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| La dissolution de l’armée de la paix n’est plus qu’une question de jours. Les pouvoirs s’affrontent, des alliances se forment, des complots se trament, c’est le moment que choisit Number one pour réapparaître, confiant, il semble parfaitement maîtriser les enjeux. |
  herbv
| La série Number 5 s’approche rapidement de la fin, d’autant plus que Kana a accéléré le rythme de parution. Encore deux volumes et on saura si le rêve de Number One deviendra réalité. Cela semble mal parti, le conseil Rainbow va disparaître, sa dissolution ayant été prononcée. De plus, Matriochka, pièce maîtresse dans la lutte pour le pouvoir au sommet, a été enlevée par Victor. Quand à Number Five il a disparu après avoir été mis à mal lors de son combat titanesque contre Number Three. C’est dans une situation qui semble critique pour l’avenir du monde que Number One décide alors de passer à l’action.
Si le précédent volume avait consisté en la traque de Number Three puis en un long combat l’opposant à Number Five, c’est à une nouvelle rupture de rythme qui nous qui est proposée, rappelant un peu celle qui c’était opérée entre les volumes 2 et 3 de la série. La vision onirique de Mike, ex-Number One du conseil Rainbow en cours de dissolution, semble devoir s’imposer à tous, à commencer à ses ennemis. Mais à ses amis aussi et à un monde entier en proie à de nombreux questionnements. En résultera-t-il une utopie ou une dictature ? Quel est le rôle de Number Five dans cet avenir ? Nul ne le sait pour l’instant, même si Number Two semble persuadé de détenir la vérité.
Comme dit au début, la série s’achemine vers la fin, on commence à voir où Tayou Matsumoto veut en venir. Le décor a fini d’être planté, les personnages principaux définis à l’exception de la mystérieuse Matriochka, le combat final pour le pouvoir est commencé. Les fans de la série se réjouiront de la formidable maîtrise dont continue à faire preuve l’auteur. Fini les nébulosités du début, place à des histoires plus linéaires mais tout aussi prenantes. Le mangaka est aussi à l’aise dans l’action que dans l’introspection hermétique. Le dessin est toujours aussi superbe et la narration efficace, même si elle demande un effort de lecture continuel pour bien suivre l’histoire.
Malheureusement, on pourra continuer à ne pas accrocher à ce qui se révèle être une simple histoire de lutte pour le pouvoir un peu tarabiscotée. Les personnages semblent toujours aussi artificiels, irréels. Le monde futuriste, pour visuellement intéressant qu’il soit, ressemble terriblement à un décor de carton pâte devant lesquels on a plaqué des situations plus ou moins abracadabrantes. La force et la complexité de cette série peuvent sonner toujours aussi faux, et même de plus en plus au fur et à mesure que l’histoire se dévoile. Bref, pour certains, il est impossible de se sentir concerné comme cela avait pu être le cas avec Ping Pong, Printemps bleu ou même Amer Béton.
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