|
| |
|
|
|
|
  herbv
| Shinra Kusakabe est un démon du feu ! Attention, il est du côté des « gentils » et il a intégré la huitième brigade de la Fire Force. Il s’agit d’une organisation qui a pour but de combattre et de comprendre le phénomène de combustion humaine qui transforme des humains en torches humaines tueuses. Ceux-ci font partie de la première génération. La seconde est capable de maîtriser le feu sans devenir fou. Quant à la troisième génération, elle regroupe les personnes qui sont capable d’entrer en combustion et de manipuler à leur guise leurs propres flammes. C’est le cas de Shinra. Depuis tout le temps, même avant qu’il ait perdu ses parents et son frère dans un incendie qu’il aurait lui-même provoqué, il rêve de devenir un héros et intégrer la Fire Force est certainement la meilleure voie pour y parvenir.
Atsushi Ohkubo revient en francophonie après s’être fait remarqué dans le monde entier par sa série Soul Eater (2004-2013). En effet, il ne lui a pas fallu longtemps pour connaître le succès. Après avoir fait une école d’animation à Tokyo, et avoir exercé pendant deux ans le métier d’assistant, il a remporté un prix du meilleur débutant en 2001 organisé par Square-Enix, lançant ainsi sa carrière. Quant à Fire Force, la série est prépubliée depuis la fin 2015 dans l’hebdomadaire Weekly Shônen Magazine des éditions Kodansha. Elle compte actuellement huit tomes au Japon, à raison d’un tous les trois mois. Comme le fait remarquer l’auteur, c’est un rythme très soutenu pour quelqu’un d’habitué à travailler dans un mensuel (ses précédents titres paraissaient dans le Monthly Gangan).
Cela se ressent dans la narration qui est plus nerveuse. De fait, les chapitres étant plus courts, l’auteur est nettement moins verbeux dans Fire Force. Ce rythme soutenu fait merveille dans le premier tome, pendant la période où l’auteur met en place le monde dans lequel évolueront ses personnages, personnages qu’il introduit au fur et à mesure des chapitres. Las, Ohkubo n’arrive pas à tenir son récit dans le deuxième volume. L’arrivée du premier « méchant » est totalement ratée tant on retombe dans les pires clichés du shônen manga entre propos lénifiants sur la vie et comportement outrancier, ridicule même. Toutefois, on peut espérer qu’il s’agit là d’un mauvais passage et que l’auteur saura retrouver l’allant des débuts. Le dessin est, quant à lui, tout à fait réussi dans son genre, même si on ne retrouve pas le grain de folie graphique, si plaisant, de Soul Eater. |
|
|
|
|
|
| |
| |