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Touch - Théo ou la Batte de la Victoire Dessin et scénario : Adachi Mitsuru Touch - Théo ou la Batte de la Victoire, terminé |
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  Rohagus
| Malgré un démarrage un peu laborieux dans les tous premiers tomes, je suis complètement tombé sous le charme de ce manga par la suite. C'est fou de penser qu'Adachi était déjà aussi au point au niveau de ses histoires, de son dessin et de sa narration pour cette série qui était pourtant l'une de ses premières.
On est placé dans un contexte qu'Adachi maîtrise et a parcouru en long et en large dans ses différentes oeuvres. Sport, romance et personnages peu loquaces mais rapidement attachants. Quand j'ai entamé Touch, j'y voyais un mélange de 2 autres séries plus récentes du même auteur : Rough (pour l'ambiance sportive) et Katsu (pour la romance complexe et le jeune homme qui se découvre un talent sportif).
La trame de départ met en scène 3 personnages : 2 frères jumeaux et leur amie d'enfance. Les 2 frères se révèlent amoureux de la fille mais, à première vue du moins, l'un des deux a un net avantage sur l'autre. En effet, Kazuya est le gendre idéal, très propre sur lui, sérieux, et surtout incroyablement doué pour le base-ball qui est l'une des passions de la belle Minami. A l'inverse, Tatsuya fuit toute responsabilité, joue les flemmards et s'efface volontairement derrière son frère. Mais ça ne le rend pas moins charmant et surtout aussi doué que son frère s'il le désire.
Pendant plusieurs tomes, ce triangle amoureux et sportif va créer nombre de situations cocasses et pleines de tendresse. Quand on s'y est habitué, l'humour pince-sans-rire d'Adachi est franchement drôle. Bien amenés, originaux, les gags m'ont souvent fait rire. Mais ils ne sont qu'un des ingrédients de l'oeuvre qui met aussi en avant la compétition sportive et l'amour. Et aussi bien pour l'un que pour l'autre, le récit est vraiment très bon, mature, imprévisible et agréable.
Le récit change brutalement avec le drame du tome 7. Par la suite, le récit gagne en émotion ce qu'il perd un peu en humour. Les gags restent mais se font moins présents au profit d'un engagement sportif et émotionnel plus complexe et intense.
Le dessin est celui d'Adachi. Pour l'apprécier, il ne faut pas craindre de voir des personnages assez ressemblants les uns aux autres et des visages aux expressions assez neutres quelque soit la situation. Son style n'était pas encore aussi maîtrisé que dans ses mangas récents, mais moi j'apprécie bien, même si différencier Tat-Chan et Kat-Chan m'a été bien difficile dans les premières pages (normal, ils sont jumeaux).
Une fois habitué à son style, je trouve sa narration graphique vraiment excellente, notamment dans les moments de silence, de surprise ou d'incompréhension qui fait ressortir l'originalité et l'humour si particulier des récits d'Adachi.
Beaucoup de psychologie et d'études de relations entre les personnes donc dans cette série.
Je me suis laissé happer par le récit au bout de quelques tomes pour ne plus le lâcher par la suite. J'ai rigolé, été triste par moment, j'ai compris la complexité des relations amoureuses qui y sont mises en scène (les personnages ont des comportements parfois frustrants mais finalement très réfléchis) et j'ai ressenti cette forte envie de voir Meisei arriver au Koshien pour tout ce que cela implique. Un scénario à la fois complexe, mature et original.
Incontestablement le chef-d'oeuvre de Mitsuru Adachi, d'autant plus que c'était là son premier manga vraiment célèbre. |
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