant 7 chapitres indépendants. Après deux histoires courtes dont l’hilarante Ataru tire sa révérence, c’est au tour de Jariten de faire son apparition. Il s’agit du (très) petit cousin de Lamu, un ONI capable de voler, lentement, et de cracher du feu. Très rapidement, il deviendra un rival acharné d’Ataru, étant aussi obsédé que lui par les jeunes filles. On suivra leurs démêlés jusqu’à la fin du volume et même bien au-delà, Ten étant immédiatement un des personnages principaux de la série.
Ce volume 4 tient une place importante dans la série car elle introduit deux personnages récurrents, principalement celui de Jariten (Ten pour les intimes) dont les confrontations incessantes avec Ataru seront une source quasi-inépuisable de gags. Sinon, en dehors de ça, pas grand-chose de nouveau, le manga étant lancé et les ressorts humoristiques bien en place. En fait, on devine comment Rumiko Takahashi a réussit à faire durer la série aussi longtemps en gardant un excellent niveau comique : l’arrivée constante de personnages hauts en couleurs et leur confrontation avec ceux déjà en place permettront un renouvellement des gags pendant des années. Il n’y aura que sur la toute fin que la série sera vraiment usée. Préparez-vous donc à de longues heures de lectures hilarantes avec Lamu et ses comparses. Et ceci, grâce aussi à une version française de plus en plus réussie aussi bien au niveau des dialogues que du lettrage qui est d’une qualité de plus en plus grande, le nombre d’onomatopées remplacées (et bien remplacées qui plus est) augmentant de plus en plus. Allez, vivement le volume 5 que l’on se reprenne une bonne dose de rire en cette période hivernale. |
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