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| Personne n'attrape jamais une rivière |
Après avoir vaincu le dangereux Vom Syrus et prouvé ainsi à tous qu'il était l'élu, Ralph Azham est devenu régent du royaume d'Astolia. Pour régler des problèmes de gestion, il se rend, avec l'aide de son bracelet, aux quatre coins du royaume pour remettre dans le rang les mauvais contribuables. C'est lors d'une de ces visites qu'il va faire la rencontre d'un nouvel ennemi : une religion qui remet en cause toute croyance, dont les pratiquants ont une oreille coupée et dont l'une des dirigeantes, la mystérieuse Tilda Pönns, semble invincible ! |
  rohagus
| Avec ce 8e tome, Lewis Trondheim entame un nouveau cycle pour Ralph Azham. Ce ne seront pas des histoires en un tome comme je l'imaginais au départ mais bien une nouvelle intrigue à suivre.
Nous retrouvons notre héros dans la situation qu'il avait réussi à se construire en fin de cycle précédent, qui n'était pas vraiment un happy-end mais plus un intéressant compromis. Assumant ses nouvelles responsabilités, Ralph fait pourtant le choix de continuer à voyager beaucoup et c'est ainsi qu'il va tomber sur une menace nouvelle et étonnante.
On replonge immédiatement dans l'ambiance de la série qui garde son ton si spécial, un peu désabusé, un peu ironique et en même temps enclin à la grande aventure de l'heroïc-fantasy. J'y ai retrouvé ce que j'aime dans les scénarios de Trondheim : le fait qu'il sait toujours nous prendre par surprise, ne jamais suivre les chemins tous tracés et les intrigues convenues. C'est bien foutu, prenant, attisant la curiosité, les personnages ont une vraie consistance et on a envie de voir ce qu'il va se passer après. A noter en outre que Ralph commence à s'entourer d'une équipe de plus en plus conséquente aux pouvoirs intéressants.
C'est donc toujours une série dont j'attends avec impatience la parution de chaque nouveau tome. |
herbv
| Ralph ayant sauvé Astolia dans le tome précédent, le voilà devenu superintendant pendant que le roi est parti s’aérer l’esprit tout en allant remettre au pas les marches de son royaume. Cependant, le poste, pour prestigieux qu’il soit, ne contente pas Ralph qui commence à s’ennuyer ferme. À quoi bon avoir de super pouvoirs et être pratiquement invincible grâce aux artefacts de Sashir (le bracelet, l’épée et surtout le cristal) quand le mal n’est représenté que par quelques brigands minables, errant dans les ruelles sombres de la capitale. Heureusement pour notre héros, un danger mortel, plus puissant que lui, fait son apparition sur une île située au Nord-Ouest de la monarchie. Voilà de quoi l’occuper à nouveau, comme à l’époque pas si lointaine où il combattait à la fois le roi d’Astolia et le tyran Vom Styrus. A nouveau, l’ennemi semble extrêmement puissant. Toutefois, Ralph n’est pas sans ressource grâce à l’aide que peuvent lui apporter un petit groupe fidèle d’enfants bleuis comme lui.
Avec le huitième tome de sa série Ralph Azham, Lewis Trondheim repart pour un tour de manège avec ses lecteurs. Réutilisant la recette (excellente) de la « première époque », l’auteur nous livre ici l’introduction d’une nouvelle histoire qui promet de se dérouler là aussi sur un rythme trépidant. Nous retrouvons surtout le mélange, assez original lors de la sortie du tout premier opus, entre la cruauté des situations, le peu de valeur de la vie humaine ou animale (on y meurt toujours aussi facilement), et le détachement né d’un cynisme à toute épreuve dont fait preuve Ralph. Certes, le propos n’est plus aussi sombre que dans le premier cycle mais il fait place à une sorte de dénonciation explicite du pouvoir des religions et du politique sur le peuple. Il ne reste plus qu’à espérer que Lewis Trondheim sache à nouveau développer son propos, comme il avait su le faire si bien lors des sept tomes précédents.
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