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| Central City est, plus que jamais, le centre d'un obscur complot aux ramifications dépassant l'imagination de nos protagonistes. Le colonel Mustang voit son unité démantelée tandis qu'Edward et Alphonse doivent faire face à l'énigmatique géniteur des homonculus. Ce dernier réussi à rallier Lin à sa cause, le prince de Xing succombant aux pouvoirs de la pierre philosophale. Bien décidé à percer les mystères qui s'amoncèlent, Edward se rend chez Riza Hawkeye où le lieutenant va lui relater les terribles chroniques de la guerre d'Ishbal. Un flashback passionnant au cœur de ce conflit primordial pour mieux appréhender les luttes de pouvoir qui agitent Amestris ! |
  herbv
| Avec la sortie du volume 15 de Fullmetal Alchemist, la série continue de sombrer vers la banalité avec, cette fois, une longue analepse sur la bataille d’Ishbal qui se révèle être sans grand intérêt, traitée de façon grossière et ramenant sans subtilité un ancien, mais peu exploité, personnage, Solf J. Kimblee. Certes, on apprend ainsi notamment comment Riza Hawkeye a eu son tatouage dans le dos, quelle est l'origine de sa relation avec Roy Mustang, comment Scar est devenu un tueur d’alchimistes. Cependant, il y avait peut-être moyen de faire toutes ces révélations avec un peu plus d’élégance narrative. De plus, le rythme global de l’histoire, jusqu’ici enlevé, est nettement cassé par ce long délayage.
Malgré tout, on ne s’ennuie pas à la lecture, mais il est difficile de rentrer dans le récit tant les événements semblent manichéens et sont narrés sans finesse. On pensera tout particulièrement au rôle des deux parents de Winry au destin ridiculement dramatisé, au comportement grotesque du commandant Kimblee, l’alchimiste écarlate, aux réactions pitoyables du commandant Armstrong, aux relations artificielles entre Scar et son frère, apprenti alchimiste autodidacte, etc. Il n’y a guère que Mustang et Hughes, que l’on retrouve avec plaisir, qui restent à peu près crédibles.
Il ne reste plus qu’à espérer que le prochain volume redonne un coup de barre dans la direction de l’excellence. Qu’il est loin, le début de la série qui proposait quelque chose d’un peu frais dans le monde du shônen. Il reste que cet opus nous apporte des petits bonus plaisant en fin de volume et, pour ceux qui l’ont acheté, un supplément de 32 pages, une sorte de petit carnet de croquis d’Hiromu Arakawa, l’auteure. Notons enfin que la version française reste de qualité, notamment grâce à un excellent travail d’adaptation graphique qui met en valeur un dessin toujours aussi plaisant. |
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