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  herbv
| Avec le quatrième tome de 7 Seeds, le récit revient sur l’équipe du printemps qui est toujours à la recherche d’un des sept monts Fuji que compte le Japon. Après avoir constaté la quasi disparition du plus connu d’entre eux, celui qui surplombe Tôkyô, et avoir trouvé de nombreux signes cherchant à les informer (signes manifestement d’origine humaine), l’équipe décide de se rendre sur le Kyôgate, appelé aussi le Fuji régional. C’est ainsi qu’ils découvrent un des abris mis en place à leur destination et qui a manifestement reçu la visite d’un groupe de survivants : l’équipe B de l’été qui a laissé un message avant de repartir. La réalité de la catastrophe et l’exactitude des informations laissées par leur guide décédé s’imposent alors à leur esprit. C’est alors que Yumi Tamura, l’auteure, décide de suivre une autre communauté de survivants : celle de l’hiver. Malheureusement pour ces derniers, les choses vont très mal se passer dès le début avec plusieurs décès survenus lors de la cryogénisation. Réussiront-ils à résister aux bêtes sauvages et aux rigueurs hivernales sur l’île d’Hokkaidô ?
Si le début de la série a été un peu poussif à cause d’une certaine confusion malgré une mise en action immédiate, ce quatrième opus, par son ton dramatique, réussit à donner toute son amplitude au récit. Et c’est bouleversé que l’on referme le livre car on a compris que la mangaka a décidé de ne rien épargner à ses personnages et qu’il vaut mieux ne pas trop s’attacher à eux. Il s’agit réellement d’un coup de cœur, dans tous les sens du terme, qui attend ici les lecteurs. La série se hisse ainsi au panthéon des shôjo d’aventure, démontrant que le manga pour filles peut proposer de grandes fresques à l’instar des shônen ou des seinen. Cependant, ce plaisir est un peu gâché par la piètre qualité de réalisation de ce tome. Nous retrouvons malheureusement l’adaptateur graphique du premier volume et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne semble pas maîtriser son travail en sous-titrant de façon illisible de nombreuses onomatopées qui auraient gagné, pour la lisibilité, à être remplacées. Rendez-nous le lettreur des volumes deux et trois ! Passons aussi sur le travail très médiocre de l’imprimeur et remémorons-nous à quel point l’histoire est devenue passionnante, afin de rester sur une note positive.
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