|
| |
|
|
|
|
  herbv
| La vie est toujours aussi compliquée pour Soichi entre ses aspirations artistiques qui l’entrainent vers la pop sucrée, la mièvrerie, et sa carrière de leader de DMC, un groupe de black/death metal surexcité. De plus, rien ne s’arrange avec la jeune chanteuse de Jpop Takako qui intéresse Soichi mais qui répugne Johannes Krauser II, son double maléfique. Cependant, le pire est encore à venir lors d’un concert ruiné par une apparition mystérieuse qui attire tout le public hors de la salle où joue DMC. Un nouveau danger, peut-être mortel, semble devoir menacer Krauser II, ce que Soichi n’arrive plus à supporter.
Après neuf nouveaux chapitres de transition de qualité inégale, certains étant excellents comme les deux consacrés au mariage de la sœur de Soichi, la fin du tome 5 de Detroit Metal City lance un nouveau cycle des aventures du gentil Soichi chez les fous furieux. Il est encore trop tôt pour dire si cette partie sera un semi-échec comme celle consacrée au Satanic Emperor ou, au contraire, permettra à la série de prendre définitivement son envol. C’est donc avec une grande curiosité qu’on attend de pouvoir lire la suite. Néanmoins, la version française rattrapant rapidement l’originale, il va falloir être de plus en plus patient.
L’édition 2009 de Japan Expo a été réjouissante pour les fans de la série : outre le prix du meilleur seinen attribué au titre, il était possible de rencontrer le traducteur, Sylvain Chollet, qui a une fois de plus effectué un travail d’adaptation excellent. Il a reconnu que cela représente un travail énorme et même douloureux tant il est difficile de rendre l’humour du manga sans dénaturer le travail de Kiminori Wakasugi, l’auteur. Remercions aussi les éditons 12bis de ne pas massacrer la réalisation française grâce à un lettrage correct et un bon choix d’imprimeur. |
|
|
|
|
|
| |
| |