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| La machine à torturer les poulpes |
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  Mael
| Cofondateur du groupe de dessinateurs Niños Ultramundos, Pedro Mancini fait partie de la jeune garde de la bande dessinée argentine. Arrivé depuis peu à Paris, ses collègues Dario Fantacci et Isabel Loyer viennent de publier son premier ouvrage en français (à ma connaissance, du moins).
Avec son dessin à mi-chemin entre Moebius, les peintres surréalistes et la gravure médicale, Mancini se consacre la plupart du temps à des récits désarçonnants, pouvant paraître inachevés. Ce beau petit livre (les pages sont imprimées en recto seul) ne déroge pas à cette règle et il est certain que certains n’entreront pas dans cette ambiance d’irréalité permanente. Mais ceux qui feront le pas découvriront un auteur inspiré, qui assume sa recherche sans être pédant, et ouvre les portes d’une œuvre singulière, évoluant dans un univers sensoriel et discontinu.
Espérons que la jeune structure éditrice, Les enfants hirondelles, va continuer son travail, et nous permettre de compléter ainsi notre connaissance très parcellaire de la création contemporaine dans le pays phare du 9e Art en Amérique du Sud.
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