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Ralph Azham
Dessin et scénario : Trondheim Lewis

Cycle 1, terminé


Volume 1 - 2011

Volume 2 - 2011

Volume 3 - 2012

Volume 4 - 2012

Volume 5 - 2013

Volume 6 - 2014

Volume 7 - 2014
Cycle 2, en cours


Volume 8 - 2015

Volume 9 - 2016

Volume 10 - 2017

Volume 11 - 2018

Volume 12 - 2019

 

1 avis


Rohagus
Les 7 premiers tomes de la série Ralph Azham forment le premier cycle d'une histoire qui m'aura fait davantage vibrer de tome en tome. Depuis la fin de la saga Donjon, c'est cette série là qui m'apporte la bouffée d'heroic-fantasy, d'aventure débridée et de fantaisie tout court dont j'ai besoin.

Tout d'abord, cette bande dessinée séduit par son graphisme. Le style de Trondheim y est comme à son habitude, rond, faussement enfantin et en tout cas très plaisant à mes yeux. Je m'amuse à y retrouver beaucoup de tics graphiques de l'auteur tels que ses lunes, arbres, rochers et personnages animaliers. Il s'y ajoute en plus les excellentes couleurs de Brigitte Findakly qui rehaussent superbement les pages et les couvertures de l'album.
Du beau boulot !

Quant au récit, après un premier tome de mise en place, il s'entame pour de bon à partir du second album.
Le personnage de Ralph Azham est original même si son côté anti-héros peut paraître frustrant, limite agaçant. Ses aventures et misères dans son village natal manquent un peu d'envergure, on a envie d'en savoir davantage sur tout le monde qui l'entoure. Et de l'envergure, le récit en prend très vite dès le début du second tome, avec un récit dense et prenant.
Trondheim y crée et entretient un vrai mystère autour de ces jeunes qui « bleuissent » en gagnant des pouvoirs aléatoires, de cette étrange quête de l'Elu et surtout sur les raisons pour lesquelles certains semblent s'y opposer dangereusement.
Au fil des tomes, le scénario gagne en ampleur. Les intrigues de chacun d'entre eux sont denses, le rythme ne ralentit pas et la donne change souvent radicalement d'un épisode au suivant, tout en conservant un fil rouge prenant - un fil rouge dont on constate qu’il est d'autant mieux construit quand on lit la série d'emblée. Il se passe beaucoup de choses et la trame d'ensemble se tisse agréablement et sûrement. Lewis Trondheim maîtrise son scénario et, à part une toute petite incohérence sur un bracelet magique qui parfois permet de soulever un troll géant ou tirer un bateau et d'autres fois est bloqué par les bras de simples soldats, tout se tient du début à la fin de la série.
Et pour finir, les amateurs de cet auteur y retrouveront son ton légèrement caustique, son humour qui pointe le bout de son nez en permanence et sa hantise des intrigues attendues et stéréotypées.

Pour la considérer parmi mes séries cultes, j'attendais une conclusion qui viendrait la clore en beauté le premier cycle, m'apportant, je l’espérais, la même dose de nostalgie que j'ai pu avoir sur le final d’œuvres telles que La Quête de l'Oiseau du Temps. Le tome 7 m'apporte cette conclusion, en tout cas de cette fin de cycle, avec une intrigue dense et mouvementée se terminant comme je l'aime. Il y a un peu moins d'émotion que je l'espérais, Trondheim n'étant pas un grand expansif, mais c'est une très bonne fin, tout à fait satisfaisante, et je suis resté un moment sur la grande dernière case et ses belles couleurs.

C'est désormais une série que je range soigneusement auprès de mes séries cultes et je pense me faire le plaisir de la relire très bientôt.
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