J'avais été conquis par la connerie assumée des précédents Course de bagnoles(Mario Kart et Jour de Tonnerre sous acide fournis par Les fous du volant, Diabolo et Satanas) et La canne en fer de Lucifer (Candide à la recherche des septs boules du Dragon)... Mais là, certaines choses pèchent.
Deux machos vulgos habillés en Robocop enquêtent dans la jungle sur un accident mettant en péril une multinationale ; une journaliste paumée et perdue (sentimentalement et géographiquement) enquête également avec un vieux briscard du métier ; un singe qui parle et super fort en kung-fu débite un tas d'aphorismes à la Jean-Claude Van Damme ; tout cela auquel s'ajoute un désordre écologique et éthologique lié aux agissements d'industriels peu scrupuleux : les ingrédients étaient là pour faire un bon gros délire sans bride, distrayant et hilarant.
Hélas, j'ai trouvé cela verbeux, lassant dans le scatologique et le vulgaire, et surtout peu surprenant ; même si les flash-backs qui servent de background/curriculum vitae aux personnages sont parfois très réussis côté « Surprise sur prise ! »
Grand fan des premiers Maret, déçu je suis. Reste une scène d'anthologie, un huis-clos de plus de dix pages dans une voiture accidentée et renversée encerclée de bêtes féroces. Comme des Oiseaux ou un Jurassic Park qui auraient forniqué avec une comédie du remariage ou une sitcom, ça reste mémorable.