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| Ralph Azham est à la croisée des chemins. Alors que son peuple et ses amis comptent sur lui pour maintenir la paix et lutter contre son nouvel ennemi, Tilda Pönns, celui qui a vaincu le grand Vom Syrus est maintenant confronté à un problème d'un tout nouvel ordre, celui de gérer son pouvoir et les responsabilités qui lui incombent.
Craignant de devenir une mauvaise personne, selon le principe que le pouvoir corrompt, Ralph pense à abandonner son poste de surintendant. Mais la découverte d'une perle directionnelle autour du château va lever son lot de mystères et, bien malgré lui, l'élu va devoir reprendre la route ! |
  herbv
| Ralph est resté quelque peu traumatisé par sa rencontre avec Tilda Pönns et n’ose plus sortir du château depuis plusieurs semaines, même après qu’il a totalement récupéré des blessures qu’elle lui avait infligées lors de leur rencontre sur l’île Kelby. Las, pour une fois qu’il acceptait d’aller à l’extérieur, le voilà qui se fait faire les poches par un pickpocket. Cet événement, anodin, se transforme en peine de mort pour l’impétrant qui a osé s’en prendre à l’Élu et au surintendant d’Astolia. Nul procès n’en a pourtant décidé, Ralph l’a décidé seul et immédiatement. Ce dernier a bien raison quand il dit que le pouvoir corrompt et il se rend bien compte qu’il est en train de devenir quelqu’un de haïssable. Heureusement pour son équilibre, ses ennemis le poussent à retrouver le chemin de l’action.
Le deuxième tome de la deuxième époque (le neuvième de la série, donc) est bien plus sombre que le précédent. Moins trépidant, sans la moindre parcelle d’humour, il fait la part belle aux questionnements de Ralph sur ce qu’il est en train de devenir. Sa peur envers Tilda Pönns le fait paniquer et réagir de façon excessive, même pour les plus anodines mésaventures. Zania arrive encore à le contenir, mais de plus en plus difficilement. La rupture avec le précédent opus est assez marquante sans que les raisons de ce changement d’attitude soient bien explicitées, du moins dans les premières pages. Néanmoins, ces petits défauts n’entachent pas réellement le plaisir que l’on a à retrouver les protagonistes de Ralph Azham. |
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