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  herbv
| Alors qu’il devenait enfin animateur, tout en gardant son emploi d’intervalliste, Nita "pète un câble" et disparaît pour une raison inconnue. Sa sœur jumelle, elle aussi abandonnée, se retrouve dans l’obligation de devenir indépendante. Si encore, tout se passait bien au studio où elle travaille. Mais là aussi, les problèmes s’accumulent. Heureusement que notre jeune héroïne reste passionnée par l’animation. Mais cela suffira-t-il quand autant de nuages noirs s’accumulent au dessus de sa tête ?
Ce troisième volume de Je travaille dans l’animation continue à allier avec bonheur didactisme sur les métiers du monde de l’animation japonaise de séries de télévision et aventure au quotidien de jeunes gens cherchant à trouver leur voie dans une société japonaise que l’on devine en crise, le tout avec une touche d’enthousiasme et d’humour juvénile comme on en voit dans les shônen d’aventure alors qu’il s’agit d’un seinen. Il en résulte un ton unique qui en fait une œuvre précieuse et dont la lecture se révèle être indispensable pour toute personne intéressée par l’animation japonaise.
Malheureusement, certaines personnes pourront être rebutée par la masse d’informations distillées au fil des pages, ce qui se retrouve dans les nombreux textes à lire, sous la forme de nombreux dialogues ou voix off. La narration dense, proposant souvent entre cinq et huit cases par planche là où généralement, les mangas en comptent quatre à six, n’aide pas non plus à rendre l’œuvre immédiatement accessible. Le dessin, personnel par son style lâché, de la mangaka, une professionnelle aguerrie de l’animation, rappelons-le, peut aussi repousser les amateurs de dessin léché. Il est donc impératif de dépasser une première impression négative pour pouvoir profiter d’une formidable lecture. |
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