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| Au décès de sa grand-mère, Kajitsu, jeune lycéenne de 15 ans, retrouve, après sept ans de séparation, Lumiko sa mère adoptive mais surtout ses frères par alliance, Taro et Natsu.
Après le brusque abandon de lumiko, Kajitsu et les garçons doivent prendre en charge l’adorable Satsuki, la petite dernière âgée de 6 ans.
Pour les adolescents, c’est le début d’une vie commune où les liens autrefois si intenses, se morcellent puis se consolident au fil du quotidien.
Mais comment échapper aux rumeurs qui entourent leur cohabitation !
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  herbv
| Alors que sa grand-mère vient de décéder, Kajitsu Toda, une lycéenne de quinze ans, se retrouve sans logement, sa mère volage étant toujours en train de courir par monts et par vaux au gré des ses amours. C’est alors qu’elle retrouve une partie de sa famille, c'est-à-dire ses deux demi-frères, l’un âgé de vingt ans et chauffeur routier, l’autre lycéen de quinze ans lui aussi. Tous se retrouvent désorientés par la disparition de celle qui les a élevés, même s’ils n’étaient pas du même sang. La situation se complique lorsque Lumiko, la mère, rentre brutalement d’on ne sait où pour repartir presque aussi vite en laissant derrière elle une jeune demi-sœur âgée de seulement six ans. Heureusement que les propriétaires, deux sœurs de la défunte, acceptent de louer l’appartement libéré à cette petite famille sans adulte. C’est alors le début d’une vie commune qui va rapidement se heurter à diverses difficultés, à commencer par celle des commérages. Une jeune fille vivant avec deux garçons qui ne sont pas réellement ses frères, quel scandale. Heureusement, tout ce petit monde n’est pas sans ressources morales.
Les éditions Delcourt, Tonkam puis Panini ayant montré la voie du succès, le shôjo est en vogue et tous les éditeurs se lancent dans le genre, permettant de découvrir tout un pan du manga plutôt ignoré jusqu’ici. C’est ainsi que deux nouvelles séries viennent enrichir au même moment le catalogue de Taifu Comics. Shioko Mizuki est l’auteure de l’une d’elles et il s’agit d’une excellente surprise. Si la mangaka est totalement inconnue en France, ce n’est pas le cas aux Etats-Unis où trois de ses quatre séries sont disponibles. Issue du magazine Princess d’Akita Shoten qui a publié des séries de qualité comme X-Day ou L’Infirmerie après les cours de Setona Mizushiro, Crossroad est un manga qui compte sept volumes publiés entre 2003 et 2005. S’il est prématuré de porter un jugement définitif sur le titre, on ne peut s’empêcher d’être enthousiasmé par les cinq premiers chapitres de l’histoire.
Sur un dessin et une narration très classiques, le récit, sombre sans pour autant tomber dans le misérabilisme, nous propose une galerie de personnages immédiatement attachants et complexes. Drame, comédie et romance sont dosés avec justesse pour notre plus grand bonheur. Cependant, ce qui fait la force de ce premier volume se trouve dans la description de Kajitsu et de la profondeur de ses tourments. De façon réaliste et très touchante, on comprend les difficultés qu’elle a dû surmonter étant enfant et les raisons de son comportement plutôt asocial. Ses nouvelles obligations l’obligent à évoluer très rapidement alors qu’elle n’est qu’une simple lycéenne peu intégrée dans son milieu. C’est ainsi qu’on se retrouve à souhaiter pouvoir lire très rapidement la suite,
attention spoiler
le retour de la mère maudite annoncé par la toute dernière case étant annonciateur de nombreuses situations de conflits et donc de remises en cause dans l’équilibre familial qui semblait pouvoir être mis en place. |
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