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  oslonovitch
| Ce deuxième tome s'attarde sur le monde de la macrobiotique, et présente un univers inconnu pour la majorité du lecteur, avec une vision et un ton très justes. La destinée des ancêtres peut paraître parfois longue, d'ailleurs une planche représente la mère et l'auteur, au présent, s'interrogent sur l'intérêt de ces histoires pour le lecteur. Mais David B. nous explique l'intérêt de ces scènes familiales, et c'est peut être le seul défaut que je peux trouver à ce 2° album : cette explication n'était peut être pas nécessaire, le lecteur aurait certainement trouvé la clé sans.
Car rien n'est présenté ici par volonté de s'afficher, mais tout est simplement destiné à faire passer le message de l'auteur, tout va dans un seul sens, qui ne fait que bâtir une explication aux univers de David B. l'auteur de BD.
Néanmoins ce 2ème tome est tellement bien écrit, si bien raconté (dans la veine du 1er donc) que son auteur dépasse les intérêts du lecteur pour l'épilepsie de son frère ou son éclosion personnelle d'artiste.
Jamais une BD ne m'avait autant touché que cette Ascension du haut mal, et ce 2ème tome me pousse à vouloir continuer la série, c'est une évidence. Parce que David B. fait preuve d'une maestria peu commune et m'a vraiment émerveillé, ému, étonné, bref conquis. Parce que dans ce tome 2 on retrouve son attirance pour le Japon et ses légendes (et son autre BD "Le tengû carré" toujours à l'Association résonne différemment, éclairée par la lecture du présent ouvrage). Parce que cette série s'appuie sur des visions oniriques qui subliment l'imaginaire de son auteur, et ne peuvent que refléter les préoccupations imaginaires de chacun.
Parce qu'enfin cette œuvre sonne juste, vraie, et qu'elle rend honneur à l'art dans ce qu'il a de plus beau : nous faire vaciller, nous faire réfléchir, nous transporter au-delà de notre simple condition de spectateur. |
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