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  herbv
| A la fin du précédent volume de Tout sauf un ange, nous avions laissé Hikaru en pleines vacances estivales, alors qu’elle était bouleversée par une révélation : elle était amoureuse de M. Ayase, son professeur de musique. Mais pour autant, s’agissait-il d’un amour partagé ? C’est avec cette question en tête, ne trouvant pas de réponse du fait du mutisme de celui-ci, que notre héroïne reprend le chemin des cours. C’est alors qu’elle se retrouve entraînée dans l’organisation de la fête du lycée en devant jouer un rôle dans la pièce de théâtre donnée à cette occasion. La voilà donc de nouveau en butte à la jalousie de ses condisciples qui ne lui pardonnent pas l’importance qu’elle a pris dans l’école.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser à la lecture de ces lignes, la tonalité générale de Tout sauf un ange 3 est plutôt à la légèreté et non pas à la gravité même si quelques vengeances mesquines viennent ternir les journées d’Hikaru. En effet, la série se dirige vers un traditionnel triangle amoureux, un grand classique des shôjo, avec des questionnements du genre « m’aime-t-il ? » ou « devinera-t-il (ou elle) que je l’aime ? » , ce qui se fait au détriment de la profondeur des personnages et de l’humour.
Si on peut le regretter, il n’en reste pas moins que le titre est toujours aussi plaisant à lire et que l’on passe un très bon moment, ce qui est aidé par une adaptation française tout à fait réussie, aussi bien au niveau des dialogues que du lettrage intégral. On regrettera tout de même un papier d’une qualité un peu insuffisante car trop transparent et une couverture bien trop souple, à peine plus forte en grammage qu’une simple page couleur sur papier glacé, ce qui donne un tome bien trop souple. |
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