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  herbv
| Touch 2 vient de sortir avec la lourde tâche de confirmer l’excellence du 1er volume. Autant vous dire de suite que ce n’est qu’à moitié réussi. Certes, l’histoire est toujours aussi plaisante à lire mais elle tourne en rond tout au long des 10 chapitres. Mitsuru Adachi aime prendre le temps de planter le décor, d’installer une ambiance et ça se voit. Il faut dire qu’il y s’agissait d’une série assez longue (26 volumes en tout) à tenir et il ne fallait pas emballer l’histoire dès le second opus.
Mais s’il ne se passe pas grand-chose de neuf dans ce volume, le lecteur ne s’ennuie pas un seul instant car l’histoire reste très plaisante à lire. Le talent de conteur du mangaka lui permet de continuer à révéler le portrait des différents protagonistes de façon tendre et subtile. Petit à petit, on commence à mieux percevoir les différences de caractère des deux frères jumeaux mais aussi leur similitudes, notamment, leur grande abnégation et leur esprit de sacrifice.
Et on comprendra un peu mieux dans ce second volume qu’il était trop rapide de cataloguer Katsuya dans le rôle du champion et Tatsuya dans celui du perdant sans force de caractère. La démonstration est faite lors d’une course de relais même si, et c’est le moins que l’on puisse dire, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour se sortir de la spirale infernale de la médiocrité. Mais on sent qu’il ne faudra plus grand-chose pour que Tat-chan y arrive.
Terminons sur l’adaptation française. Si elle n’est pas aussi catastrophique que celle de Rough, elle est assez discutable du fait d’un usage abusif de termes japonais alors que l’équivalent existe en français. Et comme l’adaptation graphique n’est pas non plus une réussite (comme c’est souvent le cas chez Glénat depuis qu’ils ont décidé de ne plus remplacer toutes les onomatopées), on ne peut pas dire que la série ait le traitement que sa renommée aurait pu lui faire mériter. Pourtant, Pika y arrive très bien avec Katsu!, preuve que cela est possible. |
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