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| C'est la rentrée au lycée Seika.
Après avoir passé des vacances d'été mouvementées en compagnie d'Izumi et du professeur Ayase, Hikaru est encore une fois embarquée dans une aventure contre son gré.
La fête du lycée approche, et l'association des élèves organise une pièce de théâtre : "La Belle et la Bête". Par un malheureux concours de circonstances, elle se voit obligée de servir de doublure à Sakon, la présidente des élèves, et doit endosser le costume de la Bête.
Sakon est une jeune fille très populaire auprès des lycéennes, mais ce qui tracasse Hikaru, c'est qu'elle semble très proche de M. Ayase… |
  herbv
| Hikaru est folle de joie de se savoir aimée de M. Ayase, son professeur de musique. Malheureusement, celui-ci reste froid, voire distant, semblant préférer la prudence et ne pas révéler leur amour lorsqu’ils sont dans l’enceinte du lycée. Cela perturbe énormément notre héroïne qui rêvait certainement de quelque chose de plus passionnel, d’autant plus qu’elle doit lui cacher un certain nombre de secrets. Pour compliquer le tout, Izumi, sa compagne de chambre qui est en réalité un garçon déguisé en fille, change de comportement et semble vouloir la rejeter en ne lui demandant plus de l’accompagner sur les plateaux de tournage. Pire encore, Yûka Nagahara, une ancienne de ses tortionnaires du collège, semblant vouloir à tout prix lui nuire une fois de plus, refait surface dans la vie d’Hikaru. Celle-ci, plutôt déboussolée, va-t-elle réussir à comprendre la véritable raison du comportement de M. Ayase, à gérer une rivale prête à tous les coups bas et à comprendre la véritable raison de l’éloignement d’Izumi ?
Après un volume 3 un peu en retrait, ce nouveau tome relance superbement la série en réussissant à mélanger avec bonheur sujets graves comme celui de la persécution ou celui de la douleur d’un amour non partagé avec des scènes humoristiques rythmant bien l’histoire. On peut apprécier tout particulièrement le traitement par l’auteur des personnages d’Izumi et de Yûka. On retrouve aussi avec plaisir une Hikaru battante et qui commence à s’interroger sur elle et les autres. Il faut dire qu’elle commence à prendre conscience de la nature masculine d’Izumi et la façon dont cela la trouble semble bien décrite par Takako Shigematsu, l’auteure. Ajoutons à cela un dessin toujours aussi agréable même s’il est d’un grand classicisme, une narration claire et efficace ainsi qu’une version française très correctement réalisée et on se retrouve à attendre avec une impatience certaine la suite. |
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