|
| |
|
|
|
|
  THYUIG
| Chers bulledairiens, pour envisager la lecture de ce Bullwhite, il vous faudra passer outre l'immonde laideur de la couverture, renforcée par le toujours très moche logo jaune de l'Echo des savanes. Ceci fait, rien ne vous empêche de pénétrer dans ce polar teinté d'intrigues hollywoodiennes, période "chasse aux sorcières".
Martin Hide est jeune réalisateur à Hollywood. Il prépare un film sur un célèbre boxeur, le bullwhite, qui a mystérieusement stoppé sa carrière après que son adversaire d'un soir soit tombé raide mort sous ses coups.
La force de Lapière est bien sûr de réussir à imbriquer à l'intérieur de son histoire principale, des flash-backs astucieux, le tout sous-tendu par le MacCarthysme ambiant.
A ce titre Stassen propose différents traitements selon la période représentée. Le dessin rappelle celui d'Hergé tant pour la clarté des cases que pour le découpage efficace des planches.
En bref, il n'y a rien de révolutionnaire dans cette bande dessinée mais elle constitue un bonne introduction pour qui désire approfondir les cheminements respectifs des oeuvres à suivre de Stassen (l'immense Déogratias) et Lapière (le non moins réussi "Un peu de fumée bleue"). |
|
|
|
|
|
| |
| |