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| Entraîné par Zorglub et Champignac, Spirou va tenter de remonter le cours du passé, afin de sauver l'amie des deux savants, Miss Flanner. De l'Afrique à la Palombie, Spirou va revivre le fil de ses aventures pour parvenir enfin à l'époque où Zorglub, Champignac et Miss Flanner étaient alors trois étudiants scientifiques sacrément doués mais terriblement dangereux. Il devra empêcher le pire de se produire dans le passé afin de sauver, aujourd'hui, celle qui n'a cessé de diviser les deux hommes, chacun réclamant les faveurs de la belle et jeune scientifique.
Et si le passé n'était pas celui qu'on connaît ? Si Spirou n'avait pas vraiment la vie qu'on lui connaît ? L'effet-papillon a des répercussions sous-jacentes tellement fortes que Spirou se retrouve aux prises avec lui-même et son histoire. La vérité n'est pas toujours celle qu'on croit...
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  wayne
| Un numéro 50 dans une série mythique comme Spirou, ça s’attend avec impatience et ça se fête. Après beaucoup de déception de la part de l’équipe Morvan-Munuera, puis de tractations entre les auteurs et la maison Dupuis, on murmurait le grand retour du Z et de l’esprit d’aventure pour cet opus. Il faut dire qu’au début, on n’est plutôt satisfait, tant l’action et l’intrigue partent bien (une histoire de voyage temporel, avec notamment des éclairages sur le passé commun de Zorglub et du comte de Champignac). On s’habitue même au dessin « mangaïsant » de Munuera, qu’on pouvait juger trop « adolescent » jusqu’alors, et qui trouve ici une certaine adéquation avec la saga. Puis le récit se délite dans une succession d’hommages qui vide le scénario de son essence et aboutit à une vacuité profonde de l’histoire, qui se résume à enchaîner les jeux de mots difficiles et les fac-similés des gloires passées dues à Franquin. Le tout accouche d’une fin totalement aberrante et hors de propos qui déroutera plus d’un lecteur. Bref, l’intention d’hommage était bonne, mais le résultat l’est moins. Entre respect de la franchise Spirou et modernisation de la série, Morvan, Munuera et Yann tirent, lourdement, la matière et la manière les moins efficaces de ces deux axes, au contraire de « Le Journal d’un ingénu », le génial one-shot d’Emile Bravo. |
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