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  rohagus
| Cet album est la suite directe du tome précédent. Et autant l'intrigue de Tchakakahn était facile et en grande partie invraisemblable, autant, ici, ça vire au n'importe quoi, presque au foutage de gueule.
Ca commence par l'arrivée de Renaud et de quelques Bouillabises sur la planète du dangereux Tchakakahn. Objectif : sauver ses amis Lapoutre et Dimanche qui ont été faits prisonniers par cet impitoyable et mystérieux ennemi. Rapidement, Renaud va découvrir que toute la planète n'est qu'une sorte de gigantesque surface de jeu, flipper géant tout d'abord puis console de jeu vidéo.
Et voilà le personnage de bande dessinée qu'est Renaud projeté, telle une image très mal incrustée, dans un décor pixellisé d’un jeu de plateformes et de shoot'em up. Et sur une douzaine de pages, on va suivre comme on peut de grandes images en une planche où il va évoluer entre des gros monstres moches, tirer sur les ennemis, éviter des tirs de boules de feu, sauter au dessus de pièges, escalader des obstacles, etc. La narration graphique est embrouillée au possible et j'ai eu une folle envie de zapper ces pages grossièrement pixellisées, non seulement laides mais également pénibles à lire.
Et puis vient la conclusion du récit, le pire type de conclusion qu'on puisse imaginer. Je vous le fais en gros spoiler mais ça permettra de ne pas vous faire arnaquer par l'achat de cet album : tout ça n'était qu'un rêve ! Eh oui ! Rien de plus cliché, de facile et d'artificiel ! Avec en plus, une explication complètement bidon sur pourquoi ce rêve était empli de décors de jeux vidéo.
Et ce n'est pas le pire ! Le pire c'est que cet album fait 44 pages, mais que le récit en question, aussi nul soit-il, n'en fait qu'une trentaine avant d’atteindre le mot fin. Du coup, Seron fait du pur remplissage pour les pages restantes, avec des planches de blabla soi-disant humoristique avec ses personnages qui se mettent en scène comme les personnages de BD qu'ils sont, dialoguent avec leur auteur, etc. J'ai vraiment eu le sentiment d'une pure arnaque commerciale. |
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