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© Dupuis

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Tu ne mangeras pas le chevreau dans le lait de sa mère
ScénarioSfar Joann
DessinGuibert Emmanuel
CouleursWalter (Pezzali)
Année2003
EditeurDupuis
CollectionRepérage
SérieLes Olives Noires, tome 3
autres tomes1 | 2 | 3
Bullenote [détail]

Ce troisième tome des Olives Noires voit le petit Gamaliel poursuivre la recherche de son père, en compagnie de Josué, le rabbin fanatique, Yeshayahou, docte mais parfois un peu bizarre, les deux déserteurs gaulois et Elliaou, le colosse qui n’aime pas trop Josué.

A cause de Josué, Gamaliel se retrouve dans une demeure romaine, et de fil en aiguille, c’est au cirque que nos compagnons vont aller.

D’abord en tant que spectateurs, puis dans les souterrains abritant les gladiateurs…

 

2 avis

frads
J'avais déjà été vraiment séduit par le premier tome des "Olives Noires", un peu moins enthousiasmé par le second, même si je l'adorais malgré tout. Ce troisième tome, il fait remonter cette série en flèche dans mon estime, au delà de la barre déjà très haute du premier tome.

Dans les deux premiers tomes, on pourrait reprocher, avec le recul et malgré une narration géniale, un dessin trop impersonnel servant le récit de manière neutre.

Dans le tome trois, au contraire! Guibert parvient, avec un trait fort ligne claire (voire Hergéen) , à mettre plein d'expressions dans ses personnages et son apport donne encore plus de profondeur au récit de Sfar.

Parlons-en, de ce scénario, tiens. L'aspect plus "fantaisiste" et sans doute premier degré du deuxième tome, qui avait causé ma légère déception, n'est plus présent dans cet album. Ce troisième tome est sans doute le plus grave jusqu'à présent (notamment dans son final), et c'est peut-être pour cela que je le préfère aux autres.

Et la cerise sur le gateau, c'est l'humour piquant, si il n'est adorable, de Sfar, qu'il diffuse à travers Gamaliel et le peuple juif. Même si les histoires amères adoucies par de l'humour ravageur sont une marque de fabrique chez Sfar, je trouve que vraiment c'est dans "Les Olives Noires" qu'il applique le mieux cette technique.

Puis, l'époque, le contexte, le lieu, l'univers du récit, sont tellement bien restitués par les deux auteurs... Un vrai régal, un must, à voir absolument!
CoeurDePat
L’histoire de ce troisième tome est difficile à résumer, car il ne se passe pas véritablement grand-chose en terme d’action. Tout l’intérêt, toute la saveur de cet album résident dans les dialogues et dans les situations qu’il expose ; le reste n’est pour ainsi dire que décor. A ce niveau, je trouve que Sfar signe là un véritable petit chef d’œuvre, au moins aussi bon que « Le Malka des lions », dont je pense pourtant le plus grand bien.
Entre réflexion religieuse, pratique, philosophique, sexe et vulgarités diverses, le registre du discours est largement utilisé. Petit exemple (très gentil) :
- En tout cas, j’éspère que t’as pas niqué celle qui parle tout le temps, là.
- Je sais pas de quoi tu parles
- (gros sourire) Oh p*****, c’est elle !

Ca m’a un peu surpris au début, mais en fait ça s’intègre très bien, ça fait très naturel et ça prête certainement à sourire, voire pour certains passages à se marrer franchement.
Côté dessin, on constate une remarquable évolution ! Le dessin des deux premiers tomes étaient assez peu détaillé, les paysages et décors souvent réduits à leur plus simple expression, les couleurs étaient un peu flashantes, et enfin le trait était assez épais. Ici c’est (presque) tout le contraire : le trait s’est affiné, favorisant la prolifération de détails, tant dans les décors que dans les personnages, et de plus les couleurs sont plus pastels, à mon avis bien plus réussies que précédemment. Sans compter que Guibert me semble rendre les expressions des personnages encore mieux.
Bref, vous l’aurez compris, au niveau visuel cet album est de loin le plus beau des trois premiers !
De plus, regardez bien Yeshayahou (il apparaît dans le tome 2) : il s’agit en effet de Mister Lewis Trondhem himself ! Si, si ! :)
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