|
| |
|
|
|
|
  herbv
| Ce tome 4 des Lamentations de l’agneau est dans la continuité du précédent et ne fait que confirmer ce qu’on pressentait. En cela, il peut sembler plus prévisible et décevoir certains lecteurs. Néanmoins, on peut y voir la marque de la fatalité et de l’impossibilité d’échapper à son destin. Et si l’on met de côté cet aspect de l’évolution de l’histoire, il reste un excellent moment de lecture grâce notamment au personnage de Yaegashi. Celle-ci se révèle être très intéressante à la fois grâce à un comportement décrit avec justesse, des sentiments et des pensées si réalistes que l’empathie se fait tout naturellement, ainsi qu’à son rôle de rivale dont Chizuna va devoir impérativement se débarrasser. À cela, vous ajoutez la prise de conscience mutuelle de Kizuna et Chizuna concernant leur relation et les raisons purement égoïstes qui les animent tous les deux et vous avez un volume qui n'est pas si prévisible que cela. On se demande comment cela va évoluer par la suite, pour notre plus grand plaisir, même si l’on se demande comment cela peut se finir autrement que par une tragédie.
On a donc là un excellent volume qui confirme que Les lamentations de l’agneau est une très grande série que l’on lit avec un plaisir d’autant plus fort grâce à son atmosphère triste, parfois même oppressante, et à un superbe jeu des silences, des postures ou des réflexions mis en scène par la mangaka, que ça soit lors de la confrontation Yaegashi / Chizuna , lors de la crise de cette dernière ou enfin lors de la prise de conscience de Kizuna. Malheureusement, s’il n’y a toujours rien à redire au niveau des textes, il n’en est pas de même de l’adaptation graphique qui vient quelque peu ternir la lecture de ce volume, à commencer par de très gros problèmes de moirage sur les pages originellement en couleur. C’est bien simple, on croirait voir du Kana de la mauvaise époque. Et s’il n’y avait que cela… Mais les onomatopées continuent à être toujours sur le même style quel que soit le bruit ou l’événement concerné et avec le même problème d’intégration au dessin assez ratée avec de gros problèmes de pixellisation dus à un mauvais usage de l’anti-aliasing.
|
|
|
|
|
|
| |
| |