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  herbv
| Misaki Makishima a un problème. Sa baignade imprévue dans le lac d’Hororo lorsqu’elle était partie à la recherche de Nio lui vaut d’être sévèrement malade, ce qui oblige son père à l’amener aux urgences. Reiko Fujikawa a un gros souci, son acolyte dans l’affaire d’enlèvement de la jeune et richissime Tokuko Asano, a survécu au crash de leur petit avion de tourisme alors qu’ils s’enfuyaient avec la rançon et il est impératif pour elle de le faire taire. Keigo Asano est catastrophé car le kidnapping de sa fille dont il est le commanditaire est en train de tourner à la catastrophe, il ne faut surtout pas que l’on puisse remonter jusqu’à lui. Il va être obligé de faire le nécessaire lui-même, ce qui le terrifie. Tokuko est contrariée car celle en qui elle avait placé toute sa confiance et révélé un lourd secret l’a trahie, ce qui ne peut rester impuni. C’est ainsi que tout ce petit monde va se retrouver à Hororo pour une confrontation qui peut se révéler mortelle tant la découverte de Nio exacerbe les convoitises en plus de l’or de la rançon jeté au fond du lac. Surtout qu’un tueur impitoyable rôde dans les environs…
L’avant-dernier tome du Monde de Misaki nous entraîne à toute allure vers la conclusion de l’histoire. De nombreuses révélations sont apportées, de nouvelles énigmes apparaissent dans un rythme assez effréné. Ainsi, il n’y a plus de doute, nous sommes en présence d’un thriller et non pas d’une fable écologiste comme on pouvait imaginer lors de la lecture des premiers chapitres. L’arrivée du tueur a fait pencher la balance d’un seul côté mais nous n’allons pas nous en plaindre étant donné le faible nombre de volumes. On peut aussi apprécier la teneur du secret intime de Tokuko et la façon dont Yûji Iwahara, l’auteur, insère ses analepses à bon escient. Le dessin du mangaka est tout bonnement charmant, notamment avec ses personnages féminins, qu’ils soient jeunes ou plus matures. Impossible aussi de ne pas craquer sur Nio, quelle que soit sa forme. Le personnage bourru de Bandô est attachant, dans un autre style. Bref, même s’il s’agit d’une œuvre sans autre ambition que celle de nous divertir efficacement, il faut reconnaître qu’on est en face d’une grande réussite dans le genre et on en redemande.
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